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Fragmens d'essai sur les hiéroglyphes égyptiens. Par P. Lacour, directeur et professeur de l'école gratuite de dessin de la ville de Bordeaux, correspondant de l'Ins. titut, membre de l'Acad. royale des Sciences de Bordeaux. 1 vol. gr. in-8. de 340 pag. avec l'introduction et 14 grav. au trait et un grand nombre de fig. hiéroglyphiques eu bois. A Bordeaux chez l'Auteur,rue de la Huguerie, n.33, et à Paris, chez Treuttel et Würtz. Prix, à Paris, 13 fr. 50 c.

Deux ouvrages seulement sur les hieroglyphes avaient fixé jusqu'ici l'attention publique. (*) L'un est l'OEdipus Egyptiacus du Père Kircher et seul peut-être de ses ouvrages nombreux qui soit recherché et qui mérite de l'être (**); l'autre de Warburton (***)

(*) On a publié à Paris, en 1802, un Essai sur les hieroglyphes, traduit de l'allemand; mais cet ouvrage n'est pas d'une grande considération.

(**) Cet ouvrage est intitulé: Edi. pus Egyptiacus, hoc est universalis hieroglyphice veterum doctrinæ, temporum injuria abolitiæ restauratio. Romæ. 1652-51. 4 vol. in-fol.

(***) Voici le titre de cet ouvrage

qui forme le quatrième livre de son ouvrage intitulé: la Mission divine de Moïse et qui a été extrait et traduit en français par M. Léonard de Valpennes.

Ces deux ouvrages ont jeté quelques jours sur les mystérieux hiéroglyphes égyptiens; mais ils sont encore loin de satisfaire pleinement la curiosité scientifique. L'auteur de l'ouvrage que nous annonçons a essayé un nouveau système propre à éclaircir d'une manière plus satisfaisante le mystère des hiéroglyphes; mais, comme on l'a toujours remarqué chez les véritables savans il ne l'a fait qu'avec une grande circonspection.

L'examen de quelques hiéroglyphes égyptiennes avait donné à l'auteur, il y a environ douze ans, l'idée d'analyser la langue hébraïque et de comparer, les élémens primitits de cette langue à ceux des hiéroglyphes composés: cette comparaison lui paraissait propre à expliquer le passage de l'écriture hiéraglyphique à l'écriture alphabétique, ce qui pourrait conduire à l'explication de la plupart des hiéroglyphes. Séduit par l'espoir de retrouver les principes réels de la science étymologique et de la signification des symboles égyptiens, l'auteur confesse qu'il ne considéra pas assez toutes les difficultés du travail qu'il allait entreprendre, et se livra présomptueusement, dit-il, (c'est son expression sans doute trop modeste ), à ce genre nouveau d'analyse étymo

enrichi de 7 planches en taille-douce : Essai sur les hieroglyphes des Egyptiens où l'on voit l'origine et les progrès du langage et de l'écriture, l'antiquité des sciences en Egypte et l'origine du culte des animaux, avec des Observations sur l'antiquité des hiéroglyphes seientifiques et des remarques sur la chronologie et sur la première écriture des Chinois. Paris. 1744 Cet ouvrage est devenu très-rare et tres-recherché.

logique: il passa en revue tous les mots non-seulement de la langue hébraïque, mais encore, lorsqu'il le fallait, ceux des langues arabe, chaldaïque, syriaque, éthiopienne, chinoise mème: enfin il commença un dictionnaire hiéroglyphique hébreu destiné à faciliter l'interprétation des hiéroglyphes égyptiens: mais, faute de temps, il fut obligé, non sans regret, d'abandonner son projet. Depuis lors, il avait résolu de laisser dans l'oubli toutes ces recherches, s'il n'avait pas vu l'attention de plusieurs savans fixés sur l'E gypte et leurs investigations dirigées vers la science des hiéroglyphes: il a donc cédé trop facilement peut-être (c'est encore sa modeste expression), au désir de faire connaître la marche qu'il se proposait de suivre en publiant ce qu'il appelle des fragmens. Malgré la confiance que lui inspire son systėme, il ne le présente que comme un moyen conjectural; il le laisse même dépouillé de tout appareil de citations scientifiques, afin qu'on puisse le juger sur les seules apparences de vérité qu'il peut avoir. Il n'a point cherché dans la langue hébraïque la signification con. nue ou présumée de certains hiéroglyphes; il a voulu qu'ils se présentassent à lui par la seule analyse du langage en sorte que s'il s'est trouvé d'accord avec l'ouvrage qui porte le nom d'Horapollon, avec Clément d'Alexandrie, Diodore de Sicile, ou d'autres auteurs auquels on doit l'application de quelques symboles, cet accord a dû augmenter sa confiance. L'Auteur doit le remarquer: Des rapprochemens d'un genre fort extraordin aire auront quelquefois lieu, dans ses fragmens, entre le culte et les symbolesprimitifs de l'Egypte et les symboles de la religion catholique il ne les a pas cherchés ils se sont offerts à lui, avec un tel air de vérité, qu'il y aurait eu plus que la faiblesse à les repousser le lecteur un peu attentif les aurait en bieutôt

:

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découverts; et alors comment aurait-il interprété son silence?

