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sacrificateur. . . ..; parce que la reine de ce nom remplit les fonctions de sacrificateur à l'égard de Cyrus, dont elle coupa

la tête. Il pense que Smerdis pourrait bien dériver, par contraction (syncope), de quápaydos, émeraude, ou de pápyng, sot, insensé, en changeant g en d. Il forme Macotis, de paĩa, sagefemme; satrape, de la particule ta, beaucoup, fort, et de Spa, servir, fuir; Elissa ou Elisa, autre nom de Didon, de ¿λów, errer, fuir; Hannon, « peut-être pour Annon,» de a privatif et de voev-vov; Belgium de péyo, par métathèse; Flamand, de flamma; sabbat, de 6, honorer, adorer (1); Macchabées de μάχη et παῖς; Pharmace de φαρμακεύς, empoisonneur, en changeant m en n; Titan de títoǹ, mamelle, nourrice; Vergobret, de ἔργου πρᾶτος, forme dorique pour πρῶτος; Armorique, de ápuòs, lien, union, et de 8pcs, borne, limite; Uxellodunum, de ¿ýnλès, haut, élevé, et de oǹv ou þív, monticule, tertre, colline; Cordaques (nom d'un peuple de l'Asie mineure), de xepdos, gain, ou de xepo, renard; Xerxès, de yapoóo, ravager, dévaster; Apollon, de άñolλúwv: « le même que l'ange exterminateur»; Barcas, de apos, chef, prince; Annibal, d'abord de vnos, impubère; ensuite, de vipo, étre prudent, vigilant; Asdrubal, de a et στρόβελος, ou de ἀστροβολέομαι; etc., etc., etc. » Ainsi, on voit que l'auteur veut à toute force ramener à la langue grecque des mots orientaux ou celtiques, qui, à ce titre, y sont tout-àfait étrangers. Il aurait tout aussi bien pu trouver dans le chinois, ou dans quelqu'idiome de l'Océanie, des mots qui eussent, pour la forme, de l'analogie avec ceux dont il s'évertue à chercher l'origine.

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Ce n'est pas tout nous ne terminerons pas cet article sans annoncer d'autres découvertes de M. Johanneau, qui apprend à ceux qui l'ignorent, qu'il y a identité entre Didon et Cérès, Crésus et Midas, Josué et Hercule Tyrien, Bérénice et SteVéronique, Pygmalion et Hercule (2). Il affirme encore que Moïse est le même que Bacchus, Osiris, et par conséquent le (1) L'auteur ajoute que le mot hébreu (rendu en latin par) sabbaest peut être le même que i6ouds-ádos; ignore-t-il que c'est tout simplement une latinisation du mot hébreux CHABATH, quievit.

tum,

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(2) La note où l'auteur identifie ces deux personnages, mérite d'être transcrite, ne fût-ce que pour sa singularité : Pygmalion, a nʊɣǹ, clunes, et μαλος, et villosus; μαλλος, vellus, idem est ac Hercules μελαμ cui sunt nigræ nates. »

πυγές,

soleil. Il n'est pas le premier qui ait émis cette opinion. Enfin, nous lisons ailleurs que le serpent du paradis terrestre n'est autre que le dragon du jardin des Hespérides. Ignorant si cette trouvaille lui appartient en propre, nous hésitons à lui en faire honneur.

W.

168. LECTIONES TACITINE. Specimen secundum. Scripsit Dr Aug. WISSAWA. In-4° de 37 p. Breslau, 1829; Kupfer. 169. DEUTSCHE SPRACHLEHRE.-Grammaire allemande; par le D Ferdinand BECKER. 2 vol. in-8°. Ier vol. Organisme de la langue, servant d'introduction à la grammaire, xvi et 367 p. Francfort s. 1. M. 1827; Reinherz; 2 vol. Grammaire, XXIV et 432 p. av. 9 tableaux. Ibid., 1829; Hermann.

