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pagnie, rue St.-André-des-Arcs, no 46. 4 vol. in-8o de plus de 400 pages chacun, bien imprimés, sur beau papier, (1802). Prix, 24 fr., et 28 fr. franc de port.

Il a été tiré quelques exemplaires de cet ouvrage sur papier vélin, figures. Prix, 42 fr., et 52 fr. franc de port.

Voyage en Suisse et en Italie avec l'armée de Réserve ; par l'auteur de l'Anglais cosmopolite, et de la traduction des Abrégés de l'histoire grecque et romaine de Goldsmith. Nouvelle édition, an II (1802). Chez Moutardier, imprimeur-libraire, quai des Augustins, n° 28. Un volume in-8°. Prix, 3 fr., et 3 fr. 75 centimes franc de port.

Le Jardin des racines grecques, mises en vers français, avec un traité des prépositions et de la prononciation du grec moderne; un tableau des verbes inusités et primitifs, pour servir de supplément aux dictionnaires grecs ; et un Recueil alphabétique de mots français tirés de la langue grecque, dans lequel on s'est appliqué à rassembler quantité de termes appartenans soit à la grammaire, soit à la rhétorique, soit à la nouvelle nomenclature des poids et mesures. Nouvelle édition considérablement augmentée, par J. B. Gaill, professeur de littérature grecque au Collège de France. Tome VII de la collection in-12. Prix, 2 fr. 50 cent., relié en parchemin. A Paris, chez l'auteur, au Collège de France.

NOTES DES RÉDACTEUR s.

لله

1. La nécessité où nous nous sommes trouvés de donner place à plusieurs annonces qui ne pouvaient être différées, nous a forcés de renvoyer au numéro prochain, les articles Variétés, Sociétes littéraires et Politique.

2. Plusieurs de nos Abonnés ayant desiré connaître l'auteur d'un mémoire qui a été inséré dans le numéro dernier sous ce titre : De la Lumière, considérée comme puissance motrice de la vie des végétaux, et comme source unique et matérielle de leurs couleurs; nous somines autorisés à leur annoncer que ce mémoire est du C. Louis - Etienne COUTURE, pharmacien.

ERRATA du N° 4. Fautes essentielles à carriger.

Page 243, ligue 8. N. B, GUICHARD, lisez le nom sans les lettres N. B. qui ne sont pas celles de l'auteur.

Même page, ligne 12, au lieu de: Au ciel qui forma Locke, lises : Au siècle qui forma Locke, etc.

De l'Impr. de la Ve PANCKOUCKE, rue de Grenelle, N° 321, F. G.

A

LA DÉCADE

PHILOSOPHIQUE, LITTÉRAIRE

ET POLITIQUE.

AN XI de la République Française. Ier TRIMESTRE. 30 brumaire.

PHYSIQUE.

ESSAI sur les attractions moléculaires; par C. L. SAMSON MICHEL. Chez Calixte Voland, libraire, quai des Augustins, no 25.

CET ouvrage, dont le titre n'annonce qu'une recherche particulière sur un point de physique, embrasse la physique toute entière. Ce n'est pas seulement un ouvrage nouveau ; c'est un ouvrage neuf.

L'auteur n'a jamais pu concevoir que la nature eût des lois différentes pour les corps que nous appelons grands, et pour ceux que nous appelons petits, en réglant tout l'Univers sur nos minces proportions. Il pense au contraire, que la loi générale de la nature doit être la même pour tous les corps, sans distinction aucune ; et si cette loi est celle de l'attraction newtonienne, elle doit s'appliquer aux petits corps ainsi qu'aux grands: car il n'y a aucune raison pour que cette loi change à un certain degré de l'échelle infinie des êtres, plutôt qu'à tout autre. Ainsi nous avons tout lieu de croire que l'attraction se règle constamment et de la même manière sur les masses et les distances des corps ; et toutes les fois que l'expérience nous offre des phénomènes qui paraissent s'écarter de la loi An XI. 1 Trimestre. X

commune, nous devons l'attribuer au changement des circonstances dans lesquelles les corps se trouvent,'plutot qu'à un bouleversement de la loi générale.

Le premier dessein de l'auteur a donc été de rechercher comment l'attraction newtonienne peut s'appliquer aux petits corps; et il a reconnu que si toutes les recherches précédentes des physiciens sur le même sujet, n'ont produit aucun résultat satisfaisant, c'est qu'ils ont toujours mal posé la question. Tantôt ils comparent ensemble les attractions de deux molécules isolées, tantôt ils comparent les attractions réciproques d'une molécule et d'une grande sphère. Il fallait comparer les attractions de deux molécules en présence d'une grande sphère pour avoir le véritable état de la question: car tel est indubitablement celui des molécules, prises deux à deux, de tous les corps qui existent à la surface de la terre, et qui font la matière de nos expériences.

