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de profondes vallées qu'habitent des tribus séparées les unes des autres, et connues seulement au monde par leurs méfaits contre les voyageurs ou leurs incursions contre leurs voisins. Tel est le caractère général du pays et de ses habitants.

Les tribus et le pays que nous avons à décrire maintenant se présentent sous des caractères tout différents. Ce sont des plaines généralement sablonneuses, coupées çà et là de collines peu élevées, désertes en quelques endroits, dans d'autres mal cultivées, nues, ouvertes, et habitées sur leur plus grande étendue par des pasteurs nomades. Répandus sur un espace considérable, les Afghans de l'ouest sont trop éloignés les uns des autres pour avoir les vices qu'engendre toujours une grande agglomération de population, ou pour être déchirés par les discordes intestines qui en sont la suite. Chaque tribu promène ses troupeaux dans de vastes plaines, dans des pâturages qui souvent n'ont pas de maîtres, que ne lui dispute aucune tribu rivale et même souvent aucune tribu voisine. De même chacune de leurs petites sociétés agricoles fixée sur les bords d'une rivière les cultive, isolée de toute autre population agricole; et dans son sein elle n'a à redouter aucune discorde intérieure, certaine qu'elle est d'avoir toujours des terres abandonnées à offrir aux nouveaux arrivants ou à l'augmentation de sa population. Cette rareté de la population, en retardant le développement des arts d'une civilisation raffinée, empêche aussi le dévelop pement des vices qu'on trouve toujours dans les pays populeux, et conserve aux Afghans de l'ouest une simplicité primitive, qui nous reporte aux premiers âges du monde, aux récits des saintes Écritures.

Le trait le plus saillant qui distingue les Afghans de l'ouest de ceux de l'est, c'est la proportion considérable des pasteurs. Leur lieu de campement pour l'été s'appelle Ilak et pour l'hiver Kishlâk, deux mots que les Afghans et les Persans ont empruntés aux Tartares. Les tentes des

Afghans sont de feutre noir et grossier, comme celles des Persans, et s'appellent Kizdhi dans le dialecte des Afghans, Stahtchadar en persan, et Karaoui en turc. Tous ces mots veulent dire tentes noires. Les tentes des tribus qui voyagent peu sont toujours plus grandes et meilleures que celles des tribus très-mobiles.

Il ne faudrait pas conclure de ce qui vient d'être dit que tous les Afghans de l'ouest sont pasteurs, au contraire. Quoique les pâturages occupent un espace beaucoup plus considérable que les terres cultivées, cependant le nombre des habitants des villes ou des cultivateurs est en réalité plus grand que celui des peuplades errantes.

Certains cantons de leur pays, surtout autour des villes, sont aussi bien cultivés que les terres d'aucun autre pays du monde; dans ceux éloignés de toute ville on rencontre aussi des parties très-bien cultivées; et même dans les régions les plus désertes on trouve encore des terres où la charrue a passé.

Le pays des Dourânis s'étend sur un espace d'environ quatre cents milles de long, et d'une largeur moyenne de cent vingt à cent quarante milles.

Il est borné au nord par la chaîne du Paropamisus, qu'habitent les Eimåks et les Hazârehs; à l'ouest par le grand désert salé de la Perse; au sud par la chaîne du Kodja Amrân, qui le sépare des Câkers; à l'est enfin il confine au pays des Ghildjis. Toute cette étendue de terrain est presque égale à l'Angleterre proprement dite; mais il va sans dire qu'elle est infiniment moins peuplée.

