Sidor som bilder
PDF
ePub

(les étoiles de l'Ourse) autour de ma tête; leurs lances sont déchiquetées, leurs flèches tout emmêlées 1. »

دست : quelques-uns lisent بنات نعش Apres

واراز

La photographie que j'envoie est aussi nette que l'original même 2.

Autour du grand arceau qui est au fond de la cour on lit un passage du Coran 3. Quant à la bizarre inscription koufique qu'on a prétendu lire au-dessus, elle n'a jamais existé que dans l'imagination de son inventeur, un khodjah de Siwâs, que j'ai eu peu de peine à convaincre de mensonge1.

5° Au-dessus du portail de la Geuk Médresseh, tout en haut, l'inscription déjà publiée par M. Cl. Huart, no 65, p. 89.

6° Au-dessous de la précédente, immédiatement au-dessus de la porte d'entrée, l'inscription publiée par M. Cl. Huart, no 66, p. 89. On n'a reproduit que la dernière ligne :

ici

[ocr errors][merged small][merged small][merged small]

Les quelques lettres qui occupent l'espace vide à la fin du distique me paraissent devoir être lues

3 Cf. Cl. Huart, no 62, p. 87.

Ibid., no 63.

excepté lui (Dieu)».

Je tiens à signaler ce détail, c'est que les mots algo all Mi

La même inscription est répétée sur la fontaine de marbre qui est à gauche de la porte.

Au fond de la cour on voit une inscription, que j'ai signalée plus haut, composée de quatre lignes dont deux en koufique. Mais les pierres sur lesquelles elle avait été gravée semblent avoir été rassemblées au hasard, sans ordre, en sorte qu'il est impossible d'en tirer un sens quelconque.

7° Au-dessus de la porte de la médresseh dite Biroudjiah:

بنا هذه المدرسة الثانيه (3) فى ايام سلطان الاعظم غـيـات الدنيا. ودار الفتح كيخسرو بن قلج ارسلان خـلـد الله مـلـكـه

العبد الضعيف

المحتاج الى رحمة ربه الغفور المظفر الدين بن هيبت الله غفر الله له ولوالديه ولجميع المسلمين في شهور سنه سبعة

وستمايه

[ocr errors]

qui figurent, dans la copie qui m'avait été fournie, après le nom de Qylydj-Arslan, ne se retrouvent pas dans celle qui a été relevée par M. Grenard et doivent être supprimés. L'importance de cette formule pieuse est d'ailleurs nulle au point de vue du sens de l'inscription. En revanche, la lecture du nom de l'architecte, qui me semble très bonne, complète utilement les renseignements historiques qu'on a pu recueillir sur les monuments seldjouqides. Tandis qu'à Qonya, c'est un architecte syrien de Damas qui est appelé à construire la mosquée d'Alâ-eddìn Kéï-Qobâd Ier, à Siwâs

<< Cette médresseh, la deuxième (?), a été construite sous le règne du sultan auguste Ghiyâth eddounya w'èd-dîn, le victorieux, Keykhosraou fils de Kylydj-Arslân (Dieu perpétue son règne!), par l'humble serviteur qui implore la clémence de son Maître le Miséricordieux, Mouzhaffer oud-dîn, fils de Heibet-oullet 2. Dieu lui pardonne à lui et à ses père et mère, ainsi qu'à toute la communauté musulmane! dans les mois de l'année 6073. »

Le quatrième mot est très douteux, Au lieu de

المباركة je lirais presque plus volontiers الثانيه

Cette dernière inscription est, si je ne me trompe inédite.

c'est un Grec (Kadoïdvvns « Calojean ») qui élève le Geuk-Medressé; son nom est à rapprocher de celui de Kaloùs ou Kaloul, fils de 'Abdallah, que portent deux monuments de Qonya (Epigraphie arabe, no 36, p. 65, et 49, p. 76). (C. H.)

«la revivifiée ».

