Sidor som bilder
PDF
ePub

3. Nayek. Cet officier orne l'idole, et exerce d'autres fonctions, et a la préséance sur tous les autres officiers.

4. Penda. Cet officier est le maître des cérémonies durant la présentation des offrandes.

5. Pesou Paluk. Cet officier orne l'idole.

6. Tchaúkiya. Cet officier fait la sentinelle au temps de la présentation des offrandes.

[ocr errors]

7. Peritcha. Cet officier accompagne l'idole à la fontaine, et purifie les temples.

8. Naab Peritcha. Cet officier, dans l'absence du peritcha, exerce ses fonctions.

9. Maha Chouwar. Le cuisinier Brahman, qui apporte aussi les offrandes devant l'idole.

10. Chouwars : des assistans du cuisinier en chef.

11. Enraberou: des personnes qui donnent de l'eau aux prêtres dans le temps qu'ils répandent les parfums durant les céré– monies.

12. Pet'hry: des personnes qui lavent les vases sacrés et portent les fleurs et des sandales aux prêtres officians.

13. Pent❜hy: Brahmans qui mettent le riz bouilli, et qui divisent les pois dans des assiettes d'argent et d'or devant l'idole. On l'appelle Sirkary Bhoga, ou ce que le gouvernement accorde.

14. Sowar. Ces personnes distribuent des portions des offrandes à différens temples et officiers selon les règles établies. 15. Khountiya. Cet officier garde l'idole aux temps des fêtes. 16. Myrkap. C'est le maître de la garde-robe, c'est-à-dire de l'office des bijoux; et le Tchangra Myrkap est le maître du vestiaire.

17. Doiia. Ce ministre transporte l'idole de son trône, la place sur le char, et la replace sur son trône.

18. Peti: des brahmans qui habillent l'idole. Après la fête des bains, les idoles sont transportées dans une chambre où on leur ôte les vieux habits, et on les pare avec des nouveaux. Pendant les quinze jours de cette fête les offrandes sont présentées par les brahmans.

19. Madjena. Ce sont des ministres qui frottent et nettoient les idoles, transportent les plus petites aux fontaines et autres places, et les reconduisent ensuite dans leurs chambres particulières.

20. Herep Nayek. Après que les offrandes sont enlevées, ces ministres apportent des feuilles aromatiques et des épices, et les mettent devant l'idole, pour que Jagernat'h mâche à son aise. 21. Akend Myrkap: l'allumeur des lampes.

22. Khat Myrkap : le chambellan.

23. Peheri: les sentinelles au temps de la présentation des offrandes.

24. Pouran Penda. Ce ministre lit un des pourans tous les matins avant midi, auprès de l'idole.

25. Moukhepekad: ministre qui assiste avec une grossière brosse à dents et avec de l'eau, pour laver le visage de l'idole le matin.

26. Destana. Ce ministre prévient l'idole de l'exécution des cérémonies.

27. Pharkana: les sentinelles de la garde-robe.

28. Tchatoua: ministre qui porte l'ombrelle.

29. Tarasiya: ministre qui porte une enseigne en forme de eroissant.

30. Deoutiya: ministre qui porte la torche.

31. Ghende Tchetri: ministre qui reste debout auprès du trône avec une ombrelle au temps du jeûne, le 11 et le 26 de la lune et dans les autres fêtes.

32. Kahaliya: ministre qui joue du kahal, espèce de trompette. 33. Gh'entoua: ministre qui sonne le gh'enta, ou cloche de cuivre.

34. Gh'etwari: ministre qui prépare la poudre de sandal. 35. Linka: ministres extraordinaires.

36. Predhan: ministres qui donnent les baguettes d'or aux Peritchas.

37. Douary: les portiers du temple.

38. Sementa: celui qui est chargé de moudre les légumes. 39. Dive Dassi: les danseuses avec les musiciens.

On offre tous les ans 124,800 livres de riz, outre les pois, le lait, les fruits, les légumes, et les ministres sont payés des rentes 'des terres du temple. Dans les occasions extraordinaires, plus de vingt mille personnes se réunissent dans ce temple, et si le temps est très-pluvieux, il en périt presque la moitié. F. M. Mo.

180. TABULE GENEALOGICE AD MYTHOLOGIAM SPECTANTES. Tableaux généalogiques de la mythologie, ou Généalogie des dieux, des héros et des personnages célèbres chez les Grecs et les Romains, selon les auteurs anciens; mis en ordre par J. Théoph. PLATZ. Leipzik; 1820; Snel. Fleischer.

Si ce tableau a été dressé par des mains habiles, qui aient su employer à la fois le secours des auteurs et celui des monumens, cet ouvrage sera d'une grande utilité pour les études classiques; et, à ce sujet, nous insisterons particulièrement sur l'usage des monumens, les seuls interprètes légitimes des écrivains, et plus variés qu'eux, puisque les archéologues retrouvent, par exemple, sur les vases grecs peints des scènes mythologiques qui ne sont pas toujours consignées dans les auteurs; et parmi ceux-ci il faut encore distinguer la mythologie des tragiques de celle des autres poëtes, et surtout des prosateurs. C'est cette diversité et toutes ces variations que des tableaux mythologiques bien faits doivent indiquer clairement ce travail n'est pas facile, mais il serait sans doute très-important. Nous indiquerons encore comme un point de vue très-utile, de ne pas enrichir la mythologie aux dépens de l'histoire, et le moment est venu, ce nous semble, où, par le secours d'études plus approfondies, les personnages des temps héroïques cesseront d'être des demi-dieux pour venir pren. dre leur place dans l'histoire des hommes ; la vérité y gagnera, et les annales de l'antiquité pourront peu à peu remplir leurs immenses lacunes. C. F. 181. DER HELLenen PriesterSCHAFT, etc. Sur les prêtres des Hellènes, par rapport aux hiérodules; par J. KReutzer. In-8. Prix, 1 flor. 45 kr. Mayence; 1822; Kupferberg.

