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Lég.:

ضرب

ستين
هل السكة بحضرة جلال سنار گانو سنة

وسبعماية *

Cette pièce a été frappée dans la brillante résidence de

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du calife de Dieu, protecteur du خليفة الله ناصر امیر

commandeur

-des croyans, défenseur de l'isla المومنين عون الاسلام

المسلمين خلد خلافته

B.

و

misme et

des musulmans

que son califat soit éternel.

Cette médaille a cela de particulier, qu'elle porte une légende de chaque côté. On lit du côté opposé au revers, les titres du calife qui vivoit sous le roi Sekander, avec les noms des quatre premiers califes placés entre des espèces de parenthèses. Voici cette légende :

الامام ابو بكر الاعظم (عمر) والخليفة (عثمان) المعظم (علی)

C'est-à-dire : L'imam suprême et le calife magnifique : Abou-becr, Omar, Othman et Ali.

La légende du revers est tronquée. On y lit :

السكة المباركة في بلدة المحروسة ضرب

Cette pièce bénie a été frappée dans la ville la bien gar

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La légende est rognée. On distingue à peine le bout des lettres. Je crois apercevoir cependant que cette médaille a été aussi frappée dans la ville de Sonarganou.

vers

Elias-schah et son fils Sekander-schah, dont les noms se trouvent sur ces médailles, furent les deux premiers rois de leur race qui régirent le Bengale. Elias-schah s'empara de l'autorité en fesant périr Alaeddin qui l'exerçait avant lui. Cet événement eut lieu l'an 743 de l'hégire, ou 1342 de J.-C. Le premier de ceux qui se rendirent souverains du Bengale, avait commencé par assassiner celui qui en avait le gouvernement sous la dépendance des sultans de Dehli. Après avoir régné un peu plus de deux ans, il fut tué par Alaeddin qui le fut, à son tour, par Elias-schah. Ainsi, cette suite d'assassinats fut l'ouvrage de quelques années. Jusqu'à cette époque, le Bengale avait

هذه السكة بحضرة جلال ستارگانو سنة ستين : Leg

ضرب وسبعماية

Cette pièce a été frappée dans la brillante résidence de

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commandeur

الرحمن أبو المجاهد

سکندر شاه ابن الیاس

شاه السلطان

يمين

خليفة الله ناصر امیر

R.

الاسلام و -des croyans, défenseur de l'isla المومنين عون

المسلمين خلد خلافته

misme et

des musulmans

que son califat soit éternel. Cette médaille a cela de particulier, qu'elle porte une légende de chaque côté. On lit du côté opposé au revers, les titres du calife qui vivoit sous le roi Sekander, avec les noms des quatre premiers califes placés entre des espèces de parenthèses. Voici cette légende

الامام ابو بكر ) الاعظم (عمر) والخليفة (عثمان) المعظم

(على)

C'est-a-dire : L'imam supreme et le calife magnifique : Abou-becr, Omar, Othman et Ali.

La légende du revers est tronquée. On y lit :

ضرب السكة المباركة في بلدة المحروسة

Cette pièce bénie a été frappée dans la ville la bien gar

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La légende est rognée. On distingue à peine le bout des lettres. Je crois apercevoir cependant que cette médaille a été aussi frappée dans la ville de Sonarganou.

Elias-schah et son fils Sekander-schah, dont les noms se trouvent sur ces médailles, furent les deux premiers rois de leur race qui régirent le Bengale. Elias-schah s'empara de l'autorité en fesant périr Alaeddin qui l'exerçait avant lui. Cet événement eut lieu vers l'an 743 de l'hégire, ou 1342 de J.-C. Le premier de ceux qui se rendirent souverains du Bengale, avait commencé par assassiner celui qui en avait le gouvernement sous la dépendance des sultans de Dehli. Après avoir régné un peu plus de deux ans, il fut tué par Alaeddin qui le fut, à son tour, par Elias-schah. Ainsi, cette suite d'assassinats fut l'ouvrage de quelques années. Jusqu'à cette époque, le Bengale avait

formé une des provinces de l'empire des sultans de Dehli. L'Hindoustan tout entier et une partie du Dekan, composaient cet empire. Le pays qui donna le premier le signal de l'indépendance, fut le Bengale, et cet exemple fut suivi en peu de temps de la révolte du Guzarate, du Dekan, etc. Dès ce moment l'empire des sultans de Dehli fut démembré, et ce corps immense ne commença à se réunir qu'au seizième siècle, sous Akbar, empereur mogol.

Cette grande révolution fut causée par le désordre qui se mit tout d'un coup dans l'empire, sous le règne du sultan Mohammed-schah. Ce prince, en montant sur le trône, conçut l'idée de faire la conquête du Monde. Il aspirait, disent les auteurs orientaux, à égaler le grand Alexandre; dans cette vue, il essaya d'envahir le Corassan et les pays qui bornent l'Inde du côté du nord. Son entreprise ayant échoué, les gouverneurs des provinces profitèrent de la faiblesse du souverain pour se rendre indépendans. Telle fuț l'origine des troubles qui ne cessèrent dès-lors de désoler l'Inde. Mohammed-schah tenta, mais en vain, de soumettre les rebelles; le Bengale opposa toujours la plus vive résistance. Dès qu'Elias-schah fut maître du trône, il prit le titre de sultan et tous les attributs de la souveraineté. Comme il était toujours à la veille d'être attaqué par le sultan de Dehli, il fixa sa résidence vers les frontières occidentales de ses états du côté de Dehli, et choisit pour sa capitale la ville de Pandoua, dont il venait de jeter les fondemens à peu de distance des ruines de Gour, non loin des rives du

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