1 Peut-être & «la stable» ou 2 Lecture douteuse (C. H.). 3 Au lieu de x, qui serait d'ailleurs incorrect, je lis distinctement sur la photographie que M. Grenard a envoyée au Président de la Société, la «année 670». Par conséquent cette date, au lieu de correspondre au règne de Kéï-Khosrau Ier, fils de 'Izz-eddîn Qyłydj-Arslân II, nous fait descendre jusqu'à celui de Ghiyâth-eddîn Kaï-Khosrau III, fils de Rokn-eddîn Qylydj-Arslan IV, de 663 (1264) à 681 (1282), sur lequel on peut consulter mon Epigraphie arabe, p. 66. Le caractère de la décoration de ce monument ne peut d'ailleurs nous reporter qu'à la fin du XIII° siècle, au déclin des Seldjouqides de Roûm; elle se distingue par son air maniéré et recherché, ses arabesques capricieuses, ses entrelacs qui donnent l'impression d'une toile d'araignée; c'est l'art de la fin d'une belle époque, lorsque l'artiste cherche à produire du nouveau et tombe dans les formes baroques. (C. H.)

NOTICE

SUR

TROIS OUVRAGES EN TURC D'ANGORA

IMPRIMÉS EN CARACTÈRES GRECS,

PAR

M. CLÉMENT HUART.

Mon savant et aimable collègue à l'École des langues orientales vivantes, M. E. Legrand, possède dans sa bibliothèque trois volumes in-4° imprimés à Venise au commencement du XIX° siècle, en caractères grecs, mais en langue turque. Ils se rattachent à la littérature spéciale destinée à ces Grecs orthodoxes d'Asie Mineure, qui, placés sous la domination des Seldjouqides depuis le xII° siècle et entourés de populations de langue turque, n'ont pu conserver la leur, moins heureux que leurs congénères de la côte asiatique de l'Archipel, et l'ont échangée, par la suite des siècles, contre celle qui régnait dans ce milieu. Ils parlent donc le turc, mais comme ils ne lisent pas l'alphabet arabe, ils l'écrivent avec les caractères grecs, dont la liturgie et les livres de prières

ont conservé la connaissance dans les écoles et les familles. His lisent encore le grec, mais ne le comprennent plus; ils comprennent le turc, mais ne le lisent pas. Les trois ouvrages sur lesquels je désire attirer l'attention de la Société ont été rédigés pour répondre aux besoins spirituels de cette communauté conservée sporadiquement au milieu de territoires habités depuis longtemps, presque exclusivement, par des musulmans.

Voici les titres de ces trois ouvrages, avec leur transcription en caractères turcs et leur traduction en français :

Νο Ι.

Παχάρι Χεγιὰτ, | γιάνια, ἀζὶζ σσεχὶτ ὀλαν, || Μάρτυρος λαριν νακλιετή. | Άγιος Εὐςάθιος, Άγιος Νικό λαος, Άγιος Δημήτριος, βὲ Γεώργιος σεν Νακλιετλερὶ, βὲ Σελτὰν Βαλλητολλαχὴν Σελατολλὰχ ἰτζηνὲ Σακὴν ὀλτεγε. βὲ ταχὴ κεσὲρ Ικτιζαλὶ τζανὰ κιφαετλέ Να κλιετλέρ. | Τεφσὶρ ὀλευμέςερ, || Σάπικα Αγκαρα Μητροπολουτοῦ, | Ατάλλιαλου Σεραφείμ Ρακιπλέν, | Βὲ Σίμτι κίνε ἰκιντζὴ κερὲτ, Άγιον Όροσλε Αμπαλῆ Ζαχα ρίανην | ἠμτὰτ Κεβετίϊλεν Πασμαγιᾶ βεριλτεῖ. βὲ χέρ κιμ | ὀχέρσα ἔτζ τερὰ ὁ Θεὸς Συγχωρήσει ντεγέ. | Μιλλετιμιζέ Μεχαπετλερὶ ιτζήν. βὲ Ανατόλ | ἐτραφινὰ ἰσσὴκ, σσαὺκ ὀλμὰκ ιτζήν. ‖ βὲ Ρεχανὶ Νερ γιαϊλμὰκ ἰτζήν. | φως ́. Βενετικτὲ, Πασμαϊᾶ βεριτεῖ. 1806. | Πατησσαχὴν ἰζνήγιλεν. | Παρὰ Νικολάῳ Γλυκεῖ τῷ ἐξ Ιωαννίνων.

« FöregåendeFortsätt »