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fera partie de la nouvelle édition, qui sèra ainsi enrichie d'une foule de pièces historiques inconnues jusqu'ici.

Cette collection, qui formera de 12 à 15 volumes in-8., chacun de 500 à 600 pages, grande justification, caractère neuf, est publiée par souscription et par livraisons de 2 vol. : la 2o. livr. va paraître (1).

Le prix de la souscription était de 6 fr. le vol. sur papier ordinaire, et de 12 fr. sur papier vélin. La souscription a été fermée le 1er avril 1823; dès lors le prix de l'ouvrage a été porté à 7 fr. 50 c. le vol. sur papier ordinaire, et à 15 fr. sur pap vélin.

N. B. Les éditeurs publieront, à la suite de la collection des Métnoires de Duplessis-Mornay, un recueil de fac simile de l'écriture des principaux personnages contemporains, formé sur les nombreuses pièces originales qui sont à leur disposition.

Nous donnerons sous peu une analyse des deux premières livraisons de cet important ouvrage.

360. MÉMOIRES DE J. DU CLERQ, imprimés sur les manuscrits du Roi, publiés, pour la première fois, par Frédéric, baron de REIFFENBERG, in-8., t. IV. Prix: 6 fr. Bruxelles; Arnold. Ce volume, outre le cinquième livre du texte de Du Clerq, contient la généalogie de Bourgogne, Anjou, Berry, Angoulême, suivies de celle de Croy; un morceau curieux sur cette maison, la liste des pontifes, rois, princes, grands feudataires, de 1448 à 1467, avec celle des chevaliers de la toison d'or, créés par Philippe-le-Bon. Une table des époques auxquelles pâques commença durant ces dix-neuf années, pour la concordance du vieux style avec le nouveau; la note et la table qui accompagnent l'extrait de Du Clerq dans la collection de Perin; enfin les Leçons diverses et le Glossaire. Le faux titre porte: Collection de Mẻmoires relatifs à l'Histoire des Pays Bas.

361. COLLECTION COMPLÈTE DES MÉMOIRES RELATIFS A L'HISTOIRE DE FRANCE, depuis le règne de Philippe-Auguste, jusqu'au commencement du 17°. siècle, avec des notices sur.

(1) Une appréciation plus exacte et un choix plus rigoureux encore des pieces récllement importantes, a porté les éditeurs à réduire cet ouvrage à 12 vol. seulement.

chaque auteur, et des observations sur chaque ouvrage ; par. M. PETITOT; tom. 39 et 40. Deux vol. in-8., ensemble de 52 feuill, Paris; Foucault.

362. HISTORISCH-POLITISCHE SchilderungEN. Tableaux historiques et politiques; par G.-E. PAULUS. In-8., tom. I. Prix: 3 fl. 24 kr. Heidelberg, 1823.

Ce volume traite de l'histoire de France, et contient les Mémoires suivans: La formation de la ligue sous Henri III, de 15741585; l'avènement de Henri IV et son plan de gouvernement en 1594; Histoire du général François de la Noue; sur le règne de Louis XIII, sous Concini, d'Ancre et Albert de Luynes, de 1610-1622; sur le ministère du cardinal de Richelieu, de 1624-1642; Maximes politiques de Richelieu; Esprit de la fronde; Parallèle des cardinaux Mazarin et de Retz, de 16441653. (Journ. gén. de la Litt. étrang., déc. 1823, pag. 362.) 363. ESQUISSES HISTORIQUES DES PRINCIPAUX Événemens de la RÉVOLUTION FRANÇAISE, depuis la convocation des États généraux, jusqu'au rétablissement de la maison de Bourbon;' par DULAURE, auteur de l'Histoire de Paris. 15°. livr., in-8. de 5 feuill., plus 5 pl. Prix: 3 fr. 50 cent. Paris; Baudouin frères.

