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der Konigl. Preussischen Unterthanen, die Schifffahrt und Seehandel treiben. Wenn sie aber auch darunter etwas verfehlen, und nicht mit gehorigen Pæssen versehen seyn sollten, so kann solches doch den Befehlshabern der bewaffneten Schiffe der kriegführenden Nationen kein Recht geben, sie deshalb anzuhalten oder aufzubringen, in so fern sie nicht denen von Sr. Majestæt anerkannten Neutralitats-und Volkerrechten offenbar zuwider gehandelt, sondern sie bleiben solcherhalb bloss Hochstgedachter Koenigl. Majestæt verantwortlich.

Gegeben zu Berlin, den 8ten December 1781.

Auf Sr. Koenigl. Majestæt Special-Befehl.

VII.

Ordonnance de l'Empereur concernant la Police maritime dans les Pays-Bas Autrichiens en date du 12 Décembre 1782.

JOSEPH etc. etc. La protection que nous accordons constamment au commerce et à la Navigation de nos Sujets aux Pays-Bas, exigeant que nous aïons une connoissance exacte de tous les vaisseaux, qui appartiennent à nos dits Sujets et naviguent sous le Pavillon de ce Pays, et qu'il ne soit toléré aucun abus de ce Pavillon ni des lettres de mer y relatives; nous avons à la délibération de notre très-chère et très-aimée Sœur Marie Christine, Princesse Royale de Hongrie et de Bohème, Archiduchesse d'Autriche etc. etc. et de notre très-cher et très-aimé beau-frère et Cousin Albert Casimir Prince Royal de Pologne et Lithuanie Duc de Saxe Teschen etc. etc. nos Lieutenans Gouverneurs et Capitaines Généraux des Pays-Bas etc. ordonné et statué, ordonnons et statuons les articles suivans :

ART. I.

Tous ceux de nos sujets aux Pays-Bas qui possèdent des navires de mer, seront tenus d'en donner une déclaration signée par eux dans le terme de 6 semaines après la publication de la présente Ordonnance, et sans aucuns fraix de port, au bureau

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d'Amirauté à Ostende, à Bruges ou à Nieuport, respectivement selon que les navires dont il s'agit auront été munis de lettres de mer de l'une ou l'autre de ces trois villes, et à l'égard des navires pour lesquels il y auroit eu des lettres de mer expédiées dans d'autres villes de ce pays, la déclaration devra en être faite au bureau d'Ostende : ces déclarations devront contenir 1) le nom du navire, 2) la qualité et sa contenance en tonneaux de mer, 3) s'il a été construit dans ce pays ou à l'étranger, en marquant dans ce dernier cas, pour autant qu'on peut le sçavoir, en quel Pays il a été construit, dans quel endroit il a été acheté et en indiquant les preuves de l'achat et de la propriété actuelle du navire, 4) le nom du Capitaine qui commande ce navire, 5) dans quel port ou parage les propriétaires sçavent ou présument qu'il se trouve maintenant, 6) la date et le lieu de l'expédition des lettres de mer dont le même navire est muni, le tout à peine de 200 florins d'amende pour chaque navire dont la déclaration n'aura pas été faite dans le temps prescrit.

ART. II.

A l'égard des navires que nos sujets acquerront postérieurement à la publication de la présente ordonnance, ils seront tenus avant que ces mêmes navires puissent mettre en mer, de se munir de lettres de mer, dans la forme usitée, lesquelles lettres de mer devront être vidimées à l'un des bureaux d'Amirauté à Ostende, Bruges ou Nieuport respectivement à peine de nullité. Les propriétaires remettront en même temps une déclaration séparée contenant premièrement le nom du navire, 2) sa qualité et sa contenance en tonneaux, 3) s'il a été construit dans ce pays ou dans l'étranger en marquant dans ce dernier cas en quel pays il a été construit, dans quel endroit il a été acheté en produisant les preuves de l'achat, 4) le nom du capitaine qui commandera ce navire, 5) dans quel port il se trouve actuellement, et il sera fait mention dans la vidimation, qu'il a été satisfait au présent article, le tout sous la même peine statuée sous l'article précédent.

ART. III.

Les propriétaires de navires qui vendront et aliéneront, ou qui chargeront d'autres de vendre et aliéner les navires leur appartenant, devront dans le terme de quinze jours au plus tard en donner leur déclaration à l'un des bureaux de l'Amirauté

d'Ostende, de Bruges ou de Nieuport respectivement, selon que les lettres de mer auront été délivrées dans l'une ou l'autre de ces trois villes et au bureau d'Amirauté à Ostende si les lettres de mer ont été expédiées dans quelque autre ville de ce pays. Ils devront restituer au bureau d'Amirauté les lettres et autres papiers quelconques, qu'ils auront reçus des magistrats pour les navires vendus ou aliénés; laquelle restitution devra se faire en même temps que la déclaration, si la vente et aliénation se fait dans les ports ou lieux de ce pays et dans le terme d'un mois ou autre à prescrire par les commissaires d'Amirauté, si la vente se fait dans les ports étrangers, à peine de confiscation de la valeur du navire et de 4000 florins d'amende, le tiers de la dite confiscation et amende sera au profit du dénonciateur.

ART. IV.

Ceux qui seront convaincus d'avoir prêté leur nom pour couvrir et masquer une propriété étrangère de navire, en tout ou en partie, en obtenant des lettres de mer dans ce pays ainsi que ceux qui auront cédé, prêté ou laissé servir leurs lettres de mer pour d'autres navires que celui pour lequel ces lettres auront été originairement expédiées, ceux qui auront altéré ou changé en manière quelconque leurs lettres de mer, ceux qui naviguant sous pavillon de ce pays seront munis et se serviront en même temps de lettres de mer étrangères ou se serviront de congés, passeports ou autres expéditions étrangères pour leur navire, encourront chacun pour chaque cas une amende de 6000 Florins de même que chacun de nos sujets qui y aura coopéré ou participé, et le tiers de cette amende sera au profit du dénonciateur, les cas de cette nature, antérieurs à la publication de la présente ordonnance, resteront soumis aux peines ordinaires.

