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Nous supposons que les mots sont écrits conformément à l'orthographe et à la prononciation allemandes.

7. HERODOTI HISTORIARUM LIBRI XX. Recensuit et adnotatio-
nibus scholarum in usum instruxit Car. Aug. STEGER, in reg.
gymn. Wetzlariensi præceptor. 2 vol. in-8°, ensemble de
xv et 567 p. Gissæ, 1827 et 1828; Heyer.

er

Une préface de xv pages, qui est en tête du 1 volume, contient un exposé des motifs qui ont engagé le professeur Steger à donner cette nouvelle édition du texte grec d'Hérodote. Il y a été déterminé par deux considérations principales : la première, c'est que les éditions du texte pur ne peuvent pas étre un livre élémentaire et à la portée générale des élèves ; et Ja seconde, parce que le grand nombre de notes interprétatives qui trouvent dans d'autres éditions, sont ou trop savantes ou trop difficiles pour les mêmes élèves. Il a donc cherché à prendre le milieu entre ces deux sortes d'éditions, en joignant au texte de des commentaires propres à éclaircir les difficultés grammaticales et les faits les plus importans, mais surtout à

faire remarquer les formes du langage propres à Hérodote, les notes relatives à la géographie, à la mythologie et à l'histoire devant être pour cela même très-substantielles. Tel est en effet l'ensemble de l'Hérodote grec publié par M. Steger. Le texte est imprimé en un bon caractère,sans abréviations, et au bas de chaque page sont les notes latines en deux colonnes, relatives

à ce texte.

M. Steger ne s'est cependant pas borné à un simple travail de réimpression accompagnée de quelques annotations, il a voulu aussi, ce qui n'est pas d'une moindre importance pour les livres destinés aux écoles, donner un texte aussi pur que ses recherches lui ont permis de l'espérer. Il a donc profité de celles des précédens éditeurs d'Hérodote, notamment de Wesseling, Schweighauser et Gaisford. Il a aussi fait un examen attentif de leurs propres élucubrations, et tout en les suivant en général, il s'en est aussi écarté quelquefois, mais non sans en avertir le lecteur. On trouve en effet réunis dans la préface particulière à chaque tome, toutes les variantes qu'il a admises dans son texte et qui se divisent en 3 classes: 1o les variantes qui diffèrent du texte de Schweighæuser, et qui avaient déjà été adoptées par Gaisford; 2° celles par lesquelles M. Steger s'écarte de l'opinion de Schweighæuser et de Gaisford ; 3o enfin celles par lesquelles il en diffère entièrement. Il donne avec attention les motifs de son dissentiment d'avec l'opinion de ces savans critiques, et, dans cette partie de sa préface M. Steger montre une connaissance approfondie des travaux des plus célèbres érudits sur le texte d'Hérodote. L'enseignement recevra donc avec reconnaissance le fruit du zèle et des lumières du savant professeur de Wetzlar.

L. R.

8. PLATONIS APOLOGIA SOCRATIS, ex recensione Fr. Aug. WOLFII. Præfatus est et varias lectiones annotationesque scholarum in usum addidit Fr. H. WILLMANN. In-8° de xx11 et 60 pag. Lemgo, 1828; Meyer.

L'éditeur a pris pour base le texte de Wolf, auquel il nʼa fait que très-peu de changemens. Il a soigneusement corrigé les fautes typographiques qui se rencontrent çà et là dans l'édition de ce célèbre philologue. Les notes placées par M. Willmann à la suite de son édition sont, les unes critiques et gram

maticales, les autres historiques. Il a cru devoir se borner à l'explication des passages qui pouvaient offrir quelque difficulté aux étudians, qu'il a eus particulièrement en vue dans son travail. W.

9. PLATONIS PHEDо. Recensuit D. Fr. AST. In-8° de 80 p. Munich, 1829; Weber.

M. Ast, celui de tous les critiques modernes, qui a poussé le scepticisme le plus loin à l'égard de Platon, n'élève pas le moindre doute sur l'authenticité du dialogue dont nous annonçons une nouvelle édition; et cela, malgré l'argument qu'on a voulu tirer d'une épigramme de l'Anthologie, d'après laquelle Panaetius aurait rejeté le Phédon comme apocryphe. Mais il paraît que l'auteur des quatre vers dont se compose l'épigramme a mal interprété le passage de Panaetius où il était parlé du dialogue en question. Au reste, l'édition que nous annonçons se recommande par sa correction; c'est le pur texte de Platon (sans notes ni traduction ), extrait de la grande édition de ce philosophe, publiée à Leipzig par M. Ast, qui a pris pour base la première Aldine ( 2 vol. in-fol. 1513). On trouve seulement au bas des pages, des variantes données par divers manuscrits, ou des leçons données à titre de conjectures par l'éditeur, qui les accompagne toujours du signe de doute ïo. ( ïows, peut-être ). C'est une retenue que n'ont pas toujours les philologues, malheureusement trop enclins, parfois, aux corrections gratuites; plusieurs que nous pourrions nommer ont altéré les textes tout en voulant les restituer, et ont fait dire aux auteurs tout autre chose que ce qu'ils ont dit effectiveW.

ment.