Les Dourânis s'appelèrent Abdâlis jusqu'au temps où Ahmed Shah, sur le rêve d'un saint personnage, changea leur nom en celui de Dourânis, et prit lui-même le titre de Shah Douri Dourân. Ils sont partagés en deux grandes branches: celle de Zirak et celle Pundjpau; mais aujourd'hui ces. distinctions sont de peu d'usage. Celle de Zirak est cependant de beaucoup la plus illustre. De ces branches sortent neuf rameaux, dont quatre ap

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partiennent à Zirak, et cinq à Pund- déjà trop puissant. Ils habitent la chaine

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Les Populzis ont eu jusqu'à ces dernières années l'honneur de fournir des souverains à l'Afghanistan. La famille royale est sortie de la petite fraction des Saddozis, qui a longtemps été le Khân-khaïl (famille princière) des Populzis et de tous les Dourânis. Il est probable que les Saddozis sont la plus ancienne branche de toute la tribu.

Les Populzis habitent la partie inférieure de la vallée de la Ternak ; d'autres sont fixés à Candahar et une nombreuse émigration; motivée sans doute par des querelles politiques, a fondé jadis une colonie à Moultan dans le Pendjab. Le reste des Populzis habite dans le pays montueux au nord de Candahar. Les calculs les plus modérés des indigènes portent leur nombre à douze mille familles. La plus grande partie est vouée aux travaux de l'agriculture.

Après les Populzis, la branche la plus illustre est celle beaucoup plus nombreuse des Barakzis, qui dans ces derniers temps a aussi produit des souverains. Elle habite le pays au sud de Candahar, la vallée d'Urghessân, les bords de l'Helmend, et les plaines brûlantes que traverse cette rivière. Ceux qui habitent près de Candahar ou sur les bords immédiats de l'Helmend sont agriculteurs; mais la plus grande partie des Barakzys se compose de pasteurs nomades.

Ils ne comptent pas moins de trente mille familles.

Les Atchikzis ne sont qu'un rameau des Barakzis, détaché du tronc par Ahmed Shah pour affaiblir un clan

des Kodja Amrân; ils sont exclusivement pasteurs et pillards.

Les Allekozis ne comptent pas plus de dix mille familles, sont surtout agriculteurs, et sont séparés des Nourzis par l'Helmend.

Les Nourzis sont aussi nombreux que les Barakzis; mais fixés dans le désert, sur la frontière du sud-ouest, ils ne font pas une aussi grande figure Presque tous sont pasteurs, et constamment en guerre avec leurs voisins les Beloutchis.

Les Alizis qui comptent quinze mille familles sont surtout agriculteurs.

Les Iskhâkzis, voisins du désert de l'ouest, se partagent à peu près par moitié entre l'agriculture et la vie des pasteurs nomades.

Les Khouganis et les Makous sont de petits clans qui n'ont pas de terres à eux et vivent au milieu des autres tribus, ou à Candahar.

En somme, la population Dourânie s'élève au moins à huit cent mille âmes.

Les institutions des Dourânis different essentiellement de celles des autres tribus, quoiqu'il soit certain que dans l'origine elles ont été fondées sur les mêmes principes.

La différence paraît surtout résulter des rapports particuliers des Dourànis avec le souverain, et des obligations militaires sous lesquelles ils tiennent leurs terres. Le roi est le chef héréditaire de la tribu, et aussi par conséquent son chef militaire. Les autres tribus doivent bien à la vérité un service militaire à la couronne; mais ce n'est qu'une innovation introduite longtemps après qu'elles avaient conquis et cultivé leurs terres sans le secours d'aucune puissance extérieure; tandis que les terres des Dourânis leur furent données sous condition de service militaire, et que leur principal titre à la possession est un don du roi. Tout leur territoire avait été conquis par Nadir Shah, et il ne leur fut rendu que sous la condition de fournir un cavalier par charrue; condition dont les rois afghans

ont hérité après l'expulsion des Persans. Les officiers de cette cavalerie sont aussi les magistrats civils du pays, et il en résulte que le pouvoir réel des sirdars Dourânis est plus grand que celui des chefs des autres tribus, appuyé comme il est sur les richesses et le crédit qu'ils tirent de leur position à la cour, où tous les grands emplois sont exclusivement aux mains des Douranis.