Si donnons en mandement etc.

Donné en notre ville de Bruxelles le 12. jour du mois de Décembre l'an de grâce 1782 et de nos règnes, savoir de l'Empire Romain le 12, d'Hongrie et de Bohème le 3.

Par l'Empereur et Roi en son Conseil.

f.

C.

Actes relatifs à la neutralité durant la guerre 1793-1798.

I.

Firman de l'Empereur Ottoman au Capitaine pacha, concernant la neutralité, du mois de Mars 1793.

Da der jetzige Krieg zwischen Frankreich und den Mæchten von Preussen, Deutschland, England und Holland und die Feindseligkeiten welche begangen werden, Gefechte und wechselseitige Angriffe sowohl zu Wasser als zu Lande offenbar voraussehen lassen, da alle obgedachte Mæchte durch Freundschaft mit der hohen Pforte, die vollig neutral ist, verbunden sind, und da man in den vorigen Zeiten besonders in den Jahren 1194 und 1195 (1780-1781) da einige der obgedachten Mæchte, die im Kriege miteinander waren, ein Reglement hatten, welches zu der Zeit vermittelst eines Memoire den Ministern der Mæchte, die im Kriege mit einander waren, mitgetheilt und übergeben ward, damit sie mit allem Fleisse über die Vollziehung desselben halten mochten, und man dem zufolge auch Befehle an den Grosadmiral dieses Reichs erlassen hatte, um die Handlungs-Schiffe, die in den Gewässern unter meiner Gerichtsbarkeit im Archipelagus sowohl an der Seite vom Asien als von Europa zu schiffen denken, und diesem Reglement zufolge festgesetzt war, dass die Schiffe besagter Mæchte, welche sich unter den Kanonen der Festungen, in den Einfahrten zu den Hæfen bey den Stapelplätzen, und innerhalb drey Meilen von selbigen befinden würden, sich hüten sollten, sich wechselweise zu beunruhigen, und Feindseligkeiten gegen einander zu begehen, und dass diejenigen, welche diesem zuwider handeln würden, zurückgetrieben, und von ihren respectiveǹ Consuln einen freundschaftlichen Verweis bekommen sollen.

Dass diejenigen unbesonnenen Unterthanen die sich in der Qualitæt von Schiffs-Soldaten etwa einrolliren wollten, in der Ansicht Caperey zu treiben, gegriffen und gezüchtigt werden sollten.

Dass keiner unserer Muselmannischen und andern Unterthanen, Waaren und andere Effecten in Schiffe besagter im Kriege

befangenen Mæchte laden sollen, ohne ein Document, oder eine Acte abseiten der Consuln zu haben.

Dass in dem Falle von Gefechten oder Treffen, welche die Schiffe besagter Machte in freyer See einander liefern machten, keiner der Commandanten, Capitainen und See-Officieren meiner Kaiserlichen Flotte sich unterstehen sollte, sich darin zu misschen, oder Merkmahle der Partheylichkeit durch Vorziehung einer der Partheyen, welche es auch sey, zu geben.

Da also die Ausfertigung meines Kaiserlichen Befehls in Beziehung auf die Ordres über das obige Reglement auch diessmahl auf dem alten Fusse für noethig befunden worden : so wird Gegenwärtiges an Dich, der Du der oberwähnte Capitain Pascha bist, ausgefertigt, dessen Inhalt das oberwähnte Reglement specificiret, næmlich: Dass die Fahrzeuge der im Kriege befangenen Machte sich hüten sollen, in den Einfahrten der Hæfen meiner Gerichtsbarkeit, unter den Canonen der Festungen und in einer Entfernung von 3 Meilen, sich wechselseitig zu beunruhigen Feindseligkeiten auszuüben, und einander Treffen zu liefern; dass abseiten der hohen Pforte den Ministern, jedem besonders, und den Geschaftstrægern besagter Mæchte, die bey meiner Pforte der Glückseligkeit residiren, Memoriale überliefert worden, welche dieselben ihren respectiven Hoefen, ihren Consuln und allen denen, welche es angeht, schriftlich bekannt machen sollen, damit gedachtes Seereglement beobachtet werde, und dass sie meiner hohen Pforte durch ein Memoire Antwort zu ertheilen haben, damit dieselbe in ihrem Departement registrirt werde;

Dass, da alle in jetzigem Kriege verwickelte Mæchte, Freundschafts-Verbindungen mit der Pforte haben, Du dafür sorgen wirst, allen Commandanten zur See und Officieren, die sich in den Inseln des Archipelagus befinden, wie auch jedem andern, welchem es gebührt, durch Deine besondere Mandate gebietest und empfehlest, dass sie in Ansehung unserer Neutralitet sich vor jeder, unsern æltern und in obigen Reglement specificirten Befehlen zuwiderlau fenden und entgegengesetzten Handluug hüten, sich auch in Ach nehmen, die geringste Bewegung zum Vortheile und Beystande d einen gegen die andere Parthey zu machen.

Nachdem Du also allen denen, welchen es zukommt, obs verordnet haben wirst, wirst Du allen Fleiss anwenden, alleu beobachten, was specificirt worden, und alles, was in mem gegenwärtigen Befehle wesentlich enthalten ist, und zu dem Ende besonders ist der gegenwärtige Befehl erlassen un-us

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