364. LETTRES INÉDITES DU CHANCELIER D'AGUESSEAU, publiées sous les auspices de S. Exc. Monseig. le comte de Peyronnet, garde des sceaux de France, ministre-secrétaire d'état au département de la justice; par D. B. RIVES, directeur des affaires criminelles et des grâces au département de la justice. Deux vol. in-8. de 350 pag. chacun, avec une introduction de clxviij. Paris; 1823; imprim. royale.

L'histoire avait consacré la mémoire de d'Aguesseau en le représentant comme un des écrivains les plus purs, un des magistrats les plus illustres; mais il manquait, pour ainsi dire, à la gloire du chancelier d'être connu comme homme privé, et le recueil que nous annonçons est bien propre à remplir cette sorte de lacune dans la vie de d'Aguesseau.

Ces Lettres sont précédées d'une introduction où l'éditeur. retrace d'une main ferme l'histoire des parlemens en France, Il présente d'abord quelques généralités sur les moyens dont la justice était exercée au nom du roi dans les premiers jours de la

monarchie, et il résout un grand nombre de difficultés par la distinction trop contestée des deux conseils, le placitum generale et le placitum regium; l'un où étaient traitées les affaires d'état, et l'autre où se jugeaient les causes ecclésiastiques et civiles.

Les autorités dont il s'appuie prouvent irrécusablement que, par la constitution primitive de la France, le roi était le chef suprême de la justice et de l'armée. Nous ne suivrons pas l'auteur cherchant à dissiper les obscurités historiques dans la preinière et la deuxième race, montrant les gorlandes et les juges créant la distinction des pouvoirs; saint Louis fixant l'incertitude de notre législation par ses immortels Établissemens; ce grand prince faisant rentrer dans la classe des affaires civiles une multitude de cas où la force et l'arbitraire décidaient seuls, et appelant les formes protectrices au secours de la faiblesse : là se montre clairement la différence des assemblées générales et des cours judiciaires, des parlemens et des chambres des plaids : moins encore le suivrons-nous quand il fait voir évidemment qu'à mesure que l'autorité féodale perdait de sa puissance, l'action judiciaire devenait plus forte, et acquérait dé nouveaux droits mais nous ne pouvons nous dispenser de signaler l'innovation qui a le plus influé sur la forme des parlemens; on voit que je veux parler de l'ordonnance de 1319, par laquelle Philippe le Long rendit sédentaire le parlement, qui, jusque-là, avait été ambulant.

C'est dans cette circonstance que l'on fit la grande faute de donner à une autorité nouvelle un nom ancien. Les parlemens sédentaires n'étaient plus les parlemens, les assemblées générales ou états généraux, c'étaient de simples cours de justice; en leur conservant le nom, on créa cette foule de prétentions qui failiirent perdre plusieurs fois la monarchie. Mêlés à tous nos intérêts, suivant pendant cinq siècles les phases du pouvoir, invoqués lorsqu'ils étaient dociles à la voix du prince, rejetés par lui comme d'importuns conseillers, n'ayant aucune autorité fixe, prétendant à toutes, telle fut l'histoire des parlemens pendant cinq siècles. Pendant que d'Aguesseau fut à la tête de la magistrature, il montra une grande fermeté de principes que n'égalèrent pas ses moyens comme homme d'état. Mais qu'aurait fait celui-ci au milieu des brouillons qui formaient le conseil de la régence sous Louis XV? Le parlement, pendant tout le dix-huitième siècle,

offrit la preuve de l'incohérence de sa composition, et, quoique composé d'hommes dont les talens égalaient les vertus privées, ne présenta au pinceau de l'histoire aucun de ces traits qui commandent l'admiration ou appellent l'intérêt. A la suite de cette introduction, on trouve un essai sur la vie de la comtesse de Chastellux, par la marquise de la Tournelle, sa fille. Les anecdotes dont cet Essai est semé servent à éclaircir quelques points douteux de la vie de d'Aguesseau. BERTHEVIN.

MÉLANGES.

FOR THE YEAR

365. THE ANNUAL BIOGRAPHY AND OBITUARY 1824. Biographie et nécrologie annuelle pour l'année 1824, vol. VIII, in-8. de 473 p. Londres; 1824.

