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tending powers in Europe had come to terms of agreement, and in the next October the Peace of Aix-la-Chapelle was signed. Both nations were tired of the weary and barren conflict, with its enormous cost and its vast entail of debt. It was agreed that conquests should be mutually restored. The chief conquest of England was Louisbourg, with the island of Cape Breton, -won for her by the farmers and fishermen of New England. When the preliminaries of peace were under discussion, Louis XV. had demanded the restitution of the lost fortress; and George II. is said to have replied that it was not his to give, having been captured by the people of Boston. But his sense of justice was forced to yield to diplomatic necessity, for Louisbourg was the indispensable price of peace. To the indignation of the northern provinces, it was restored to its former owners. "The British ministers," says Smollett, “gave up the important island of Cape Breton in exchange for a petty factory in the East Indies" (Madras), and the King deigned to send two English noblemen to the French court as security for the bargain.

Peace returned to the tormented borders; the settlements advanced again, and the colonists found a short breathing space against the great conclusive struggle of the Seven Years' War.

1 N. Y. Col. Docs., x. 147.

APPENDIX.

A.

CHAPTER XVII. ENGLAND HAS NO RIGHTFUL TITLES TO NORTH AMERICA, EXCEPT THOSE WHICH MAY BE GRANTED HER BY FRANCE.

Second Memoire concernant les limites des Colonies presenté en 1720, par Bobé prêtre de la congregation de la Mission. à Versailles. Archives Nationales.

(Extracts, printed literatim.)

"L'année Dernier 1719 je presenté un Memoire Concernant les prétensions reciproques de la grande bretagne et de la france par Raport aux Colonies des deux Nations dans L'Amerique, et au Reglement des limites des dites Colonies.

"Je ne repete pas ce que j'ay dit dans ce memoire, je prie seulement que l'on pese bien tout ce que j'y dis pour Aneantir les prétensions des Anglois, et pour les Convaincre, s'ils veullent être de bonne foy, qu'elles sont des plus mal fondées, trés Exorbitantes, et mêmes injustes, qu'ayant usurpé sur La france presque tout ce qu'ils possedent en Amerique, ils deveroient luy rendre au lieu de luy demander, et qu'ils deveroient estimer Comme un tres grand avantage pour Eux, la Compensation que j'y propose pour finir cette affaire, laqu'elle, sans cette Compensation, renai

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tra toujours jusqu'a ce qu'enfin la france soit rentrée en paisible possession de tout ce qui luy appartient légitimement, et dont on ne L'a depoüilleé que par la force et La malheureuse Conjoncture des tems, qui sans doute tôt ou tard luy seront plus favorables.

"Il Est surprenant que les Anglois entendus Comme ils sont par Raport à leurs Interests, ne fassent pas attention qu'il Leurs est infiniment plus Avantageux de s'assurer, par un traité raisonnable, la tranquille et perpetuelle possession des payis ou ils etoient établis avant la paix D'utrecht, que de vouloir profiter des Conjonctures pour oster aux françois des payis qu'ils ne Cederont jamais de bon Coeur, et dont ils se rempareront quand ils trouveront l'occasion favorable pour Cela, se persuadant qu'il leur sera alors permis de reprendre par force, ce que par force on leurs à pris, et ce qu'ils ont été obligé de Ceder a Utrecht; et meme de reprendre au moins une partie des payis que l'angleterre usurpez sur la france, qui ne les à jamais cedez par aucun traité que je scache.

à

"Jean Verazan par ordre de françois 1 fit La decouverte de tous les payis et Costes qui sont Entre le 33o. et le 47o Degre de latitude, et y fit deux voyages dont le dernier fut en 1523 et par ordre et au nom du dit Roy francois 1 il prit possession de toute cette Coste et de tous ces payis, bien long tems avant que les Anglois y Eussent Eté.

"L'an 1562 Les françois s'établirent dans La Caroline. Champlain à La fin de la relation de ses voyages fait un chapitre exprez Dans lequel il prouve.

"1°. Que La france a pris possession de toutes les Costes et payis depuis la floride inclusivement jusqu'au fleuve S! Laurent inclusivemt, avant tout autre prince chrêtien.

