Manuel d'un cours de chimie par C. J. B. Bouillon-La- grange. Les Veillées du Château, par madame De Genlis. - Annuaire statistique du dép'. de l'Isère.-Histoire de la papauté.-Elisa Bermont, Fénelon, tragédie, par M. J. Chénier, (Extrait. ) 546 Revue litteraire. De l'optilogue. L'okigraphie méthodique. Les quatre - - 561 et suiv. Epitre à un homme de lettres, retiré en Lorraine, par Lefèvre, Théâtre Louvois. Le Portrait de Cervantes, ou les Morts rivaux, 117 Reflexions sur divers Spectacles, 311 Sar la déclaration de guerre des journalistes contre les principaux théâtres de Paris, 368 Théâtre Français de la République. Début de madlle, Georges Weymer, 504 Téâtre de la Porte St.-Martin. Les Jeux d'Eglé, VARIÉTÉ S. --- 565 566 567 Liste des EXTRAIT d'observations du C. Cadet-de-Vaux, sur la qualité sulphureuse des vins de cette année · Observations du C. Isoré, sur le rapport du C. Larochefoucault Liancourt, concernant le plantage des blés. antiquités envoyées au premier Consul, par le roi de Naples, 118 et s. Séance publique de l'Institut national du 20 vendémiaire. Ecole de Pontoise pour la destruction des Taupes.-Observations sur l'extrait de l'histoire générale des mathématiques inséré dans ce journal.-Lettre au sujet de la musique d'une chanson de Métastase attribuée à 7.7. Rousseau. Sur deux chansons arabes insérées dans la Décade, No 25, an 9.-Sur une pièce nouvelle du C. Picard, donnée à Louvois, 181 et suiv. Observations sur la nécessité de l'immersion des semences dans les tems de sécheresses, par le C. Cadet-de-Vaux. Sur le portrait de l'amiral Keith. - Origine du vers Indocti discant et ament meminisse periti. tableau de Phèdre, par le C. Guérin, Séance de rentrée du collège de France.-Lettre du C. Reynier qui annonce s'occuper d'une histoire de l'agriculture.-Lettre du C. Jouyneau-Desloges, sur les compagnies d'assurance pour les incendies.-Autre sur une erreur géographique commise par le C. Châteaubriand.-Autre du C. Godefroy, sar son okigraphie, -- Eloge du 247 370 441 et suiv. Notice sur Custines, fils, par le C. Lemaitre. — Extrait d'une observation sar ane femme qui a avalé une grande quantité d'épingles, par le C. Silvy-Remarque sur les œuvres de Larochefoucault, marquis de Surgères, par le C. Jouyneau-Desloges, Mâchoire d'une espèce de Mammifère, trouvée dans les carrières de Montmartre.-Associés étrangers de l'Institut national nommés dans la séance da 2 frimaire. — Réclamation du médecin Tourdes, sur la découverte de la susceptibilité galvanique de la febrine du sang. Note sur deux frères de la race des hommes porcs-épics, 507 et suiv. Sar les pierres tombées des airs.-Observation du C. Jouyneau-Desloges, sur de frait du cornouiller.-Procédé pour guérir l'enflure des bestiaux, par le C. Sonnini. - Annonce d'une traduction complette des comédies de Plaute, par le C. Levée-Costenoble.-Acquisition faite par le premier Consul, de trois des meilleurs tableaux du Salon, 569 et suiv. SOCIÉTÉS DES SCIENCES, ARTS ET BELLES-LETTRES. Notice de la séance publique de l'Académie des sciences, arts et belies-lettres de Dijon, 252 Programme de la Société des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, 377 Société philotechnique, ANNONCES. 508 LIVRES nouveaux, 57, 124, 192, 254, 313, 379,446, 510, 574 Proclamation du premier Consul aux habitans de l'Helvétie, 727 334 Fin de la Table du premier Trimestre. REP.FK LA DÉCADE PHILOSOPHIQUE, LITTÉRAIRE ET POLITIQUE AN XI de la République Française. 1er TRIMESTR 10 vendémiaire. SCIENCES. ESSAI sur l'art d'observer et de faire des expériences; deuxième édition, considérablement changée et augmentée; par JEAN SENEBIER, membre associé de l'Institut national, etc. Trois vol. in-8°. Genève, an X. A Paris, chez Fuchs et Pougens. TOUTES les fois que j'ai commencé une étude quelconque, frappé des idées nouvelles qui se présentaient en foule à mon esprit, et n'apercevant point toute l'étendue de la science, j'ai cru au bout de peu de tems l'avoir parcourue toute entière ; mais à mesure que je faisais de nouveaux pas, je sentais que j'étais plus loin du but. Il me semble que bien des personnes se sont fait la même illusion; heureux ceux qui savent en revenir comme l'auteur de l'ouvrage que j'annonce! Il y a vingt-cinq ans que le C. Senebier commença sa carrière littéraire en publiant l'Art dobserver; depuis lors il n'a cessé de s'exercer lui-même avec succès dans cet art difficile, de mettre, pour ainsi dire, à l'épreuve les règles qu'il proposa, et il publie aujourd'hui un Essai sur l'Art d'observer. Au reste, les logiciens et les physiciens sauront restituer à cet ouvrage son véritable titre, et au lieu d'Essai liront sans doute Traité. An XI. 1. Trimestre. A Quoique l'art d'observer et de faire des expériences soit, à proprement parler, un cours de logique applicable à l'étude des sciences physiques, l'ouvrage du C. Senebier differe tout à fait des traités de logique que nous connaissons; au lieu de tracer des règles abstraites et générales, il s'est plu à suivre l'observateur dans les détails de ses travaux, à le personifier aux yeux de ses lecteurs, à rapporter les exemples qui peuvent dans chaque cas indiquer la route qu'on doit tenir. Cette marche, il est vrai, a donné à l'ouvrage une plus grande étendue et a forcé l'auteur à disséquer minutieusement son sujet ; mais aussi elle y a mis plus de clarté, elle a évité la sécheresse des logiques ordinaires, et offre peut-être plus d'utilités pour la pratique des observations et des expé riences. Imaginons un homme qui se consacre à observer quelque phénomène : il commencera avant tout par se demander à lui-même s'il a les qualités nécessaires pour ce genre d'observations, c'est-à-dire, si ses connaissances acquises sont suffisantes, ses sens assez parfaits, et les matériaux de ses observations assez bien choisis pour pouvoir espérer quelque succès dans son travail. Après ces préliminaires indispensables, il se met à l'ouvrage ; il se procure les instrumens et les aides dont il croit avoir besoin; il observe: mais alors quelle adresse, quelle patience, quelle attention, quelle pénétration, quelle exactitude ne doit-il pas mettre dans son travail pour qu'il devienne fructueux! Combien de fois il est obligé de répéter les mêmes observations! combien il doit les varier et les faire répéter par d'autres, afin de s'assurer de leur exactitude! que de recherches nouvelles lorsque ses observations seront opposées à celles qui ont été faites par d'autres observateurs ou aux principes généraux de la science! Par quels critères mesurera-t-il la confiance qu'il doit leur accorder? Enfin son génie a vaincu tous ces obstacles, et il se |