Cet ouvrage est divisé en deux parties; la première renferme des mémoires étendus sur des personnages célèbres, morts dans les années 1822 et 1823, au nombre de 20. Ces mémoires se suivent sans aucune classification particulière. La seconde partie, imprimée en caractères plus fins, contient des articles biographiques abrégés, et par ordre alphabétique, de toutes les personnes mortes en 1823, qui ont acquis quelque célébrité. Dans les mémoires de la première partie, il s'en trouve sur madame Radcliffe, Dumouriez, Jenner, l'acteur Kemble, M. Ricardo, le poëte Robert Bloomfield, l'amiral Keith, le comte de St.-Vincent, etc. Il nous semble que l'ouvrage de la même nature qui se publie chaque année en France, l'emporte sur l'ouvrage anglais par l'abondance et l'exactitude des renseignemens, de même que l'Annuaire historique de M. Lesur est actuellement très-supérieur à l'Annual register qui s'imprime en Angleterre.

W.....R.

366. ANNUAIRE NÉCROLOGIQUE, etc.; par A. MAHUL; 3°. année, 1822; in-8.; 1823; de 352 pages.

Cet ouvrage est par ordre alphabétique et divisé en deux parties, en partie nationale et en partie étrangère. Sans rétracter l'éloge donné à cet ouvrage dans l'article précédent, on doit reprocher à l'auteur trop peu d'impartialité, et il a copié trop souvent ses jugemens dans des écrits contemporains, qui sont ou des panégyriques ou des satires.

W.....R.

367. NOTICE Nécrologique sur Bruguière de Sorsum; in-8°. d'un quart de feuille. Imp. de Plassan; Paris; 1823. (Voyez le Journ. Asiat., octobre 1823.)

Le baron Bruguière de Sorsum, mort à Paris, le 7 octobre 1823, était l'un des fondateurs de la Société asiatique de Paris, It était connu dans la littérature par un discours en vers intitulé le Voyageur, qui, en 1807, disputa le prix au concours de l'Académie française; par divers morceaux traduits de lord Byron ou de Southey; par une traduction française du drame indien intitulé Sacontala, et de la comédie chinoise intitulée Lao-seng-eul. Il a laissé en manuscrit divers ouvrages très-curieux, qui verront sans doute le jour.

368. PETER DER GROSSE ALS MENSCH UND REGENT, Pierre-leGrand représenté comme homme et comme souverain; par B. BERGMANN; in-8., tom. I; Koenigsberg; 1823.

Quoiqu'il existe déjà plusieurs biographies du premier empeur de Russie, M. Bergmann a cru devoir en faire une nouvelle, pour laquelle il a consulté beaucoup d'ouvrages russes; sous le rapport politique, ceux-ci donnent pourtant peu d'éclaircissemens. L'auteur peint d'une manière intéressante l'état de barbarie qui régnait en Russie avant l'avénement de Pierre. Les revenus publics ne se montaient qu'à 2 millions de roubles. Les synodes avaient prohibé comme un péché, de se couper la harbe. Sous Pierre, ce fut un délit de ne pas la couper. Les classes de la société étaient distinguées par le nombre de chevaux de poste qu'elles avaient le droit d'employer; il y avait des nobles à 4, à 6, à 8, à 10 chevaux de poste. Le vol d'une ruche se punissait de la même peine que le viol exercé sur la femme ou la fille d'un boïar; pour les meurtres, on composait avec les familles offensées, comme au moyen âge. On était si peu instruit en Russie de ce qui se passait dans le reste de l'Europe, que la cour adressa, en 1667, une dépêche au roi d'Espagne mort depuis deux ans. Ce que l'auteur dit des voyages de Pierre, est, pour la plus grande partie, connu depuis long-temps; il ne pa raît même pas avoir profité de tous les matériaux que lui fournissaient les ouvrages publiés à l'étranger. D.....G..

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