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Agréez, sire, l'hommage de mon attachement respectueux et des voeux sincères que je ne cesse de former pour le bonheur et pour la gloire de V. M. J. et R.

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Monsieur mon frère, Les événemens heureux qui rappellent V. M. sur le trône de ses ancêtres excitent l'intérêt général de l'Europe, mais ils intéressent d'une manière bien plus particulière les souverains qui se sont alliés pour la plus juste des causes, et qui bénissent aujourd'hui la Providence d'avoir couronné leurs efforts. C'est pour vous exprimer ces sentimens, sire, que j'ai l'honneur de vous envoyer mon Lieutenant-Général de.. Rendez vous aux voeux de vos peuples, revenez bientôt dans votre capitale, et daignez vous convaincre qu'il ne manque au bonheur de la . que la présence de son roi. Le moment où il me sera permis d'offrir de vive voix à Votre Majesté mes sincères félicitations sera un des plus beaux de ma vie. Je suis, avec la plus haute considération et un atta. chement inviolable,

Monsieur mon frère,

A

le.

de V. M.

le bon frère

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...

Monsieur mon frère et cousin, En lisant dans la lettre de V. M. l'expression des sentimens qui l'animent, je me suis doublement félicité d'être devenu le gage d'une réconciliation durable et sincère entre la . . . . et les souverains magnanimes qui n'ont voulu triompher que pour répandre des bienfaits. Cet éloge est particulierement dû à V. M. dont les braves armées ont montré une si grand constance dans les dangers, une si noble modération dans la victoire. J'ai déjà donné à monsieur le comte de les assurances de la vive sensibilité avec laquelle je recevais les témoignages d'amitié que me donnait V. M. mais il me tarde de les lui renouveller de vive voix ainsi que celle de l'attachement inviolable avec le quel je suis,

Monsieur mon frère et cousin

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Monsieur mon frère, J'ai l'honneur d'envoyer à V. M. le Général de .... avec la présente pour lui parler des vifs regrets que j'éprouve de ne pouvoir lui porter en personne mes félicitations sincères sur son heureuse arrivée dans son royaume. Une indisposition, sire, me force de remettre le moment où il me sera permis de parler à V. M. des voeux que je n'ai cessé de former pour son bonheur et pour celui de son auguste famille. Une union intime entre la... et la... après tant d'années de malheurs devient aujourd'hui l'objet de mes plus chères espérances. Je me flatte que V. M. voudra bien les partager avec moi, et permettre à mon fils le prince royal de lui présenter demain l'hommage de son dévouement, et de lui réitérer en mon nom l'assurance de mon attachement inaltérable et de l'amitié constante avec laquelle je suis,

Monsieur mon frère,

C

. . . . le ...

....

de V. M. le bon frère

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....

Monsieur mon frère, Je remplis un devoir bien agréable pour moi en annonçant à V. M. mon arrivée à Quoique le bonheur de me trouver après une si longue absence dans le sein de ma famille ait rempli mon coeur des plus délicieuses sensations, il n'a pu éffacer le souvenir de mon séjour à B . . . . pendant lequel V. M. m'a donné des preuves inestimables de son amitié. Je suis persuadé que V. M. me fera la justice de croire que je suis, on ne peut pas plus reconnaissant, et ce serait ajouter à toutes ses bontés, que de me fournir l'occasion de lui donner des preuves de mon dévouement et de la considération distinguée avec laquelle je prie Dieu, qu'il vous ait dans sa sainte et digne garde.

D

....

le

....

de V. M.

le bon frère

XIII.

LETTRES MINISTERIELLES TOUCHANT DES NÉGOCIATIONS,

Lettres échangées entre les ministres des affaires étrangères de France et de la Grande-Bretagne lors des négociations entamées le 26 de Mars 1761, et rompues le 20 Sept. de la même année.

Première lettre du Duc de Choiseul à M. Pitt.

Versailles, le 26 de Mars 1761.

Monsieur, le roi mon maître, en s'unissant aux sentimens de ses alliés, pour parvenir, s'il est possible, au rétablissement de la paix générale, m'a autorisé d'envoyer a V. Exc. le mémoire ci-joint qui concerne uniquement les intérêts de la France et de l'Angleterre, relativement à la guerre particulière des deux couronnes. Le roi a lieu d'espérer que la manière franche avec laquelle il propose de traiter avec S. M. britannique, ôtera toute méfiance dans le cours de la négociation, si elle a lieu, et engagera S. M. britannique à faire connaître au roi ses sentimens véritables, soit sur la continuation de la guerre, soit sur la conclusion de la paix, ainsi que sur les principes d'après lesquels on doit opérer pour procurer ce bien aux deux nations. J'ajouterai à V. Exc. que je suis en même tems autorisé à l'assurer que relativement à la guerre qui concerne le roi de Prusse, les alliés du roi mon maître sont décidés à traiter leurs intérêts, dans le futur congrès, avec la même simplicité et la même franchise que je puis assurer à V. Exc, de la part

de la France, et qu'en conservant ce qui est dû à leur dignité, à leurs propositions et à la justice, ils apporteront dans la négociation toutes les facilités que leur humanité leur inspire pour le bonheur général de l'Europe.

Le roi mon maître et ses alliés ne doutent pas qu'ils ne trouvent les mêmes sentimens dans le coeur de S. M. britannique et de ses alliés. Je regarde comme un bonheur pour mon ministère d'avoir été l'organe de sentimens aussi heureux, qui me fournissent l'occasion d'assurer V. Exc. de la considération distinguée avec laquelle j'ai l'honneur d'être,

Votre

très-humble et très - obéissant Serviteur.

le duc de Choiseul.

Lettre de M. Pitt à M. le duc de Choiseul.

Londres le 8 d'Avril 1751.

Monsieur, le roi mon maître m'a autorisé d'envoyer à V. Exc., avec la promptitude qui s'est trouvée possible, le mémoire ci-joint, en réponse de celui du 26 du mois passé, fait par ordre et au nom du roi très - chrétien, concernant uniquement les intérêts de l'Angleterre et de la France, relativement à la guerre particulière des deux couronnes, lequel était joint à la lettre de V. Exc. de même date, qui m'a été remise par Mr. le prince Gallitzin.

S. M. a fait connaître ses sentimens véritables sur l'ouvrage salutaire de la paix, avec la franchise que S. M. très chrétienne a desirée, et dont elle a donné l'exemple; le roi mon maître de son côté, ne souhaitant rien plus que d'ôter, par la sincérité de son procédé toute méfiance dans le cours de la négociation.

J'informerai de même V. Exc. que c'est avec grande satisfaction que le roi a appris que V. Exc. est autorisée à assurer que relativement à la guerre qui concerne le roi de Prusse, les alliés de S. M. T. Ch. sont décidés à traiter

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