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plusieurs conséquences neuves à tous égards; qu'il en est même quelques-unes que j'ai éclaircies ou rectifiées, et qui m'ont donné des procédés de pratique dont on ne s'était pas avisé jusqu'ici.

J'ai envisagé la musique tantôt comme une langue (1), tantôt comme une branche de physique expérimentale, à laquelle devait s'appliquer l'analyse. J'ai démontré qu'elle renferme une science utile au développement de nos facultés intellectuelles, qu'on y peut mettre la logique en action, comme partout ailleurs, et que l'éducation de la jeunesse doit désormais s'en ressen tir, comme de toute autre étude qui enseigne à raisonner; qu'on peut la placer à côté des sciences exactes en même temps que des arts d'imagination, parce qu'on y peut faire l'analyse du chant avec la même précision, la même évidence, qu'on fait en chimie celle de l'air... Oui, sans doute, n'est-il donc des faits que pour la vue? n'en est-il pas pour l'ouïe, n'en est-il pas pour tous les sens? Or, s'il est vrai que l'esprit n'ait qu'une manière de raisonner, qu'une manière de se conduire sur toutes sortes de sujets, comme les jambes n'ont qu'une manière de mar

(1) Je dis comme une langue sarante ou grammaticale, comme une algèbre, si l'on veut, non comme une langue poétique à laquelle donnerait lieu l'étude de cet art considéré dans ses rapports avec les passions du cœur humain. On sent bien que ceci n'était pas de mon sujet.

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cher sur toutes sortes de terrains, il s'en suit qu'après avoir étudié la musique à la manière des sciences, qu'après avoir exercé son esprit sur ce genre de faits, de la façon qu'il doit s'exercer sur tout autre, un élève en sera réellement plus propre à porter ailleurs ses méditations, et que, pour lui, chanter à livre ouvert, écrive sous dictée, ne sont que les moindres fruits qu'il retirera d'une étude ainsi dirigée.

Si le public accueille mon ouvrage; s'il y reconnaît un peu de cette utilité que j'ai voulu y mettre à côté de l'agrément; si la jeunesse trouve du plaisir à être instruite par ma méthode, et si elle accorde enfin à la musique ce nom d'art d'agrément qu'elle lui a si long-temps contesté, ce sera là ma plus douce récompense.

FIN.

ALPHABÉTIQUE ET ANALYTIQUE

DES MATIÈRES

CONTENUES DANS CET OUVRAGE.

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A.

ACCORDS: classification des accords contenus dans la gamme, pages 44, 224. Erreur qui peut naître de certaines successions d'accords, p. 44. - Comparaison des accords par superposition, p. 55. et suiv. Leur transformation de majeur en mineur, et vice versâ, P. 79. L'impression prolongée d'nn accord est suffisante pour changer le ton ou le mode, p. 81. Division des accords en harmonie, p. 151.

ACOUSTIQUE: branche d'étude mieux placée en mu sique qu'en physique, p. 140 et suiv.

mesure

AIRS l'élève arrive en peu de temps à lire avec ceux que dessine la baguette sur l'échelle à solfier, p. 39. , p. 39. — Dès-lors il se sent en communication de pensées avec le maître, p. 41. La lecture des notes n'est que la conséquence de ce premier fait, p. 48. Airs qui participent de deux tons différens,

P. 52.

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ALPHABET : il y a autant d'alphabets que de tons. On chante à tous les alphabets sur le modèle de celui d'ut, p. 83. — L'élève de la nouvelle méthode les possède tous, p. 149. Progression de ses idées dans

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l'usage qu'il en fait, ibid. et suivantes.

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qui surviennent à un ton ou à un alphabet quelconque par le déplacement de la tonique, p. 88 à go.

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ARITHMÉTIQUE : l'arithmétique de l'œil, comme celle de l'oreille, bornée au nombre trois, p. 195.

AUGMENTÉS (INTERVALLES): leur génération, p. 93. Fa si n'est pas une quarte augmentée, ce n'est qu'une quarte majeure, p. 96.

P.

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usage

B.

dans l'étude de la

mesure

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BAGUETTE: grand moyen matériel de la nouvelle méthode, p. 190. Son usage dans l'étude de l'intonation, 31 et suiv. Son p. 163, 176, 190 et suiv.-Désavantage des notes auprès des coups de baguette, p. 33. Qu'elles en sont la conséquence immédiate, p. 48. Comment la baguette marque les dièses et les bémols, p. 65. — Chant à deux baguettes servant à l'étude de l'harmonie, P. 152.

BASSE : étude de ses mouvemens sous un chant proposé, p. 151. Moyen de faire cette étude, p. 152. et suiv. La basse est-elle indispensable pour déterminer le ton? p. 155 à 162. Basse chiffrée a besoin d'améliorations, p. 151.

-

BECARRE: signe iuutile, p. 66 et suiv., et p. 115

note.

BÉMOLS: voy. DIESBS.

C.

CHIFFRES : ne sont ni but ni moyen dans la nouvelle méthode, et toutes les opérations de l'école se peuvent faire sans eux, p. 48, note. Ils offrent une écriture commode et curieuse, mais non pas nécessaire, p. 49.

- Dans ce cas, ils ne représentent plus des nombres à l'esprit, mais seulement des syllabes de gamme, p. 50. - Employés dans les tableaux des coupes du temps, aux pages 179 et suiv., ils sont les indices des notes noires, et le lecteur y doit restituer ces notes, p. 200. Pourquoi la notation par chiffres répugnerait davantage aux joueurs d'instrumens qu'aux musiciens vocalistes, p. 209 et suiv. Cette écriture nous vient de J.-J.; mais il y fallait faire de notables modifications la rendre usuelle, p. 210 et suiv. Motif de J.-J. pour pour tout écrire en ut, p. 212. La nouvelle méthode

détruit ce motif, ibid.

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CHRONOMETRE description de cet instrument, p. 217 et suiv. Double graduation de son échelle, p. 218 et suiv. Raison de préférer la graduation centésimale, p. 222.

CLEFS

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toutes les clefs réduites à deux dans l'étude, p. 46. L'élève n'a de prédilection pour aucune, p. 47. Lire à une clef non armée, p. 105. Les récitatifs sont dans ce cas, 106. - Rapport des clefs aux diverses octaves du piano, p. 108. Comment des clefs différemment armées peuvent concourir au même ton par l'exécution, p. 139 et suiv.

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-

COMMA est une seconde diminuée, p. 95. Il est le tiers de la seconde mineure, et la moitié de la quantité d'un dièse ou d'un bémol, ibid., note.

COMPLEMENS D'INTERVALLES: ce que c'est, p. 46. — Le majeur est complément du mineur, p. 74. Le maxime du minime, p. 94.

CORDES SONORES: dans quel rapport il faut abréger leur longueur pour les faire passer successivement de l'état de bémol à celui de bécarre et à celui de dièse, p. 123, note.

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