Cette nombreuse tribu se compose, avons-nous dit, de pasteurs et d'agriculteurs. Les villages de ceux-ci ont ordinairement quatre rues aboutissant à une grande place située au centre. Souvent une pièce d'eau, et toujours un bassin, orne cette place; c'est là que les jeunes gens se rassemblent le soir pour se livrer à leurs exercices guerriers, et les vieillards pour jouir de ce spectacle, pour causer des exploits de leur jeunesse ou des affaires et de la politique.

Les maisons sont en briques cuites ou séchées au soleil, et cimentées avec de la boue mêlée de paille hachée. Les toits sont quelquefois en terrasse sur des charpentes, mais le plus souvent se composent de trois ou quatre petits dômes en briques, car le bois est trèsrare dans ce pays. La plupart des maisons n'ont qu'une chambre de vingt pieds de long environ sur douze de large. De la maison d'habitation dépendent deux ou trois autres bâtiments construits exactement de la même manière, et destinés au bétail, au foin, à la paille, aux instruments d'agriculture. La plupart des maisons ont en avant une sorte de cour, ou d'espace réservé, dans lequel se tient la famille pendant la belle saison. La chambre est tendue de Gallims (espèce de tapis de laine) sur lesquels on étend des pièces de feutre pour s'asseoir. Les villages sont ordinairement entourés de vergers où l'on trouve tous les fruits de l'Europe, dans des enclos de mûriers, de peupliers, de platanes, etc. Il n'y a que peu de boutiques dans ces villages, et elles ne sont jamais tenues par des Afghans, mais on y trouve toujours un charpentier, un forgeron,

et au moins une mosquée, souvent plus d'une. Le mollah qui la dessert recoit de chaque habitant une contribution de grains, sans compter ce qu'il gagne en apprenant à lire aux enfants. Ordinairement on voit sur la place du village une grande maison commune, où les habitants s'assemblent pour leurs affaires et pour leurs plaisirs.

Les plus riches font cultiver leurs terres par des Bazgars (métayers), ou par des journaliers, ou enfin par des esclaves. Ils se réservent la surveillance des travaux, et en cas de besoin mettent la main à l'œuvre. Les pauvres se font souvent les métayers des autres; mais ils travaillent rarement à la journée, condition qui appartient surtout aux Tadjiks, ou aux Hamsâyehs afghans.

Une notable partie de la population agricole vit dans des tentes de feutre noir: mais pour cela elle ne sort pas de ses terres, et ne change de domicíle que pour trouver selon la saison des sites plus agréables, ou pour être toujours présente sur le lieu des travaux.

Presque tous les villages sont bâtis près du château d'un khan. Ces châteaux sont enfermés dans des murs de peu d'épaisseur, et qui servent plutôt à isoler les habitants qu'à les défendre. Ils sont de forme carrée, et sur les côtés s'élèvent les bâtiments d'habitation. L'espace libre au milieu est une cour nue ou quelquefois un petit jardin; mais les véritables jardins, les troupeaux de chevaux et de chameaux sont toujours en dehors. A l'une des portes se trouve toujours le Mihman Khaneh, ou maison des hôtes, dans lequel logent les voyageurs, et où les gens du village viennent causer avec les étrangers et apprendre les nouvelles.

Les Tadjiks sont très-nombreux chez les Dourânis, mais, non plus que les Hamsâyehs, ils ne payent aucune taxe, ni ne sont soumis à l'esclavage où les Yousoufzis ont réduit leurs fakirs; on ne les considère pas comme des égaux, mais l'idée que les Dourânis ont de leur propre supériorité repose sur le sentiment qu'ils ont de la noblesse de leur origine ou de leur cou

rage, plutôt que sur aucun avantage légal.

Les Hamsayehs vivent tranquillement au milieu des Dourânis; et comme ils n'arrivent jamais chargés de richesses, ils ont toujours plus à se louer de leur hospitalité qu'à se plaindre de leur rapacité.