Dans le 1er vol., l'auteur procède à ce qu'il appelle l'examen physiologique du langage, en le considérant sous ses rapports organiques qu'il définit ainsi: si l'on envisage, dit-il, une langue sous les deux points de vue logique et phonétique, on y observe deux sortes de développemens, le premier dans les rapports des idées, et le second dans ceux dés sons. Or, le type du développement logique est le résultat des lois organiques de la pensée, et celui du développement phonétique, le résultat des lois organiques des sons; ainsi, chacun de ces deux élémens de la langue doit avoir une forme organique particulière. C'est là l'objet de tout le 1er vol., qui est divisé en 4 parties principales. La retraite de l'organisme, du langage en général; la 2o, de la formation organique des sons; la 3o, de la formation organique des mots, et la 4o, de la formation organique de la proposition.

Le 2o vol. est consacré à la grammaire proprement dite, développée suivant le système exposé dans le 1er. Outre l'introduction, ce vol. comprend 3 grandes divisions: l'Étymologie, la Syntaxe et l'Orthographe. La 1re division, sous le titre d'Étymologie, comprend ce que les grammairiens nomment communément lexicologie ou théorie des mots considérés isolément. Dans cette seconde partie de son ouvrage, la grammaire, M. Becker a surtout le mérite d'être très-clair, qualité qu'on ne lui reconnait pas toujours dans le 1 er vol. Toutefois ce défaut de clarté nous a paru résulter autant du caractère particulier de la

langue dans laquelle son ouvrage est écrit, que de la nature même du sujet. Les tableaux offrent le résumé de tout ce qui est exposé dans chacune des divisions du 2o vol.

170. FRIESCH Blom-Koerke EF GRYMANIK Fen ytlycke RyMKES. Corbeille de fleurs frisonne, ou Choix de rimes et de jolis vers; par R. WINDSMA. In-8°., 56 p. Snits, 1825; Holtkamp. (Vaderl. Letteræffening., décemb. 1825, no XV, p. 686.) Il paraît que l'auteur de cet ouvrage ne manque pas de dispositions pour faire des vers dans la langue et suivant la manière de Gissbert. Son recueil renferme un grand nombre de poésies légères qui dénotent de la verve et du talent; mais nous devons aussi à la vérité de dire qu'il en est d'autres dont l'au teur aurait dû faire grâce à ses lecteurs.

171.

C. R.

Le marchand

.DE KEAPMEN FEN VENETIEN EN JULIUS CESAR. de Venise, et Jules César. Deux drames de J. Shakespeare, traduits de l'anglais en frison; par R. POSTHUMU. Un vol. XXVIII et 238 p. gr. in-8°. Groningue, 1829; Omkens. (Vaderland.Letteroff. ; janvier 1830, no 1, p. 11.)

Une traduction en langue frisonne, paraîtra assurément un phénomène bizarre à quiconque considérera que le frison n'est plus parlé que par les gens de la campagne et même point gé-néralement. L'auteur, qui depuis plusieurs années manifeste une grande prédilection pour cette langue, paraît avoir cédé aux conseils de M. Bowring, lorsqu'il a entrepris de traduire en frison des drames de Shakespeare.

L'ouvrage annoncé par le journal hollandais, contient, outre la traduction des deux drames de Shakespeare, deux pièces de vers adressées, l'une à M. E. Æbinga van Humalda, et l'autre au voyageur anglais J. Bowring, dont nous venons de parler.

Il est évident que l'auteur n'a entrepris son travail que dans un but de pur amusement; car de quelle utilité pourrait être aujourd'hui une connaissance approfondie du frison? La traduction passe pour assez fidèle. Cependant on y a découvert des passages qui ne rendent pas d'une manière assez précise le texte de Shakespeare; l'auteur a aussi fait usage de certaines locutions qui ne sont point adoptées par l'usage; néanmoins son zèle et sa patience méritent des éloges.

C. R.

172. CAUSE E RAGIONI CHE FANNO CLASSICO IL POEMA DI DANTE. Causes et motifs qui font du poème du Dante un ouvrage classique. Discours académique de L. A. TORLEO. 26 p. in-8°. Naples, 1828; Criscuolo.

ARCHEOLOGIE, NUMISMATIQUE.