L'auteur a cru devoir envisager son objet sous ce point de vue.

It considère d'abord l'état de deux molécules situées à la surface de la terre, dans une situation parallèle à cette surface: et il voit que leurs attractions favorisées par celles du globe, doivent paraître plus fortes qu'elles ne le seraient, si ces molécules, abandonnées à elles-mêmes, suivaient les lois ordinaires de l'attraction newtonienne.

Lorsque les mêmes molécules sont placées dans une si→ tuation verticale, celle qui est plus proche de la terre, étant attirée par ce globe plus fortement que la molécule la plus éloignée, l'attraction de ces molécules est contra, riée ; elle devient moindre que l'attraction, en raison inverse du quarré des distances; elle peut se réduire à zéro, et même dégénérer en répulsion. Une seule formule algébrique renferme tous ces cas, et les offre aux yeux par

sa construction.

Cette perturbation des attractions propres de ces deux molécules, est d'autant plus grande, que le corps troublant est plus considérable, ou que les molécules out moins de

masse. Par conséquent les mêmes molécules doivent se repousser et s'attirer, suivant qu'elles se trouvent placées à la surface d'un corps plus ou moins grand, ou d'une plus grande ou moindre densité, et une aggrégation de semblables molécules serait, suivant les circonstances, dans un état d'expansion, de fluidité ou de consolidation.

De-là l'auteur infère que la petitesse des molécules dont nos fluides aériformes sont composés, suffit pour rendre raison de leur expansion habituelle, et de l'élasticité qui en est la suite. Il donne à cette occasion, une explication simple et neuve de l'élasticité des corps. Celle des fluides aériformes se met en jeu par la comparaison qui en raps proche les molécules, celle des corps consolidés, par un effet contraire. Dans l'un de ces cas, la répulsion est contrariée; dans l'autre, c'est l'attraction.

Cette théorie est commune à tous les corps soit solides, soit fluides, sans en excepter le calorique ni la lumière. On conçoit aisément que le fluide dont les molécules sont les plus subtiles que l'on connaisse, étant jeté sur le plus grand corps connu, doit, suivant ces principes, être dans la plus grande expansion connue.

L'expansion dépend, comme on le voit, toutes choses étant égales d'ailleurs, de la disproportion qui existe entre la densité du globe attirant et la densité propre des molécules attirées, densité que l'auteur appelle leur densité moléculaire, afin de la distinguer de la densité du corps solide ou fluide auquel elles appartiennent. Il recherche quelle est l'influence de la densité sur les attractions des molécules égales en volume, et quelle est en général la distance à laquelle deux de ces molécules commencent à se repousser, dans le cas où ces molécules sont assez petites pour que leur diamètre soit considéré comme nul en comparaison du diamètre de la terre, de même que le diamètre de l'orbite annuelle de la terre est comme nul, en comparaison de la distance des étoiles au soleil.

Cette recherche le mène à divers résultats dont voici le plus important. Deux molécules de même dimension, situées

perpendiculairement à la surface de la terre, se repoussent nécessairement, à moins que leur densité moléculaire ne soit au moins huit fois aussi grande que la densité moyenne du globe terrestre ; d'où il suit : e;

1°. Que tout corps homogène, dont la densité molécu laire n'excède pas au moins huit fois la densité moyenne de la terre, est ici-bas dans l'état de fluide aériforme. 2o. Que deux courans du même fluide doivent se re pousser.

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3o. Que deux courans de fluides qui s'attirent, appartiennent à des fluides différens.

Enfin, puisque les expériences électriques, galvaniques et magnétiques présentent des attractions et des répulsions entre des fluides qui se rencontrent, l'auteur regarde comme démontrée l'existence du double fluide dans toutes ces expériences.

Il tâche ensuite d'expliquer les phénomènes électriques par la décomposition de ce double fluide d'une manière nouvelle, en assimilant l'action que la bouteille de Leyde exerce sur le fluide électrique, à celle que le verre exerce sur la lumière, dont il est le crible naturel; et il expose comme de simples conjectures quelques idées qui lui sont propres sur l'électricité, sur l'aimant, et sur le fluide galvanique.

Il s'étend un peu sur la nature et sur les propriétés de la lumière, et il recherche la cause de la diverse réfrangibilité des rayons colorés. Il la fait dépendre de la diversité de leur densité moléculaire, ainsi que de leur vertu caléfactive (non qu'il les regarde comme échauffans par eux-mêmes, mais seulement en ce qu'ils développent le calorique des corps qu'ils touchent); et sa théorie le mène à des conséquences parfaitement conformes aux faits résultans des dernières expériences d'Herschell sur le même sujet.

On trouve encore dans le même ouvrage une notation fort simple pour les affinités positives et négatives, à l'aide de laquelle l'auteur parcourt une suite de combinaisons

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