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vantes. Pourquoi l'on écrit la musique à divers tons sous divers alphabets, p. 125.

TONIQUE tendance tonique, propriété singulière des sons d'une même gamme, p. 145 et suivantes, 177.

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Propriété

tonique, voy. PROPRIÉTÉ. - Causes secrètes qui la déterminent, rapportées à deux espèces, p. 176 et suivantes.

TRAITS traits inclinés pour désigner les dièses et les bémols, p. 73. - Traits horizontaux pour désigner la durée, p. 204 et suivantes. - Nombre de traits qu'exige chaque espèce de fraction du temps, p. 202 et 203, note.

Pourquoi

la pluralité des traits est nécessaire dans l'expression des

Que la notation de J.-J. était

fractions du temps, p. 223. défectueuse par cet endroit, p. 224.

Légère modification apportée aux doubles et triples croches, p. 236, note. TRANSPOSITION: est moins facile aux chiffres qu'aux portées, p. 240 et suiv. — Suppose une connaissance plus approfondie de la musique, p. 141.-L'élève de la nouvelle méthode transpose de la manière la plus générale, c'est-à-dire, qu'il lit sous tel alphabet que ce soit une musique écrite dans un ton quelconque, p. 127 et suivantes. Entre toutes les transpositions qu'il pratique, quelle est celle qu'il doit remarquer, et pourquoi, p. 125.

V

Voix ; est l'instrument par excellence, p. 11 et suivantes. — Faut-il avoir une belle voix pour étudier la musique vocale? p. 12. Ce n'est que par elle qu'on devient musicien dans toute la force du mot, p. 13 et suivantes, 165, 167.

FIN DE LA TABLE ALPHABÉTIQUE.

NOTICE BIOGRAPHIQUE

SUR

PIERRE GALIN

Pierre Galin est né à Bordeaux, le 16 décembre 1786, de Pierre Galin et de Jeanne Sabariand. Ses parents, honnêtes et pauvres artisans, n'auraient pu subvenir aux frais de son éducation, si la bienveillance désintéressée d'un instituteur de Bordeaux n'avait ouvert à leur fils l'entrée d'une carrière qu'il devait parcourir avec tant de distinction.

La musique, il le dit lui-même, ne fut pas le premier ni le seul objet de ses études; il y demeura même étranger pendant longtemps. Son goût dominant le portait vers les mathématiques, et souvent il m'a dit que peu d'hommes avaient calculé plus que lui. Après ses études, il fut obligé de végéter pendant quelque temps, comme maître d'études, dans un établissement d'instruction, où ses habitudes réfléchies l'exposèrent aux sarcasmes de ses collègues qui ne le désignaient guère entre eux que par le sobriquet de VER SOLITAIRE. Galin obtint ensuite une chaire de mathématiques élémentaires au Lycée et fut enfin nommé

professeur-adjoint à l'Institution des sourds-muets de Bordeaux.

Indépendamment de ses travaux sur les mathématiques, il s'était livré avec ardeur à l'étude de tous les systèmes de philosophie anciens et modernes, et il est aisé de voir dans ses écrits que les théories nébuleuses d'outre-Rhin, ni même la transaction de l'école écossaise, entre le spiritualisme pur et la doctrine de la simple sensation, n'auraient pas trouvé en lui un adepte. Il avait étudié et approfondi tous les auteurs qui ont traité de l'économie politique, et ses réflexions ont été consignées dans quelques fragments qu'on a dû retrouver après sa mort.

Ces travaux sur les sciences positives avaient absorbé ses premières années et laissé peu de place à l'étude des arts d'agrément. Il lui vint enfin à l'esprit d'étudier la musique; mais sa fortune ne lui permettait pas de prendre un maître, et d'ailleurs, il avait appris tant de choses dans les livres, qu'il crut pouvoir y trouver aussi le germe de la science qu'il voulait se rendre familière Quel ne fut pas son étonnement, lorsqu'il chercha, dans les traités soi-disant élémentaires de musique, des principes déduits les uns des autres et dérivant d'abord de faits constatés par des expériences faites avec soin? Il demande à ces livres un ensemble systématisé de vérités, avec l'indication des moyens de constater l'exactitude des énoncés, de faire servir une acquisition intellectuelle à d'autres conquêtes; il ne trouve, au lieu d'une science, qu'un pêle-mêle d'affirmations jetées çà et là, sans discernement et sans liaison, des articles de foi imposés à la croyance des néophytes, sans preuve

comme sans explication, et, à la suite de ce chaos, un assemblage de points noirs qu'on lui a dit renfermer tout ce qu'il faut savoir en musique. Surpris de trouver, pour la première fois, son intelligence en défaut, il aime mieux accuser les bornes de son esprit que l'obscurité des livres; il lit de nouveau, il réfléchit, et cette capacité que n'ont point trouvée rebelle les spéculations les plus abstraites des nombres et des théories économiques, ne peut arriver à comprendre cette proposition: UNE RONDE vaut DEUX BLANCHES, UNE BLANCHE vaut DEUX NOIRES. Le moindre écolier conçoit cela, dira-t-on; voici pourtant qu'une tête jetée dans le même moule que celle de Pascal est arrêtée devant ces mots. Galin (et je tiens ce fait de sa bouche) prend son compas, mesure la surface de la ronde et celle de la blanche, il compare la blanche aux deux noires, et sa perplexité s'augmente à mesure qu'il examine. Le voici qui les rapproche d'une autre manière, il découpe ces deux figures, les pèse au trébuchet, et ne trouve, au bout de ses tentatives, que le dépit de ne pas comprendre. Il faudra que, six mois plus tard, assis le soir près de son foyer, et cherchånt à trouver les notes de la gamme qui forment l'air populaire : J'AI DU BON Ttabag, puis les récitant de manière à produire ce chant UT, RÉ, MI, UT, RÉ, RÉ, MI, FA, FA, MI, MI, il remarque que le deuxième Ré passe moins rapidement dans la prononciation que le premier et le troisième; que les deux premiers MI sont prononcés chacun, en moins de temps. que le troisième et le quatrième, et voilà notre penseur qui, s'il était au bain, renouvellerait la folie sublime d'Archimède et courrait sans vêtement par la ville en criant: J'AI TROUVÉ! Et pourquoi ce long

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