Antiquités d'Athènes,

173. ANTIQUITIES OF ATHENES, etc. par STUART et REVETT, 10° partie, avec un supplément qui complète le tome 4°. L'ouvrage est prêt maintenant à être livré aux souscripteurs. Cet ouvrage se compose d'une édition très-augmentée des trois volumes des Antiquités d'Athènes de Revett, avec des corrections et un grand nombre de notes explicatives des temples et des antiquités qui sont le résultat des recherches les plus récentes; par W. Kinnard, éditeur; d'un 4 volume, intitulé: Antiquités d'Athènes et autres places de la Grèce, de la Sicile, etc. Les productions réunies de MM. C. R. Cockerell, W. KINNARD, T. L. Donaldson, W. Jenkins et W. Railton, architectes, forment un supplément aux volumes précédens, et contiennent des sujets originaux d'un grand intérêt et purement relatifs à l'architecture des Grecs. Le tout forme 4 vol. grand in-folio, avec plus de 200 planches; prix, broché, 15 l. st. 15 sh. Publié par Priestley and . Weale. Londres, 1830.

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Gravures au trait des

174. OUTLINES OF THE ÆGINA MARBLES.marbres d'Égine, dessinées d'après les statues qui sont à l'Institution royale de Liverpool; par Edward LYON, MOON, Boys et GRAVES. Londres.

C'est avec beaucoup de défiance, dit M. Lyon, dans la préface de ce livre, que de jeunes écrivains se hazardent à présenter cette notice à leurs concitoyens dans l'espoir de répandre parmi eux quelqu'idée de ces admirables restes de l'art antique. Afin de se perfectionner dans son art comme sculpteur, il s'est appliqué long-temps à dessiner les rares et précieux modèles déposés à l'Institution royale de Liverpool, avant d'entre

prendre de dessiner les statues du temple de Jupiter Panhellenian, de l'île d'Égine. L'Institution est redevable de la possession de ces marbres à la générosité de M. Foster. Tous ceux qui sont capables d'en apprécier la valeur lui accorderont leur sincère reconnaissance.

Les gravures au trait sont au nombre de quinze, et sont dessinées avec beaucoup de précision et d'esprit. Elles sont précédées de courtes notices explicatives des figures, et par deux planches qui donnent les détails et la restauration du temple, d'après les mesures et les observations de ceux qui l'ont découvert, et d'après ses ruines actuelles. ( London literary Gazette ; 12 déc. 1829, p. 811.)

175. DÉCOUVERTE DE PLUSIEURS MÉDAILLES, URNES ET AUTRES DÉBRIS D'ANTIQUITÉS ROMAINES, en Angleterre.

L'éditeur d'un journal des comtés du Nord, donne, d'après le Carlisle Museum, des détails sur ces objets, d'où il paraîtrait que ce lieu avait été un cimetière romain de quelqu'étendue. Ces restes intéressans ont été découverts pendant le cours des excavations qui se font actuellement afin d'élargir la route de Londres, à un endroit appelé Gallows-Hill, à environ un demi mille de la ville de Carlisle. Une petite urne, contenant plusieurs médailles bien conservées, y est aussi mentionnée. Parmi ces médailles il y en a quelques-unes de Faustine, qui sont très-belles, L'éditeur ajoute : « Le fond de l'urne où étaient les médailles d'argent, atteste une opération remarquable d'une nature chimique. Elle fait voir une couche d'un beau vernis vert, provenant évidemment de l'alliage de l'argent, et en conséquence l'argent paraît dans sa fraîcheur et exempt de tout alliage, les médailles n'ayant à leur surface qu'une légère apparence d'oxide métallique. Cette belle, tranquille et secrette opération de la nature n'avait pas encore été connue jusqu'ici, ou fait le sujet d'aucune théorie. Elle mérite à coup sûr toute l'attention des chimistes, des naturalistes et des antiquaires. (London literary Gazette ; 9 janvier 1830, p. 29.)

176. NOTICE ARCHÉOLOGIQUE SUR LE PAYS DE CAUX; par M. MANGON DE LALANDE. (Mém. de la Société des antiquaires de Normandie, Tom. III, p. 210.)

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