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1801 plus efficaces, pour que les jugemens de leurs différens tribunaux fur les prifes faifies en mer ne foient fujets à aucun délai inutile,

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ART. IV.

Les effets en litige ne pourront être vendus ni déchargés avant le jugement définitif, fans une neceffité réelle et preffante, qui aura été conftatée devant la cour de Pamirante et moyennant une commiffion autoriféo à cet effet; et il ne fera point permis aux capteurs de rien retirer ni enlever, de leur propre autorité, d'un vaiffeau ainfi detenu.

Ces articles additionnels, faifant partie de la convention fignée le Juin 1801, au nom de leurs Majeftér Impériale de toutes les Ruffies et Britannique, auront la même force et valeur, que s'ils étaient inférés mot imor dans la dite convention.

En foi de quoi, nous fousfignés, munis des pleins pouvoirs de leurs dites Majeftés, avons figné les préfents articles additionnels, et y avons appofé le cachet

nos armes.

Fait à Moscou, le Octobre 1801.

Signés

Le Prince DE KOURAKIN.

Le Comte KOTSCHOUBEY.

Lord ST. HELENS.

Le Danemare a accédé à la convention du 17 Juin

de Marx articles additionnels du 20 Ollobre, au mois

de Mars 1802; voyés la Gazette de la Cour de Copen hagué du 27 Mars 1802, citée dans les nouvelles politi ques 1802. Nr. 27. L'acte d'accefion de la Suède à la méme convention eft daté du 31 Mars 1802. v. Hambur• ger Correfpondent 1802. Beylage zu Nr.63.

45.

Actes et Conventions à l'evacuation de l'Egypte 1800 par les Troupes Françaises 1800 1801.

F

ai donné T. VII. p. 380 de mon Recueil la Convenon pour l'evacuation de l'Egypte fignée à El-Alrich le 24 Janvier 1800. Cette Convention n'avait été fignée

que par les Plection Français et Turcs; mais elle

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demandait la Sanction de la part de l'Angleterre puisqu'il s'agifait de fournir à l'Armer Française les paffeports necellaires pour retourner en fureté en France. Sir Sidney Smith, Commandant alors les forces de S. M. Britannique en Egypte fous les ordres fupérieurs de Lord Keith qui commandait alors la Flotte Anglaise dans la méditerranée et Je trouvait a Minorque y Je determina à prendre cet engagement, pour execution d'une Con vention qui avait été principalement negociée avec lui. Il ignorait à cette époque les ordres fecrets que l'Amirauté avait envoyé à Lord Keith cu date du 15 Décembre 1799 confus dans ces termes, now

1

Ordre, fecret des Lords de l'Amirauté à Lord Keith, 1799 en date du 15 Dec. 1799.

1

(Journal de Francfort 1799.-Nr. 108.)

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15 Déc.

l'Ami

An

M. Keith.

Nous apprenons par une lettre de Lord Grenville, Ordre de datée de ce jour, que, felon les dépêches de Lord Elgin, raute Au le Commandant en Chef de l'Armée Françoife en Egypte glaife à a propofé au Gouvernement Turc d'évacuer ce pays, fous la condition de pouvoir retourner librement en France, et que le Gouvernement Turc, qui paroît difpofé a y confentir, s'eft adreffé à, S. S. pour obtenir des paffeports al cet effet. En même tems Lord Grenville nous a fignifié que l'intention de S. M. étoit qu'il fût enjoint au Commandant de fes Flottes dans la méditer ranée de ne confentir, fous ancun prétexte, au retour de l'Armée Françoife en France, ni à aucune capitulation. à moins qu'elle ne foit acceptée, conjointement par toutes les puiffances alliées et que l'Armée Françoife ne fe rende prifonnière de guerre desdites puiffances, &c.

Dans

1799 Dans le cas où l'Armée fe rendroit a ces conditions, V.S, ne doit cependant permettre, fous aucun prétexte, que les Officiers ni aucuns détachemens de l'Armée re tournent en France, en s'engageant à ne point fervir qu'ils ne foient échangés. La mauvaife foi de l'ennemi dans tous les engagemens de cette nature, a été prouvée par des exemples répétés, et notamment dans le cas des matelots pris à la bataille du Nil et débarqués enfuite en Egypte. Vous devez au contraire, ftipuler, par une claufe particulière, que les Officiers et Soldats feront détenus dans quelque partie du territoire de puiffances alliées, jusqu'à ce qu'ils foient echangés: tous les vaif feaux appartenant à l'ennemi, qui fe trouveront dans la port Alexandrie, devront auffi être livrés et divifés entre les puiffances alliées felon la proportion des forces qu'elles pourront avoir emplovées au blocus d'Alexan drie. -S'il arrivait que l'Ambaffadeur Anglois à Con ftantinople eut donné des paffeports, avant d'avoir été informé des intentions de S. M, vous ordonneriez aux Commandans des vaiffeaux fous vos ordres d'arrêter les bâtimens qu'ils pourroient rencontrer en mer, munis de tela paffeports, et de déclarer qu'ils font, n'ayant paint été donnés, ainfi que les loix de la guerre l'exigent. par des perfonnes duëment autorifées; mais aucun acte d'hoftilité ne fera commis envers lesdits bâtimens et les troupes qu'ils pourront porter à bord; ils feront fimplement contraints de retourner à Alexan drie, Vatre feigneurie communiquera fans délai cea réfolutions à FArmée Française en Egypte, &c.