10. DISSERTATIO LITTERARIA DE PLATONIS GORGIA, etc.; par N. S. SYBRANDI. In-8° de 144 p. Haarlem, 1829; Loosjes.

Cette dissertation se divise en deux parties : dans la 1o, l'auteur indique le lieu où s'établit le dialogue de Platon intitulé Gorgias, l'époque à laquelle il appartient et les interlocuteurs qui y figurent. M. Sybrandi n'hésite pas à placer la scène à Athènes même, chez Calliclès, et pense, d'après Athénée (lib. XI, p. 505), que cet entretien n'est qu'une fiction. Il ne lui paraît pas aussi facile de déterminer le temps auquel on doit

rapporter le dialogue. Ast (Platons Leben und Schriften) le porte à la quatrième année de la XCIII olympiade. Mais l'auteur de la présente dissertation regarde cette fixation comme inadmissible et s'efforce de le prouver par divers argumens fondés sur la discussion des textes. Il pense qu'on ne saurait assigner avec certitude aucune époque précise, et fait remonter le Gorgias à la fin de la LXXXVIII ou au commencement de la LXXXIX olympiade. M. Sybrandi présente ensuite les renseignemens que l'antiquité nous a transmis sur les quatre personnages mis en scène par Platon, et qui sont : Gorgias, Polus, Calliclès et Chéréphon.

La seconde partie de la dissertation, consacrée au dialogue lui-même, est subdivisée en quatre chapitres. Dans le premier, M. Sybrandi expose le sujet et le but du Gorgias. Le sujet de ce dialogue est la rhétorique. Quant au but que l'auteur s'est proposé, les avis des modernes sont partagés: Ast pense que c'est la politique; M. Cousin, confondant le sujet avec le but, dit que c'est la rhétorique; M. Schleiermacher exprime, comme à l'ordinaire, son sentiment d'une manière si confuse et si obscure qu'il est fort difficile de le pénétrer. Le second chapitre traite des diverses opinions de philosophie platonicienne contenues dans le Gorgias, relatives: 1° à la rhétorique; 2° à la manière de vivre des philosophes, et à leur influence sur les affaires publiques; 3° du juste et de l'injuste, du bien et du mal. Le chapitre troisième est consacré à faire ressortir les ornemens du dialogue. L'auteur y parle de la forme de ce morceau, du rôle qu'y jouent les interlocuteurs, de l'ironie qui y est souvent employée, et du récit allégorique que Platon met. dans la bouche de Socrate. Le quatrième chapitre, enfin, renferme des observations purement philologiques et se rapportent exclusivement à la correction du texte.

W.

11. THEOPOMPI Chii fragmenta; collegit, disposuit, et explicavit, ejusdemque de vitâ et scriptis commentationem præmisit R. H. EvSSONIUS WICHERS. In-8°; prix, 6 fr. 98 c. Lugduni-Batavorum, 1829; Luchtmans.

12. PHILETE COI, HERMESIANACTIS, COLOPHONII, atque PHANOCLIS Reliquiæ; disposuit, emendavit, illustravit, Nicolaus BACHIUS. Accedunt Dan. LENNEPII, et Dav. RUNKENII obser

vationes integræ. In-8° de xvi et 270 p., Halis-Saxonum, 1829; Gebauer.

Le but de l'auteur, ainsi que l'annonce le titre de son livre, est de rassembler en un seul corps d'ouvrage les fragmens épars de Philétas de Cos, d'Hermésianax, de Colophon, et de Phanoclès dont on ignore la patrie. Ces trois poètes qui, dans leurs élégies, ont traité des sujets d'amour, appartiennent à l'école et au temps des Alexandrins.

M. Nicolas Bach, après une épitre dédicatoire à M. Stein de Altenstein, donne dans sa préface quelques idées générales sur les poètes dont il s'est occupé, et fait connaître les divers travaux dont ils ont déjà été l'objet.

les an

A la suite de cette préface, il recueille tout ce que ciens nous fournissent de documens sur la vie et les travaux de Philétas, d'où il résulte que Philétas est né à Cos, que son père était un grammairien nommé Téléphe; qu'il vécut à peu près dans l'espace de temps compris entre la CX et la CXX* olympiade, c'est-à-dire vers la fin du règne d'Alexandre, et au commencement de celui de Ptolémée-Lagus; que dans sa jeunesse il entra dans les affaires publiques, mais qu'il fut obligé de les abandonner à cause de sa faible santé; et qu'enfin il mourut victime de ses veilles et de son amour pour l'étude.

Philétas ne fit pas seulement des vers, il composa aussi des ouvrages de grammaire, de critique, un entre autres sur la véritable signification des mots homériques.

Après cette biographie sur Philétas de Cos, M. Bach traite en passant de quatre autres auteurs qui ont porté le même nom. L'un était de Samos, l'autre d'Ephèse, le 3o était médecin, le 4° était de Sybaris. Du premier seulement ( Philétas de Samos), nous avons deux fragmens en vers; du second un passage rapporté par le scholiaste d'Aristophane (1), et quant aux deux autres leur nom seul est cité.

Voici maintenant quels sont les fragmens recueillis des poésies de Philétas de Cos. Ces fragmens sont tirés : 1 de diverses pièces écrites en vers élégiaques et en vers hexamètres; 2° de celles qui sont écrites en vers iambiques.

IT PARTIE. 1o Trois distiques d'une élégie intitulée : Cérés. (1) In Avib., 396. ef. Pac. 1071.

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