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III

des Russica". Ces feuilles devaient être, pour ainsi dire, un trait d'union entre les matériaux du premier essai publié en 1851 et le catalogue complet, existant déjà dans la bibliothèque (en manuscrit) et attendant une publication ultérieure. La réalisation de ce dernier projet fut décidée pour 1869 grâce au Comte de Korff, qui, fondateur de la section, connaissait le mieux tout ce qui pouvait y avoir rapport, et, ami éprouvé des sciences, voulut bien se charger de la direction de tout l'ouvrage.

Nous arrêtant à la fin de l'année 1869, nous offrons donc maintenant au monde savant le fruit de vingt années de travaux et de recherches.

Quoique la table méthodique ci-jointe explique les limites que nous nous sommes tracées, cependant, pour en donner une exposition plus claire, nous avons cru devoir y ajouter les éclaircissements suivants:

1. Nous désignons du nom de Russica toutes les oeuvres en langues étrangères, qui, sous un rapport quelconque (histoire, géographie, ethnographie, histoire naturelle, théologie, littérature, médecine etc.), ont trait à la Russie.

2. Nous avons exclu les livres en langues bulgare, serbe, croate, imprimés en lettres cyrilliques, de même que les ouvrages en langues grecque et orientales, à cause de leur alphabet spécial, et ceux en langues lette, finnoise, estonienne ou lithuanienne, qui, classifiés d'après leurs idiomes, formeront un appendice spécial de notre section.

3. Il est évident que cette section ne peut comprendre ni

les ouvrages encyclopédiques, ni les recueils de voyages ou autres recueils semblables, dans lesquels se trouvent par ci par là un ou deux articles ayant la Russie pour objet.

4. Une autre question, plus difficile à résoudre, était de savoir la marche qu'il fallait suivre en ce qui concerne les pays jadis politiquement indépendants de la Russie. Voici les règles qui furent posées à cet égard. Nous avons admis tout ce qui se rapporte à la Finlande, aux provinces baltiques, aux acquisitions du sud et de l'est, ainsi que tout ce qui concerne des districts ou des villes qui, appartenant autrefois à la Russie, ne furent que temporairement sous une domination étrangère, sans nous borner strictement à l'époque de leur dépendance russe. La Pologne n'a été prise en considération que depuis son union à la Russie. Cependant les oeuvres qui embrassent à la fois son passé, de même que celles qui, ayant paru avant l'époque de la réunion, traitent de sujets tels que l'histoire naturelle ou la jurisprudence furent considérées comme Russica.

5. En ce qui touche certains pays, comme par ex. la Lithuanie, la Laponie, l'Arménie, qui dépendent en partie d'autres empires et où il est souvent impossible de décider ce qui appartient à l'un ou à l'autre, nous n'avons pas voulu rétrécir nos limites et nous avons considéré tous les livres de cette catégorie comme Russica.

6. Quant aux Slaves (hors de la Russie), nous avons exclu la littérature qui s'y rapporte, à l'exception des oeuvres de philologie et de linguistique comme celles de Bopp, Pott etc.

7. Les documents relatifs à l'église grecque à l'étranger

V

ont été également élagués. Nous n'avons admis que ceux qui ont trait directement à cette église en Russie et à ses rapports avec les autres confessions, comme par ex. la littérature sur l'union.

8. Tout roman, tout drame, ainsi que toute pièce de vers dont le sujet est tiré de l'histoire russe, qui traite des moeurs et des usages russes ou dont la scène se passe en Russie, appartient à notre cadre. Il en est de même d'une série de pièces de théâtre qui, à la fin du siècle dernier et au commencement de celui-ci, furent imprimées spécialement pour la Cour Impériale ou pour certains théâtres de société, comme par ex. quelques unes des pièces de Metastasio, etc.

9. Toute traduction d'un livre russe, quand même le sujet ne se rapporte pas à la Russie, est également considérée comme appartenant à la section des Russica.

