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Mémoire sur la nature des prairies et des terres incultes qui s'étendent à l'ouest, par M. A. Bourne; 2o Observation's sur quelques espèces de zoophytes, de coquilles, etc., principalement de fossiles, par Thomas Say, de Philadelphie; 3o un article de botanique médicale, sur les propriétés de l'ergot du seigle, par le docteur William Putly; 40 Problèmes de mathématiques, avec des constructions et des démonstrations géométriques, par Théodore Strong, professeur au collége d'Hamilton; 5o une Dissertation sur les différentes manières d'exprimer la longueur et les rapports des intervalles en musique, par John Farey, de Londres; 6° une Traduction abrégée du dernier ouvrage du docteur F. Magendie, sur l'acide prussique, avec les remarques de l'éditeur; 7 Navigation sous-marine.-Description d'une machine inventée et construite par David Bushnell, natif de Saybrook, au commencement de la guerre de la révolution en Amérique, dans le but de naviguer entre deux eaux et de détruire les vaisseaux de guerre ennemis, avec une relation du premier essai qu'en fit, au mois d'août 1776, un sergent de l'armée américaine, nommé Ezra Lee, qui tenta par ce moyen d'aller mettre le feu aux vaisseaux anglais, alors en rade devant New-York; article communiqué au Journal des Sciences, par Charles Griswold, écuyer; 8o Remarques sur la nouvelle machine à vapeur, de Morey, par M. Isaac Doolittle; 9o Observations sur la corruption des bois propres à servir à la construction des vaisseaux, et moyen d'y remédier, par le colonel George Gibbs; 10° Mémoire sur la chaleur et la lumière, par M. Samuel Morey, d'Orford, NewHampshire; 11° Remarques sur la poussière atmosphérique; 12o Recherches sur les propriétés médicinales de l'espèce de mouche appelée lytta vittata, ou mouche à pommes-de-terre (polatoe fly), par J. Freeman Dana, professeur de chimie;

130 Mélanges composés de plusieurs articles; nous citerons, 10 le Précis des travaux de la Société géologique américaine; 2o une Description du serpent de mer, faite par différentes personnes qui l'ont aperçu; 4o Nouvelles des pays étrangers sur les découvertes et les ouvrages qui intéressent les sciences et les arts.

RÉPUBLIQUE D'Haïti. Nous croyons devoir publier la lettre suivante. Indépendamment des détails intéressans qu'elle renferme, elle contribue à prouver que l'institution de la Revue

Encyclopédique commence à marcher d'un pas ferme vers le but que se proposent ses fondateurs: celui d'établir un centre de communication pour tous les pays civilisés, et d'indiquer les divers degrés de civilisation de chaque pays.

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Au Port-au-Prince, le 17 février 1820, an 17 de l'indépendance. COLOMBEL, Secrétaire particulier de S. Exc. le président d'Haïti, à M. JULLIEN, de Paris, fondateur-directeur de la Revue Encyclopédique. S. Exc. le président d'Haïti, par sa lettre du mois d'octobre dernier (1), en réponse à la vôtre du 28 avril, vous a annoncé que, pour satisfaire au désir que vous lui aviez manifesté d'avoir un correspondant littéraire au Port-au-Prince, il m'avait chargé de remplir cette fonction.....

Déjà j'ai eu l'honneur de vous adresser quelques numéros d'une feuille périodique, et divers écrits qui ont été publiés ici : je vous envoie aujourd'hui un autre paquet renfermant des productions semblables. Je ne joins aucune réflexion à l'envoi de ces imprimés, aimant mieux laisser à la sagacité du rédacteur, chargé de traiter de la littérature haïtienne dans votre importante et utile Revue Encyclopédique, le soin d'apprécier le mérite de ces productions, s'il le juge à propos. Du reste, je vous dirai, et non sans peine, que nous ne sommes point encore parvenus, dans les arts de l'imagination, au degré de connaissance que vous nous supposez. Nous avons, il est vrai, des écoles primaires en assez grand nombre, et plusieurs où l'on suit la méthode de l'enseignement mutuel.; quelques colléges particuliers bien tenus, un lycée national susceptible d'amélioration, où, avec le tems, on pourra faire faire de bonnes études aux élèves. Mais, malheureusement, nous n'avons point encore de bibliothèque publique, d'école spéciale de médecine, ni de beaux-arts; jusqu'à présent, aucun ouvrage scientifique n'a été publié ici, ni même aucun écrit d'un certain intérêt, en fait de littérature. Sous ce rapport, nous en sommes encore aux premiers élémens: mais, ce qu'il est consolant de dire, c'est que le besoin de l'instruction se fait généralement sentir dans toutes les classes de citoyens, et que le chef éclairé qui préside à nos destinées, seconde, autant qu'il est en lui, l'ardeur avec laquelle la jeunesse haïtienne se porte (N. D. R.)