Cet ouvrage traite de l'origine du culte des prêtres grecs; de la servitude chez les Grecs; des hiérodules comparés aux devaderris et aux bayadères de l'Inde; de la différence entre les prêtres et les personnes qui les servaient; des états des hiérodules à Delphes et à Délos. L'ouvrage contient un grand nombre de matériaux précieux, avec des commentaires critiques. (Journ. gén. de Litt. étr., oct. 1823, p. 299.)

182. MYTHOLOGIE DU NORD DE L'EUROPE; par M. MONE, professeur d'histoire et de statistique à Heidelberg. Il a déjà paru deux volumes de cet ouvrage destiné par son auteur à faire suite à la symbolique de M. Kreutzer.

La religion des anciens Lapons, Finlandais, Livoniens, Lithuaniens, Hongrois, Russes, Polonais et autres peuples germains du Nord, forme le sujet du 1er. vol. de l'ouvrage de M. Mone, qui a paru en 1822.

Le second, publié à la fin de 1823, contient la religion des Germains et des Celtes: l'auteur examine aussi quelles sont les traces encore subsistantes de ce culte en Italie et en Allemagne. S.

HISTOIRE.

183. MÉMOIRES RELATIFS A L'ASIE, contenant des recherches historiques, géographiques et philologiques, sur les peuples de l'Orient; par M. KLAPROTH. Ouvrage orné d'une carte de l'Archipel de J. Potocki, et de 3 autres planches. In-8. de 480 p. Paris; 1824; Dondey-Dupré.

Cette collection qui vient de paraître renferme une suite de dissertations relatives à l'histoire, à la géographie, aux langues et aux finances de l'Asie. En voici les titres :

1o. De la frontière russe et chinoise. Le traité de 1727, et le commerce de Kiakhta.

2o. Description de la Russie, traduite du chinois, et accompagnée de remarques sur les ambassades européennes en Chine.

3o. Analyse des recherches de Lehrberg sur l'ancienne histoire de la Russie et de l'Asie septentrionale.

4°. Mémoires sur les Khazars. L'auteur démontre que ce peuple célèbre, loin d'appartenir à la race turque comme on avait quelques raisons spécieuses de le croire jusqu'à présent, doit être rangé parmi le Wogoules et autres nations des Finnis orientaux.

5o. Sur quelques antiquités de la Sibérie, et sur les inscriptions en caractères inconnus qui se trouvent dans la partie méridionale de ce pays.

6o. Examen des extraits d'une histoire des khans mongols, par M. Schmidt, suivi d'une lettre de celui-ci à l'auteur.

7°. Sur l'affinité du cophte avec les langues du nord de l'Asie et du nord-est de l'Europe, d'après un vocabulaire de mots comparés : c'est la réimpression de la lettre adressée naguère par l'auteur à M. Champollion jeune, pour obtenir la solution de ce problème. 8°. Comparaison du basque avec les idiomes asiatiques, surtout sémitiques.

9o. Mémoire du prétre Jean Ouoskherdjan sur les événemens de l'Arménie et de la Géorgie à la fin du XVIII. et au commen cement du XIX®. siècle; traduit de l'arménien, et suivi de 28 inscriptions arméniennes du Xo. au XIII. siècle, et de 40 notes explicatives.

10°. Notice sur l'archipel de Jean Potocki, situé dans la partie septentrionale de la mer Jaune. L'auteur, sans quitter Paris, a découvert un certain nombre d'îles qui avaient échappé aux navigateurs : il les a tracées sur la carte jointe à ce volume.

[ocr errors]

11o. Description de l'île de Formose, extraite de livres chinois, suivi d'un vocabulaire et d'une phraséologie formosans, qui démontrent que les habitans de Formose appartiennent à » la grande souche malaie qui est répandue depuis les îles de l'Océanique les plus proches de l'Amérique jusqu'aux côtes » orientales de l'Afrique.

[ocr errors]

12o. Origine du papier-monnaie. La plus ancienne spéculation financière imaginée par le ministère chinois pour faire face aux dépenses devenues trop fortes pour les revenus de l'État, date de l'an 119 avant l'ère chrétienne, et du règne de l'empereur Ou-ti, de la grande dynastie Han. A cette époque on introduisit les phipi ou valeurs en peau. C'étaient des pièces de peau de certains cerfs blancs qu'on nourrissait dans le parc intérieur du palais. Elles avaient un pied chinois en carré, et elles étaient ornées de peintures et de broderies extrêmement fines Chaque prince ou grand, et même les membres de la famille impériale qui voulaient faire leur cour à l'empereur, ou qui étaient invités à des cérémonies et à des repas dans le palais, étaient obligés de couvrir d'une de ces peaux la tablette qu'ils tenaient devant leur visage en présence du fils du ciel. Le ministre de la maison de l'empereur avait fixé le prix de ces phipi à 40,000 deniers, ce qui revient à peu près à 300 francs. Ils avaient cours pour ce prix dans le palais et parmi les grands; mais il paraît qu'ils n'ont jamais servi de monnaie parmi le peuple. » P. 377.

13o. Examen des historiens asiatiques, tiré de l'Asia polyglotta, et augmenté. Lettre de l'auteur à M. l'abbé Grosier sur quelques libertés que M. de Guignes fils s'est permises, et sur la véracité de l'histoire chinoise.

14°. Mots sanscrits comparés avec ceux des autres idiomes indo-germaniques, et avec les langues du nord de l'Asie.

« FöregåendeFortsätt »