10. Tout écrit périodique, gazette, journal, calendrier, etc. en langue étrangère, paraissant en Russie, est considéré aussi comme Russicum.

11. Les livres d'estampes n'ont été admis que lorsqu'ils sont accompagnés d'un texte comme par ex. Stavenhagen, Album baltischer Ansichten.

12. Souvent nous avons été obligés d'admettre la traduction d'un livre au lieu de l'original ou bien une de ses éditions, si la traduction ou cette édition seule concernait la Russie.

13. Dans certains cas où il a été impossible de décider si un livre donné traitait de la Russie ou non, on a résolu de s'en tenir au titre. Ainsi l'ouvrage en question a été accepté, quand

son titre établissait clairement ses rapports avec la Russie, et, dans le cas contraire, il a été rejeté. Nous n'avons donc pu admettre toute l'histoire de la guerre de 1813-1815, ce qui nous aurait menés trop loin. De même, quant à la question d'Orient, on n'a admis que ce qui se rapporte directement aux causes et au cours de la guerre de 1853-1855, tandis que toutes les publications émanées de l'émigration polonaise après 1831 ont été considérées comme Russica.

14. Nous n'avons pas inséré dans le catalogue alphabétique quantité de pièces publiées sans titre, comme par ex. les conventions et les traités qui ont paru sous forme de feuilles volantes. Il en est de même pour les programmes des écoles etc. qu'il est impossible de ranger alphabétiquement, car plusieurs d'entre eux changent de titre chaque année. Cependant les programmes accompagnés d'une dissertation qui, par elle seule, serait un Russicum se trouvent dans le catalogue alphabétique, rangés d'après le nom de l'auteur.

Telles sont les règles selon lesquelles a été réunie la collection des ouvrages compris dans notre catalogue, et le lecteur pourra facilement s'en faire une idée plus complète à l'aide de la table méthodique, qui y est jointe.

Nous nous sommes permis parfois d'abréger les titres des ouvrages, mais de façon qu'il n'y manque rien d'essentiel et surtout que le savant puisse toujours constater l'identité d'un livre. Nous nous sommes également appliqués à conserver partout la partie du titre qui désigne le livre comme Russicum. Nous avons évité l'abréviation des mots à l'exception des titres faciles à

VII

comprendre, comme par ex. S.(a) M.(ajesté) etc. L'orthographe est conforme à celle du texte imprimé même.

Pour l'ordre alphabétique, c'est celui qui est usité de préférence, les ouvrages sous le même mot d'ordre étant rangés chronologiquement d'après la date des éditions. Il n'y a qu'une exception pour l'article Statuten; ces documents, en raison même de leur énorme quantité, sont classés d'après le mot désignant l'idée fondamentale, et celui-ci est imprimé en caractères italiques. Les ouvrages anonymes dont l'auteur nous est connu se trouvent sous le nom de celui-ci, marqué cependant d'une astérisque et avec les renvois nécessaires. Les noms des écrivains russes, comme par ex. Pouchkine, écrits de différentes manières par les traducteurs, doivent être cherchés d'après la manière de les écrire adoptée en français. Les noms comme Maier, Mayer, Meier, sont rassemblés sous le plus commun d'entre eux, celui de Meyer, où des renvois feront également éviter toute erreur.

Nous ne nous sommes point permis de notices bibliographiques. Seulement, à l'égard des livres parus en plusieurs langues, nous avons, là où le titre ne l'indique pas, ajouté en parenthèse, en quelles langues le livre a été imprimé. De même les pièces de vers, les romans etc. que le titre ne désigne pas comme tels sont suivis d'une courte annotation à ce sujet. Lorsque le nom du traducteur ou de l'éditeur ne se trouvait pas sur le titre et nous était cependant connu, nous l'avons ajouté en parenthèse. Un supplément contient les nouvelles acquisitions faites pendant l'impression du catalogue, le tout, comme nous l'avons déjà dit, allant jusqu'à l'année 1870.

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