2°. Que nos roys ont eu, dez le Commancement des decouvertes des lieutenans generaux Dans ces payis et Costes.

3°. Que Les françois les ont habitez avant les Anglois. 4°. Que Les prétensions des Anglois sont Mal fondées. "La Lecture De ce chapitre fait voir que Champlain prouve invinciblement tous ces chefs, et de maniere que les Anglois n'ont rien de bon à y repondre, de sorte que s'ils veullent être de bonne foy, ils doivent Convenir que tous ces payis appartiennent Légitimement à la france qu'ils s'en sont emparez et qu'ils les Retiennent Contre toute justice. . .

"Il Est A Remarquer que quoyque par le traité de St germain l'angleterre dut restituer tout ce qu'elle Avoit occupé dans la Nouvelle france, et par Consequent toute la Coste depuis baston jusqu'a la virginie inclusivement (car alors les Anglois ne s'etoient pas encore emparez de la Caroline) laqu'elle Coste est Certainement partie de la Nouvelle france, les Anglois ne l'ont pas Cependant restituée et la gardent encore a present Contre la teneur du traité de St Germain, quoy que la france ne L'ait point Cedée a L'angleterre ni par le dit traité ni par Aucun Autre que je scache.

"

Cecy Merite La plus serieuse attention de la france, et qu'elle fasse Entendre serieusement aux Anglois que par le traité de S germain ils se sont obligez de luy rendre toutte cette Coste, qui incontestablement est partie de la Nouvelle france, Comme je L'ay prouvé cy devant et encore plus au long dans mon 1: memoire et Comme le prouvent Verazan, Champlain, Denis, et toutes les plus ancienes Cartes de l'amerique septentrionale. . . .

"Or Le Commun Consentement de toute l'Europe est de depeindre la Nouvelle france S'étendant au moins au 35 et 36 degrez de latitude Ainsy qu'il appert par les mappemondes imprimées en Espagne, Italie, hollande, flandres, allemagne Et Angleterre même, Sinon depuis que les Anglois se sont Emparez des Costes de la Nouvelle france, ou est

L'Acadie, Etechemains L'almouchicois, et la grande riviere de S: l'aurens, ou ils ont imposé a leur fantaisie des Noms de nouvelle Angleterre, Ecosse, et autres, mais il est mal aisé de pouvoir Effacer une chose qui est Connué De toute la Chretienteé D'ou je Conclus,

"1°. Quavant L'Usurpation faite par les Anglois, toute Cette Coste jusqu'au 35: Degre s'appelloit Nouvelle france, laquelle Comprenoit outre plusieurs autres provinces, l'Etechemains, L'almouchicois, et L'acadie. . . .

"Les Anglois Doivent remettre à La france le Port Royal, et La france doit insister vigoureusement sur cette restitution, et ordonner aux françois de Port Royal, Des Mines, et de Beaubassin, et autres lieux De reconaitre sa Majesté tres Chretiene pour leur Souverain, et leur deffendre d'obeir a aucun autre; de plus Commander a tous ces lieux et payis, et a toute la partie Septentrionale de la Peninsule, ainsi qu'aux payis des Almouchicois et des Etechemains [Maine, New Hampshire, and Massachu setts], de Reconaitre le gouverneur de l'isle Royale pour leur Gouverneur.

"Il Est même apropos De Comprendre Dans le Brevet de gouverneur de L'isle Royale tous ces payis jusqu'au Cap Cod. .

"

Que La france ne doit point souffrir que les Anglois s'etablissent Dans les payis qu'elle n'a pas Cedez.

"

"Qu'elle Doit incessament s'en remettre en possession, y Envoyer quantite D'habitans, et s'y fortifier de maniere qu'on puisse Arrêter les Anglois que depuis long tems tachent de s'emparer de l'amerique francoise dont ils Conaissent L'importance, et dont ils feroient un meilleur usage que celuy que les francois en font. . . .

"Si les Anglois disent que les payis qui sont entre les rivieres de quinibequi [Kennebec] et de Ste Croix font partie de la Nouvelle Angleterre.

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