Commentaire de S. J. Frontin sur les aquéducs de Rome, traduit, avec le texte en regard; précédé de notions préliminaires sur les poids, les mesures, les monnaies, la manière de compter des Romains suivi de la description des principaux aquéducs construits jusqu'à nos jours, des lois ou constitutions impériales sur les aquéducs, et d'un précis d'hydraulique, avec un atlas de trente planches. Par J. Rondelet, architecte, membre de l'Institut de France. 1 vol. in-4. chez l'Auteur, enclos du Panthéon.

La première partie de l'atlas seule paraît elle contient seulement dix planches grand raisin.

Monumens romains et gothiques, de Vienne en France, ancienne et puissante colonie romaine, dessinés et gravés par E. Rey, directeur du Musée de Vienne, etc. première partie. Muséum. Première et deuxième livraisons avec quatre planches. Chez l'Auteur, boulevard Saint-Martin n°. 12 et Treuttel et Wurtz. Paris, Strasbourg et Londres, même Maison de commerce. Prix de chaque livraison 12 fr.

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Antiquités de la ville de Saintes et du département de la Charente inférieure, etc. (Voyez pour le développement du titre et l'adresse le onzième cahier de notre journal 1820, page 349.)

Cet ouvrage de M. le baron Chau

druc de Crazannes, inspecteur et conservateur des monumens d'antiquités du département de la Charente-Infé rieure et membre de l'Académie royale des belles lettres de la Rochelle, est destiné à faire connaître les antiquités de la ville de Saintes et de son territoire qui sont demeurées inédites jusqu'à ce jour, et à reproduire quelquesuns des monumens des Santones déjà décrits, mais qui paraissent suscepti bles de nouvelles explications. Vinet, Braunius, Zeiller, Chatillon, Thévet, Maichin, Blondel, Montfaucon, Mahudel, Caylus, La Sauvagère, Dulaure, Bourignon, et en dernier liev, MM. Millin et La Borde ont donné la description des antiquités de Saintes, dont l'antiquité était connue au moment où ils ont écrit: l'ouvrage de M. le baron de Chaudruc de Crazannes, doit faire suite aux ouvrages de ces savans; et, sous ce point de vue, il ne peut pas être sans intérêt pour les amis des beaux-arts et de l'ar. chéologie: presque tous les monumens dont il y est question ont été découverts sous les yeux de l'auteur qui n'a pas été étranger à leur conservation. La démolition d'une partie des murs de la ville de Saintes en 1815, et les travaux exécutés en 1816 et 1817, pour applanir et niveler, en abaissant le sol de plusieurs toises, des terrains vagues, ayant mis à découvert une partie du sol de la ville romaine de Mediolanum Santonum, offre aux amateurs d'antiquités une mine abondante à exploiter; M. Lainé, alors ministre de l'intérieur, instruit par le compte particulier que lui en rendit l'auteur, et par des notices que ce dernier inséra dans les Annales encyclopédiques des résultats de ces premières investigations, et désirant qu'une direction utile fut donnée à la suite de ces fouilles, chargea l'auteur de les conduire. Jaloux de répondre à la confiance et à l'attente d'un ministre éclairé et patriote, M. le baron de Crozannes a

donné tous ses soins à la continuation de ces travaux intéressans. Dans plusieurs rapports successifs adressés au ́ministère et à l'académie des inscriptions et belles lettres, il a rendu comple au gouvernement et à cette compagnie des nouvelles découvertes qui avaient été le fruit de ses recherches, et il a obtenu la formation d'un musée où seraient réunis tous les monumens d'architecture et de sculpture qui pouvaient recevoir cette destination, ainsi que les médailles et autres antiques que la foui le aurait mis au jour. L'ouvrage qu'il a publié, et dans lequel il a refondu ses précédentes notices im primées, n'est que la réunion de ces divers rapports sur lesquels l'académie, à l'invitation de M. le miuistre de l'in térieur, avait bien voulu donner ses observations et faire connaître son opinión, ce qui souvent a mis l'auteur à même de rectifier la sienne. Voici l'aperçu des objets qui forment la matière de l'ouvrage et à la tête desquels est une lettre adresssée à MM. les membres de l'académie des inscriptions et belles-lettres. Dissertation sur un Temple de Jupiter des Santones. -Description d'un temple antique de construction romaine découvert à Saintes en 1816. Dissertation sur les bains antiques de Saintes et sur ceux des Romains en général. Dissertation sur la position de Novarus, maison de campagne du consul Ausonne, dans le pays des Santones et sur la direction de la voie romaine qui conduisait à cette Villa. Sur l'amphithéâtre de Saintes, vulgairement nommé les Arénes. Sur l'arc de triomphe de Saintes. Description d'un autel antique découvert à Saintes en 1816. Médailles celtiques ou gauloises et autres appartenant aux Santones, on trouvées sur leur territoire.

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Inscriptions antiques découvertes à Saintes en 185 et 1816. —Lettreécrite par M. le chevalier Ennius-Quirinus Visconti à l'auteur, sur ces inscrip

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