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ment à M. de Lasteyrie leurs remercimens pour l'entreprise utile qu'il annonce.

M. Capefigue termine la lecture de ses Extraits de l'Alexiade d'Anne Comnène, relatifs aux Croisades.

M. Fresnel lit un Mémoire sur l'Éducation chez les Chinois.

M. Klaproth lit une Note sur les Ambassades à la Chine. M. Morenas est admis à présenter des Observations sur l'analyse des Oupnek hat, par M. le comte Lanjuinais. M. le comte Lanjuinais donne des explications verbales sur plusieurs points des observations précédentes.

M. Allier d'Hauteroché lit un Mémoire sur une Médaille anecdote de Polémon I, roi de Pont.

OUVRAGES OFFERTS A LA SOCIÉTÉ.

Par M. Garcin de Tassy 1° Traité d'Orthographe arabe, en turc, un manuscrit in-18; 2° Petite Grammaire arabe, en arabe, un manuscrit in-18; 3° Traité de Grammaire, etc., par Abou-elhousn-elmaleki-echchazi, un manuscrit in-8°; 4° Petit Vocabulaire persan, turc et arabe, un manuscrit in-8'; 5o Recueil d'Historiettes, de Chansons, etc., en arabe, manuscrit oblong. - Par M. Agoub: Discours historique sur l'Égypte, une broch. in-8°. Par M. Albert de Montémont: Lettres sur l'Astronomie, en prose et en vers, 4 vol. in-18. Par M. de Hammer: Motenebbi der grosste arabische Dichter, 1 vol. in-8°. Par M. Klaproth Lettre à M. Champollion jeune, relative à l'affinité du Cophte avec les langues du nord de l'Asie et du nord-est de l'Europe, une br. in-8°. · Par M. le comte Fabre de l'Aude : Réflexions Philosophiques et morales, italien et français, 1 vol. in-12.—Par M. Le

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tronne: Lettre à M. Maltebrun sur quelques locutions grecques dans un décret des habitans d'Olbia (extrait des Annales des Voyages), une broch. in-8°. · Par M. le chevalier Bernardini : Discours sur la Langue illyrienne et sur le caractère des peuples de la côte orientale du golfe Adriatique, une broch. in-8°. - Par M. Morénas: Vocabularies of Indian Languages (Amérique septentrionale), une broch. in-8°; Des Castes de l'Inde, ou Lettres sur les Indous, une broch. in-8°.-Par M. Lee : Vetus testamentum Syriacè, Londres 1823, 1 vol. in-4o. -Par M. Mihanovich: Zusammenstellung von 200 laut und Sinnverivandten Wortern der Sanskrites und Slawischen, une broch. in-4°.

RÉCLAMATION.

Dans les Archives pour l'histoire, la littérature et les arts, qui paraissent en Allemagne, M. Mihanovich a inséré une comparaison très-bien faite entre les mots sanskrits et ceux des langues slaves. Il y cite une brochure publiée à Saint-Pétersbourg en 1811, sans nom d'auteur, et qui porte le titre : Rapports entre la langue sanskrite et la langue russe, présentés àl'Académie russe. Il l'attribue à M. Frédéric d'Adelung, neveu du célèbre J. Ch. Adelung. Quoique je ne sois pas l'auteur de cette brochure, publiée pendant mon absence de Saint-Pétersbourg, j'ai imprimé à Berlin, en 1812, une réclamation sous le titre Suum cuique, contre son éditeur. J'y déclare que la plus grande partie des rapprochemens entre le sanskrit et le slave, produits par l'anonyme, m'appartenait, et que je les avais communiqués manuscrits (en 1809) à plusieurs personnes de marque à Saint-Pétersbourg, de même qu'à M. d'Adelung. J'ai aussi démontré le peu de fondement de plusieurs

articles ajoutés aux miens par l'éditeur, qui a vraisemblablement voulu « développer les indications données par moi. » Néanmoins la brochure en question a, jusqu'à présent, passé pour être l'ouvrage de M. d'Adelung, sans doute, parce qu'elle a été répandue par ses soins. Il s'est tu sur cet objet, mais moi je revendique comme mon travail la majeure partie du contenu des Rapports mentionnés, en laissant la rédaction et les développemens à l'éditear, que je désire ne pas connaître.

KLAPROTH.

Meng-tseu seu Memcium, philosophum, inter Sinas, juxta Confucium, ingenio et dictionis elegantiá præcellentem, è sinico textu, ad verbum latinè convertit, atque ad fidem tartarice versionis accuratè recognitum, notis perpetuis ex optimis interpretibus depromptis, illustravit S. Julien.

