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TABLE

DES ARTICLES DE CE CAHIER.

Philologie, Ethnographie et Linguistique.

Pages.

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DES SCIENCES HISTORIQUES, ANTIQUITÉS, PHILOLOGIE.

PHILOLOGIE, ETHNOGRAPHIE ET LINGUISTIQUE.

Sur la

334. VON DER FORM DER HEBRÆISCHEN POESIE etc. forme de la poésie hébraïque; avec un Traité sur la musique des Hébreux; par J. L. SAALSCHUETZ, 1 pl. et 2 feuilles de notices. Gr. in-8° de xvi et 385 pp.; prix, 3 thal. Koenigsberg, 1825; Unzer. (Allgem. Repertor., de Beck; 1826, Vol. 1er, cal. 2, p. 124.)

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Plusieurs essais ont été faits pour déterminer la structure du mètre de la poésie hébraïque, sans qu'il y ait encore des résultats absolument satisfaisans. L'auteur de l'écrit que nous annonçons a fait de nouvelles recherches sur cette matière. Après avoir examiné dans son introduction les 4 opinions dominantes et relatives à la question : si les Hébreux ont suivi un système métrique dans leurs vers, question fréquemment agitée depuis l'époque des Pères de l'Église, il passe à la critique des ouvrages qui peuvent servir à confirmer ou à infirmer l'existence d'un système métrique dans les vers hébraïques. Il paraît être prouvé que les Hébreux se sont servis de trois pieds dans la structure de leurs vers: du trachée, du spondée et du dactyle. L. D. L.

335. DE Epistolarum quas Spartani atque Judæi invicem SIBI MISISSE DICUNTUr, veritate, Dissertatio; par H. J. Ern, PALMER. 36 p. in-4°. Darmstadt, 1828; imprim. de Will.

Dans le 1 er livre des Machabées on lit une lettre d'Arée ou Darcus, roi de Sparte à Onias, grand-prêtre des Juifs, et une autre lettre que Jonathas écrivit dans la suite aux Spartiates, pour leur rappeler les anciennes liaisons entre les deux peuples. Flave Josephe rapporte les mêmes lettres, mais en d'autres mots. Le 1er livre des Machabées donne enfin la réponse des Spartiates à la lettre de Jonathas. Cette correspondance a paru suspecte à beaucoup d'auteurs. M. Palmer cherche à

prouver

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que

re

les objections élevées contre l'authenticité des lettres entre les Juifs et les Spartiates ne sont pas assez fortes ponr nous les faire rejeter comme interpolées. On a objecté, par exemple, que la 1 lettre des Spartiates est écrite en dialecte, non pas dorien, mais alexandrin. A cela, M. Palmer répond que le livre des Machabées a été originairement rédigé en hébreu ; la traduction grecque qui en a été faite dans le dialecte alexandrin, a dû nécessairement rendre dans le même dialecte la lettre de Sparte. Selon la conjecture de l'auteur, cette lettre a dû être écrite par Arée Ier, roi de Lacédémone, à Onias Ier, à l'époque où Démétrius Poliorcète, vainqueur d'Athènes, pressait le Péloponèse, et où les peuples de cette péninsule avaient intérêt à susciter à ce peuple autant d'ennemis en Asie qu'ils le pouvaient. L'opinion de l'auteur est soutenue avec beaucoup d'érudition. Nous ferons observer que le gymnase de Darmstadt fournit chaque année, à l'occasion des examens publics, une dissertation intéressante. Nous avons rendu compte de celles qui ont paru les années précédentes, et que M. Dilthey, directeur du gymnase, a eu l'attention de nous faire parvenir. Nous désirerions que les autres établissemens savans d'Allemagne suivissent cet exemple.

1.

D-G.

336. I. SELECT SPECIMENS OF THE THEATRE OF THE HINDUS, translated from the original sanscrit. By Horace HAYMAN-WILSON. 3 vol. in-8°. Calcutta, 1827.

337. II. CHEFS-d'oeuvre du tTHÉATRE INDIEN, traduits de l'original sanscrit en anglais par M. H. H. WILSON, et de l'anglais en français par M. LANGLOIS, 2 vol. in-8°. Paris, 1828; librairie orientale de Dondey-Dupré.

Cet ouvrage était attendu avec impatience par tous ceux qui s'occupent de littérature. Une collection de drames indiens, antérieurs à tout notre théâtre moderne, était faite pour attirer l'attention du monde savant. Quel vaste champ pour la critique que ces pièces antiques qui viennent appuyer ou affaiblir des théories anciennes ou modernes ! Quel intérêt particulier doivent présenter ces écrits dont les auteurs ne paraissent pas avoir eu pour modèles les grands-maîtres de la scène grecque! La curiosité, depuis long-temps excitée par la publication du drame de Sacontală, peut maintenant se satisfaire, grâce aux travaux du sa

