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APPENDICE

Rectifications et additions.

Page 46, note, ligne 1, lire Tractatus au lieu de Fructatus.

Page 119, note, ligne 1, lire: pertractatum au lieu de pertractantum.

Page 226, note, ligne 2, lire Vsevolod-Danewsky.

:

Page 370, ligne 7, lire: Le 20 mai 1850.

ligne 15, lire atteint en 1853.

note 3, ajouter - V. aussi Tatischew, La

:

rupture diplomatique entre la Russie et la Turquie en 1853, dans l'Istoritscheski Vestnik (Messager historique), janvier 1892, p. 155.

Page 371, ligne 13, ajouter :- Une fois la Palestine conquise par les Croisés, le patriarche grec quitta Jérusalem et y fut remplacé par un patriarche latin. Constantinople devint alors la résidence des patriarches grecs de Jérusalem, et ce, pendant toute la durée du royaume de Jérusalem, dont Godefroy de Bouillon avait été le fondateur. Le retour dans la Ville sainte ne leur fut possible

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qu'après sa conquête par Saladin qui leur confirma tous les droits et privilèges qu'Omar avait accordés aux Grecs (1).

Page 372, ligne 13, ajouter : —Nous lisons, en effet, à l'article 33 du traité en question, (Capitulation) que « les religieux francs qui, suivant l'ancienne coutume, a sont établis dedans et dehors de la ville de Jérusalem, <«< dans l'église du Saint-Sépulcre, appelée Kamama, ne a seront point inquiétés pour les lieux de la visitation. <«< qu'ils habitent, et qui sont entre leurs mains, lesquels « resteront encore entre leurs mains comme par ci« devant, sans qu'ils puissent être inquiétés à cet égard, « non plus que par des prétentions d'imposition ; et s'il «<leur survenait quelque procés qui ne pût être décidé a sur les lieux, il sera renvoyé à ma Sublime-Porte... (2).

Page 372, ligne 23, ajouter :-La Monarchie de juillet, pas plus que la Restauration, ne protesta contre les droits et privilèges des Grecs; mais il n'en fut pas de même sous la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte qui chercha, dès son arrivée au pouvoir, comme Président de la République Française, à se ménager l'appui du

(1) V. Tatistcheff, op. cit., p. 154.

(2) Recueil des Traités de la France, publié sous les auspices de S. Ex. M. Drouyn de Lhuys, par M. de Clercq, Paris, 1864, tome I, p. 31. V. aussi, Testa, Recueil des Traités de la Porte Ottomane avec les puissances étrangères. Paris, 1864, tome ler, p. 196 où le mot Kamama est imprimé Kamamal.

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clergé de France. Il se souvenait en outre des traditions de Napoléon Ier qui, tout en poursuivant la réalisation de ses projets et de ses plans sur l'Occident, avait eu les yeux sur l'Orient, qui était pour les Etats européens une pomme de discorde.

Aussi, le 28 (16) mai 1850, le général Opic, alors ambassadeur de France à Constantinople, fut-il chargé de remettre à la Porte une note réclamant, suivant les termes de l'article 33 du traité de 1740, le retour à l'état de choses précédent, en d'autres termes, la remise du grand Temple de Bethléem aux moines latins, ainsi que des grottes de la Nativité et de Gethsemanė, de la pierre de la Sainte Onction, des sept grottes de la Vierge au Temple du Saint-Sépulcre. Il demanda en outre pour les catholiques le droit de rétablir dans la grotte de Bethléem l'étoile en argent qui y avait brillé jusqu'en 1847, d'y remplacer les saintes images, en un mot d'y être les seuls maîtres. Le soin de réparer la coupole du SaintSépulcre leur serait également accordé pour qu'il leur fût possible de remettre les choses en l'état où elles étaient avant l'incendie de 1808. L'ambassadeur s'engageait en outre à prouver que tous ces lieux saints avaient appartenu, jusqu'en 1740, aux catholiques (1).

Le marquis de Lavalette, comme successeur du général Opic à l'ambassade, renouvela les réclamations de la France au printemps de 1851.

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Page 386, ligne 16, lire personnalité au lieu de volonté.

Page 389, ligne 14, ajouter: - Au cours d'une soirée donnée par la grande duchesse Hélène Pawlowna, le 28 décembre 1852 (9 janvier 1853), l'Empereur Nicolas s'approcha de l'ambassadeur d'Angleterre et lui dit toute la satisfaction qu'il avait éprouvée en apprenant la formation définitive du nouveau ministère anglais. II ajouta que, selon lui, ce cabinet aurait longue durée, et ayant montré une bienveillance toute particulière pour' lord Aberdeen qui en était le chef, il continua en ces termes : « Vous savez combien je suis disposé en faveur de l'Angleterre et je vous renouvelle ce que je vous ai dit déjà en maintes occasions : j'ai toujours désiré voir nos deux pays unis par des relations d'intime amitié et je suis persuadé qu'ils ne feront rien pour les rompre. Il y a un certain temps que vous êtes ici et vous devez reconnaître que fort peu de questions nous divisent. Au fond nos intérêts sont presque partout les mêmes. »

Sir Hamilton Seymour déclara partager l'avis de son auguste interlocuteur et fit seulement observer que si un désaccord était récemment survenu entre l'Angleterre et la Russie, seule la question de la reconnaissance de Napoléon III en avait été la cause.

« Cette dénomination, (Napoléon III) - répondit l'Empereur, demande de trop longues explications pour que

j'en parle ce soir; mais il me serait agréable de vous exprimer ce que j'ai à vous dire sur ce point. Aussi je vous prierai de venir à moi un de ces matins, à l'heure où je serai libre. Je vous le redis: Il est d'une extrême importance que nos deux gouvernements, c'est-à-dire l'Angleterre et moi, moi et l'Angleterre, nous nous trouvions dans les meilleurs rapports. Cela n'a jamais été aussi utile qu'à cette heure. Transmettez mes paroles à lord John Russell. Si nous partageons les mêmes vues, je ne crains pas l'Europe occidentale. Quant à la Turquie, c'est une autre question. Ce pays est dans une situation difficile. Il peut, par suite, nous causer bien des embarras. Mais il est temps de nous quitter.

Sa Majesté serra alors la main de l'ambassadeur qui, voulant profiter d'une occasion aussi propice pour éclaircir une question d'une haute importance, demanda ȧ l'Empereur s'il ne lui permettrait pas d'ajouter un mot. —‹ Certainement, reprit l'Empereur, de quoi s'agit-il, parlez. L'ambassadeur avoua que des événements récents avaient vivement impressionné le gouvernement anglaiset exprima l'espoir que Sa Majesté voudrait bien par quelques mots dissiper les craintes qui s'étaient élevées au sujet de la Turquie. L'Empereur fit alors entendre qu'il n'avait pas à expliquer les préparatifs militaires qui avaient lieu dans le midi de la Russie, et, aprés quelque hésitation, dit d'une voix décidée: affaires de Turquie sont dans un tel état de désorganisation que ce pays menace ruine. Son effondrement serait un grand malheur ; aussi importe-t-il beaucoup que l'Angleterre et la Russie en viennent à un accord com

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