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Ces ordres étant parvenus à Mylord Keith te 8 Janv. celui danna en confequence des inftructions à S. Sidney Smith qui lui parvinrent le az Février en Chypre et con formement auxquels it avertit le Citoyen Pouffrigue des empêchemens qui s'oppofoient à l'execution de la conven tion 'd'El - Alrifch" in lui ecrivant la lettre suivante: "

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Sidney Smith au Citoyen Pouffelgue, Adminiftrateur, 1800 Général des Finances, à bord du Tigre, Mars. "le 8 Mars 1800.

(Nouv. polit. 1800. Nr. 65. fuppl.)

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Je me fuis empreffé de me rendre devant Alexan- Letivo de drie à l'inftant que j'ai pu completter l'approvifionne- S, Smith à Faufment de mon vaiffeau, pour vous faire part, d'une fugu. manière détaillée, des obftacles que mes fupérieurs ont mis à l'exécution de toure Convention de la nature de celle que j'ai cru devoir admettre, n'ayant pas alors reçu les inftructions contraires qui me font parvenues. en Chypre le 22 Février en date du 10 Janvier. Quant à moi-même, je n'hésiterois pas de paffer par- deffus tout arrangement d'ancienne date, pour foutenir ce qui, a été fait le 24, et le 31. Janvier; mais ce feroit tendre un piège à mes braves Antogoniftes, fi je les encoura geois à s'embarquer; je le dois à l'Armée Françoife et à moi-même, de ne pas lui laiffer ignorer cet état actuel des chofes, que je travaille cependant à changer, En tout cas, je me trouve entre elle et les fauffes impreffions, qui ont dicté une mefure de cette nature; et, comme je connois la libéralité de mes fupérieurs, je ne doute pas de pouvoir produire fur leur efprit la même conviction, que j'ai moi-même en faveur de la mefure, que nous avons adoptée enfemble. Un entretien avec vous me mettroit à même de vous communiquer l'origine et la nature de cette reftriction; et je vous propofe de faire le voyage fur une Frégate Angloife jusqu'au Commandant en Chef de la Flotte nouvellement arrivée dans la méditerranée, pour conférer avec lai là-deffus. Je compte beaucoup fur vos lumières et l'efprit conciliateur, qui a facilité les moyens de nous entendre, pour appuyer mes raifonnemens fur l'impof fibilité de revenir fur ce qui a été fi formellement fait, Après une difcuffion détaillée et une mûre délibération, je vous propofe donc, Monfieur, de venir encore une fois à mon bord, pour conférer fur ce qu'il y à faire dans les circonftances difficiles, où nous nous trouvons, Je regarde de fang froid la refponfabilité grave, à la. quelle je me trouve expofé; il y va de ma vie, je le fçais, mais je préférerois la perdre d'une manière non

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1800 méritée, que de la conferver méritant nonfeulement la mort, mais le deshonneur. J'ai l'honneur d'être avec une parfaite confidéretion et une haute eftime.

Lettre de

M. Keith

Monfieur, Votre très-bumble Serviteur,

Signé: SIDNEY SMITH,

De même Mylord Keith avait ecrit une lettre en date de Minorque le 8 Janvier au Général Kleber portant ce qui fuit:

Monfieur!

A bord du vaiffeau de S. M. Britannique, la Reine Charlotte le 8 Janv. 1800.

Je Vous préviens, que j'ai reçu des ordres pofitifs a leben, de S. M. de ne confentir à aucune Capitulation avec 'Armée Françoife, que vous commandés en Egypte et en Syrie, à moins qu'elle pe mette bas les armes et de fe rende prifonnière de guerre et n'abandonne tous les vaiffeaux et munitions des Port et Ville d'Alexandrie aux puiflances alliées: Qu'en cas de Capitulation je ne dois permettre à aucunes troupes de retourner en France avant qu'elles n'aient été échangées. Je crois également néceffaire de Vous informer que tous les vaiffeaux ayant des troupes françoifes à bord, et faifant voile de ce Pays, munis de paffeports fignés par d'autres que ceux qui ont le droit d'en accorder, feront forcés," par les Officiers des vaiffeaux que je commande, de refter à Alexandrie: Enfin que les bâtimens qui feront rencontrés retournant en Europe avec des paffeports, accordés en conféquence d'une Capitulatión particulière avec une des puiffances alliées, feront retenus comme prifes, et tous les individus à bord confidérés comme prifes et prifonniers de guerre."

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Cependant lorsque la Convention du 24 Janvier parvint en Angleterre les Lords de l'Amiraute furent charges de donner les fuivantes nouvelles inftructions à Mylard Keith datées du 28 Mars 1800.

Ordre

« FöregåendeFortsätt »