vant secrétaire de la Société asiatique du Bengale, de M. Wilson. Son ouvrage, traduit en français par M. Langlois, comprend une préface suivie d'un traité fort détaillé sur le système dramatique des Indiens, puis la traduction de six drames entiers et l'analyse de vingt-trois autres. Chacun des six drames est précédé d'une dissertation savante sur l'âge et l'auteur de la pièce, et suivi d'un résumé. De plus, un grand nombre de notes donnent des éclaircissemens nécessaires pour l'intelligence de quelques passages. Le traducteur français a jugé à propos d'abréger et de restreindre ces différentes introductions; il a aussi, pour la commodité du lecteur, rédigé une table alphabétique qui contient une notice de tous les noms propres de villes, de provinces, de personnages cités dans l'ouvrage : travail extrêmement important, qui, dans l'état actuel de nos connaissances sur l'Inde, doit être d'une utilité qui s'étendra encore à d'autres écrits que celui pour lequel il a été exécuté.

Les six drames dont cet ouvrage offre la traduction entière, sont: 1o le Mritchtchacatí ou le Chariot d'enfant. Une courtisane devient amoureuse d'un Brahmane, et dédaigne pour lui les vœux d'un jeune prince, qui l'assassine. Le Brahmane est accusé du meurtre et condamné à mort. Il marche au supplice : en ce moment reparaît la courtisane, qui, heureusement couservée, vient sauver son amant et confondre son accusateur.

2o Vieramorvasí, ou le Héros et la Nymphe. Le prince Pourouravas, épris de la belle Ourvasî, nymphe de la cour d'Indra, perd subitement cet objet de son amour. Sa raison s'égare ; il redemande à toute la nature celle qui lui a été ravie, et ne retrouve le bonheur qu'en retrouvant celle qu'il adore.

3o Málati et Madhava, ou le Mariage par surprise. Deux jeunes gens, destinés secrètement l'un à l'autre, conçoivent réeiproquement une passion traversée par la volonté du roi, qui veut marier l'amante à son favori. Une prêtresse de Bouddha s'intéresse à leur amour et parvient à les unir à l'insu du prince. Un nouvel incident sépare les jeunes époux, qui enfin se retrouvent, miraculeusement sauvés des dangers qu'ils ont courus tous les deux.

4o L’Outtara Ráma tcharitra, ou suite de l'histoire de Rámu. Ce prince, vainqueur de Râvana, ravisseur de son épouse Sîtà, vit heureux dans son royaume, quand une rumeur injurieuse

s'élève contre cette épouse chérie : il l'exile pour obéir à son peuple, mais il ne peut s'empêcher de pleurer celle qu'il a ainsi sacrifiée. Dans son exil, elle est accouchée de deux fils, qui plus tard rencontrent leur père: Sità, hautement justifiée, revient auprès de son époux, qui retrouve le bonheur domestique auquel il avait renoncé.

5o Le Mondrá Rákchasa, ou l'Anneau du ministre. Un Brahmane, pour se venger d'un prince, a renversé une dynastie, et élevé sur le trône un roi qu'il protège. Il veut se donner pour successeur le ministre mème de l'ancien roi, et implore, pour arriver à ce but, la ruse, l'espionnage, tous les moyens enfin auxquels d'autres ont recours pour se maintenir en place.

6o Ratnávali, ou le Collier. C'est une intrigue de sérail menée par un ministre, qui veut donner à son prince une seconde épouse. Il l'introduit sous un nom supposé auprès de la reine : · le roi la voit et en devient amoureux ; la reine, jalouse, veut éloigner sa rivale. Un collier que porte celle-ci la fait reconnaître pour la fille d'un prince puissant. La reine alors consent à partager avec elle le cœur de son royal époux.

L.

338. I. QUELQUes mots sur le BRAJ-BHAKHA; par M. GARCIN de TASSY. (Journ. asiat.; nov. 1826, p. 274.)

339. II. QUELQUES LIGNES SUR LES FRUITS ET LES FLEURS DE L'HINDOSTAN, extraites de l'Araïch ï Mahfil, et traduites de l'Hindostani par le même. (Ibid.; août 1827, p. 94.)

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340. III. A NECDote relative au Braj-bhakha, traduite de l'Hindostani par le même. (Ibid.; déc. 1827, p. 298.)

No1 et 3. Le Braj-bhakha est le langage (bhakha en sanscrit) des Hindous du pays de Braj, c. à d. du canton situé entre Delhi et Agra, et révéré par ce peuple comme étant le lieu de l'incarnation de Wichnou sous la forme de Krichna. Mathoura est le chef-lieu du Braj, qui renferme de plus les villes de Brindaban et Gokoul, les états du Rajah de Bhartpour et la montagne de Govardhan. Le Braj-Bhakha est parlé aussi dans le Goaliar, autour du fort de ce nom. On le parle encore dans les pays de Baïswara, Bhadawan, Bundelkhund et Antar-Bad, mais moins purement que dans le Braj et le Goaliar. Il a paru à Calcutta, en 1811, des Principes généraux d'inflexion et de conju

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