Les pasteurs Dourânis habitent principalement le pays montagneux entre Hérat et le Séistán, et les vastes plaines du sud. On les trouve souvent mêlés à la population agricole, comme aussi on rencontre des agriculteurs au milieu des nomades. Tous ces pasteurs vivent dans des Kizhdis ou tentes noires. Ces tentes ont ordinairement de vingt à vingt-cinq pieds de long, sur dix ou douze de large et huit ou neuf de hauteur. Elles sont portées sur trois ou quatre piliers qui dessinent l'arête du toit, lequel s'abaisse des deux côtés jusqu'à quatre ou cinq pieds de terre. L'espace intermédiaire est fermé par un rideau qui descend du bas du toit, et vient s'attacher sur le sol à des piquets. Tout l'édifice se compose d'un feutre grossier quelquefois simple et quel quefois double, qui donne un excellent abri contre la pluie; les fils grossiers dont il se compose s'enflent aux premières gouttes d'eau et deviennent bien vite imperméables. Cette tente coupée par un rideau donne deux appartements, l'un pour les hommes et l'autre pour les femmes. Tous les pasteurs, même les plus pauvres, outre cette tente en ont encore une autre pour leur troupeau. Une tente comme celle que nous venons de décrire coûte environ deux tomans, ou à peu près cent francs.

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Les campements se composent de dix à cinquante tentes, rarement de plus on les plante sur une ou deux lignes, suivant leur nombre ou la nature du terrain. La tente du Malek est toujours au milieu de la ligne. A l'ouest du camp est un espace réservé, dont les limites sont marquées avec des pierres et qui sert de mosquée; à quel que distance on voit souvent une tente destinée aux étrangers.

Tel est l'ordre de leurs campements d'hiver, lorsqu'ils se rapprochent des lieux où sont déposées les provisions destinées à nourrir les troupeaux pendant la mauvaise saison. Mais au printemps, lorsque l'herbe est partout abondante, les pasteurs se dispersent sur tout le pays, campent par deux et trois tentes, partout où ils trouvent un lieu qui les séduit. Le plaisir avec lequel les Dourânis parlent des heureux jours passés à cette époque de l'année est un sentiment si vif chez eux, qu'il faut les avoir entendus pour y croire. D'ailleurs si petits que soient ces campements, si perdues que paraissent ces retraites au fond d'une vallee, sur le bord de quelque ruisseau, il ne faut pas croire pour cela que leurs heureux habitants y vivent dans une solitude complète. D'autres camps sont à peu de distance, et l'on se donne des rendez-vous pour chasser, pour causer, pour danser ensemble. Quelquefois aussi on y reçoit la visite d'un marchand ambulant, d'un musicien errant, ou d'un voyageur qui vient demander un abri sur la foi des mœurs hospitalières de leurs propriétaires, et qui paye sa bienvenue par le récit de ses aventures et des nouvelles qu'il a apprises dans ses courses.

Les Douranis ne vont jamais armés, si ce n'est en voyage: alors ils portent un sabre persan et un fusil à meche, rarement un bouclier. Les gens riches ont une cotte de mailles, des carabines avec batterie à pierre, des pistolets, des lances. Quelquefois leur fusil est armé d'une longue baïonnette. Les Dourânis n'ont de querelles ni entre eux, ni avec leurs voisins, si ce n'est sur la frontière du sud-ouest : aussi les seules occasions qu'ils aient de montrer leur vaillance, c'est dans les guerres nationales, où ils se sont toujours montrés au premier rang et parmi les plus braves. Sous ce rapport ils jouissent d'une réputation sans égale dans l'Afghanistan.