C'est-à-dire,

Meng - tseu ou Mencius, le plus célèbre philosophe chinois après Confucius, traduit littéralement en latin, revu avec soin sur la version tartare-mandchoue avec des notes perpétuelles tirées des meilleures commentaires, par S. Julien (1).

Depuis la publication du Dictionnaire chinois-latin du P. Basile de Glemona, et des premières parties du Dictionnaire chinois-anglais du docteur Morrison; depuis surtout que les principes de la langue chinoise sont enseignés au college royal de France, et exposés dans des élémens simples et méthodiques, il ne manque plus aux étudians, pour pouvoir se livrer avec succès à l'étude de cet idiome célèbre,

(1) Prix: papier ordinaire, pour les souscripteurs, 13 fr.; pour le public, 16 fr. Papier vélin, pour les souscripteurs, 22 fr.; pour le public, 26 fr.

que quelques ouvrages publiés textuellement et accompagnés de traductions littérales, sorte de secours absolument indispensable pour faire des progrès dans la connaissance d'une langue et des auteurs qui s'en sont servis. Pour le chinois, on ne possède encore en Europe qu'un seul texte un peu étendu, l'Invariable milieu, publié en chinois, en mandchou et en latin, par M. Abel-Rémusat; et ce texte, qui n'a que 42 pages in-4°, est loin de suffire à l'explication, pendant une seule année, du cours du Collège de France. M. Stanislas Julien a donc cru rendre un service aux amateurs de la langue et de la philosophie chinoises, en publiant un livre entier qui, comme l'Invariable milieu, fait partie de ceux de l'école de Confucius, mais qui est beaucoup plus considérable. Il a choisi celui du philosophe Meng-tseu ou Mencius, ouvrage qui n'est pas moins remarquable par l'élégance du style et la beauté de la doctrine, que par l'abondance et la variété des matières qui y sont traitées. Mencius est estimé des Chinois presqu'à l'égal de Confucius, et l'éloge qu'en fait M. Abel-Rémusat, dans la Biographie universelle, prouve que cette estime est bien fondée. Il n'en existait encore qu'une seule traduction, ou pour mieux dire une paraphrase, faite en latin par le P. Noël, et le style de ce missionnaire est si mauvais qu'on peut à peine en soutenir la lecture. L'étude assidue des meilleurs commentaires, la comparaison que M. Julien a pris soin de faire entre le texte chinois et l'excellente version mandchoue que Khian-loung en a fait publier, ont fourni à M. Julien les moyens de saisir le sens, même dans les endroits les plus difficiles, et c'est à cette double source qu'il a puisé les notes et éclaircissemens qu'il a ajoutés à sa nouvelle traduction; celle-ci étant particulièrement destinée aux étudians, M. Julien a voulu qu'elle fût aussi littérale que possible. Il a poussé le scrupule à cet égard

jusqu'à rendre constamment un mot chinois par un mot latin, ou par plusieurs mots réunis par un tiret, sans rien changer à la construction. Elle a donc tout le mérite que pourrait avoir une version interlinéaire; le conseil de la Société-Asiatique, auquel l'auteur l'avait soumise, l'a fait examiner par une commission, et, sur le rapport qui lui en a été fait, il a arrêté qu'elle serait imprimée sous ses auspices. (Voyez le Journal Asiatique, t. I, p. 116.)

Le texte du livre de Meng-tseu, fidèlement calqué sur une belle édition chinoise, et reproduit par la lithographie, formera 292 pages, format grand in-8°. Rien n'a été négligé pour qu'il offrît aux étudians tous les moyens pour se perfectionner rapidement dans l'intelligence du style des livres de Confucius.

Vers composés par le roi actuel de Maroc, et qui se récitent tous les matins au haut des minarets, à la suite de l'invocation que l'on y fait entendre pour appeler les vrais-croyans à la prière. Nous les donnons ici imprimés selon l'orthographe adoptée dans l'Afrique occidentale.

وحده
الحمد لله
ذهب الليل مدبرا بظلام
و أنا الصبح مقبلا بضياء
وانا

بللذى الملك لا شريك له الحمد
نعدا
على ما أفاد من

Gloire au seul Dieu.

La nuit fuit et fait disparaître les ténèbres avec elle, et l'aurore en lui succédant, ramène la lumière.

Hommage à celui qui est le roi, l'unique par excel

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