Les Dourânis sont très-religieux. Il n'y a pas de village ni de campement où l'on ne voie un mollah; et cependant ils sont très-tolérants, même pour

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les Shiites. Les hommes et les femmes vivent et mangent ensemble dans l'intérieur de la famille, mais dans les fêtes ils sont toujours sépa

rés. Les hommes se rassemblent souvent à la mosquée, au Houdjra, au Miman-khaneh, pour y fumer, causer, parler des petits événements de leur société ou s'occuper des affaires politiques. La chasse à cheval, le tir au fusil sont encore des divertissements qu'ils aiment passionnément, et c'est chez eux surtout qu'on se livre à ces exercices guerriers, qu'on s'amuse à tous ces jeux qui occupent une si grande place dans la vie des Afghans de l'ouest. Ils dansent presque tous les soirs et ils ne se réunissent jamais sans chanter, ni sans écouter le récit de quelqu'une de ces histoires romanesques et merveilleuses qui plaisent tant aux Asiatiques. A tout prendre; on doit dire que cette tribu vit heureuse, et c'est incontestablement aussi celle de tout l'Afghanistan qui a le plus de vertus.

Comme dépendantes des Dourânis, nous mentionnerons les deux tribus des Baraïchis et des Terin, qui habitent le pays de Shorâbak et la vallée de Péshin, à l'ouest et au sud des Dourânis. Leurs mœurs sont absolument semblables à celles de leurs voisins, auxquels ils sont d'ailleurs unis par les liens du sang.

5. Les Ghildjis.

Le pays des Ghildjis forme au milieu de l'Afghanistan un parallelogramme, dont les grands côtés de l'est à l'ouest ont environ cent quatre-vingts milles de long et les petites côtés quatre-vingt-cinq milles. Au nord il est borné par la chaîne du Paropamisus, à l'est par le Kohistân et les Berdou rânis dont nous avons déjà parlé, au sud par la chaîne des monts Soliman, à l'ouest par le pays des Dourânis.

Toute cette contrée s'étend sur une terrasse fort élevée au-dessus du niveau de la mer; l'hiver y est très-long, et aussi froid que dans le nord de l'Europe; l'été n'y est pas beaucoup plus chaud qu'en France. Les deux villes

de Ghazna et de Caboul sont situées dans ce pays.

Les Gildjis étaient jadis la plus célèbre des tribus de l'Afghanistan. Au commencement du dernier siècle, cette tribu avec ses seules forces conquit toute la Perse et vainquit les armées de la Porte Ottomane. Après une lutte acharnée, le troisième roi Gildji de la Per se fut expulsé par Nadir Shah; mais cependant quelques fragments de la tribu restèrent dans le pays, où ils ont peut-être encore jusqu'à ce jour conservé leur indépendance. Ils habitent la province de Kerman. Il y a aussi dans le pays des Usbeks des corps Ghildjis, qui y jouissent d'une haute réputation; ce sont probablement des tribus déportées à Bokhara par Nadir Shah, ou bien des émigrés volontaires qui se sont éloignés lors de l'abaissement de leur tribu. Les Ghildjis semblaient avoir accepté la supériorité des Douranis élevés sur leurs ruines, mais les derniers événements qui se sont passés dans l'Afghanistan tendent à faire croire que les Ghildjis songent aujourd'hui à reconquérir la suprématie. Ce sont les Ghildjis qui au mois de novembre 1841 ont donné le signal de l'insurrection dans laquelle sir A. Burnes, sir W. MacNaghten et l'armée du général Elphinstône ont péri.

Les Ghildjis qui représentent la tribu la plus nombreuse de l'Afghanistan, comptent au moins cent vingt mille familles et un million d'habitants. Ils sont divisés en deux grandes branches principales de Torân et de Bourhân, qui se subdivisent elles-mêmes en huit branches secondaires,

Les Ghildjis de l'ouest jusque sous le méridien de Ghazna ressemblent beaucoup aux Dourânis, mais cette ressemblance s'efface à mesure qu'on avance vers l'est. Ceux de l'est different complétement des Dourânis et même ceux des environs de Caboul sont très-différents de ceux qui habitent plus au sud.

Le gouvernement intérieur des Ghildjis a très-peu de rapport avec celui des Dourânis; la perte du pou

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