(1) Nous n'avons point reçu cette lettre.

vers l'étude. Encore quelques années, et nous verrons nos belles contrées, trop long-tems asservies au joug du plus odieux despo tisme, et trop long-tems aussi le théâtre de guerres sanglantes, réfléchir quelques rayons de lumière que le flambeau des sciences répand sur les contrées du globe, favorisées d'une vieille civilisation et de la douce influence de la raison. On ne sera point surpris du peu de progrès que nous avons fait dans les différentes branches des connaissances humaines, si l'on fait attention au point d'où nous sommes partis, et aux difficultés sans nombre que nous avons eu à vaincre pour arriver à celui, où, avec l'aide de la Providence, nous sommes parvenus: peut-être qu'en considérant l'état moral de ce pays et notre situation politique, avec un esprit dépouillé de prévention, trouvera-t-on que nous avons fait des progrès assez rapides dans la carrière de la civilisation. Je borne à ces simples réflexions, ce que j'avais à dire sur un objet qui réclame l'indulgence des hommes éclairés qui veulent bien s'intéresser au sort d'un peuple nouveau, qui a eu tant d'efforts à faire pour obtenir la consécration de ses droits, et qui, dans la lutte longue et opiniâtre qu'il a été obligé de soutenir contre de gothiques et orgueilleuses prétentions et contre divers genres de tyrannie, n'a pu s'occuper que de l'organisation de ses moyens de défense. Recevez, etc. COLOMBEL.

ROYAUME D'HAÏTI. - Écoles nationales. —L'auteur d'une lettre insérée dans le Monthly Magazine de juin, transmet des détails intéressans sur les écoles nationales d'Haïti, et le tableau de l'état actuel de ses écoles, comprenant l'année de leur fondation, le nombre des élèves, etc. Elles sont toutes sous la protection immédiate du roi Henri, dont les sujets ont, depuis peu d'années, fait de si rapides progrès dans les arts, les sciences, et l'éducation en général. Les amis de la civilisation et de la liberté africaine, n'apprendront pas sans plaisir que les moyens d'instruction s'étendent et se multiplient sur tous les points de ce nouveau royaume. Ses habitans ont un si vif désir de se perfectionner dans les différentes branches de l'éducation, que le monarque, empressé de seconder leurs efforts, va établir incessamment un grand nombre d'autres écoles, d'après le même système : il se propose aussi de fonder une Université pour l'étude des hautes sciences, sur le modèle des colléges d'Angleterre. Le Roi de

sire donner tout l'encouragement possible aux dames mariées qui seraient tentées d'aller s'établir à Haïti, en qualité de gouvernantes ou d'institutrices. Les conditions nécessaires pour exercer cet emploi, seraient une connaissance parfaite de la langue française, et de la méthode d'enseignement de Bell et de Lancaster. Les dames qui joindraient à ces avantages des talens agréables, tels que la danse, la musique, la peinture et les ouvrages à l'aiguille, seraient doublement appréciées, et dans le cas de faire en peu de tems une fortune considérable. Haïti est sans contredit l'île la plus salubre et la plus fertile des Antilles, et ces propositions méritent de fixer l'attention des personnes qui voudraient se dévouer à une entreprise aussi louable qu'utile et profitable.

que

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RÉPUBLIQUE DE BUENOS-AYRES. Progrès de la librairie. Extrait d'un rapport fait par les commissaires de l'Amérique du Nord, sur l'état de la nouvelle république aux bords de la Plată. -« Tous les livres se vendent ici publiquement, et la circulation en est absolument libre. Le nombre de libraires qui se sont enrichis en peu de tems, atteste l'accroissement de celui des lecteurs. Les livres anglais sont surtout recherchés, et la langue anglaise fait beaucoup de progrès parmi les républicains. A peine connaissait-on, il y a huit ans, le mécanisme de la presse à Buénos-Ayres; on y compte aujourd'hui quatre imprimeries, dont une de quatre presses, bien que la main d'œuvre y soit trois fois plus chère dans les États-Unis. Les gazettes ne suffisant point pour la quantité d'écrits politiques dont on s'occupe en ce moment, les brochures y suppléent, et il en paraît tous les jours de nouvelles. La plus considérable des entreprises littéraires dont on fasse mention, est l'ouvrage du doyen Fûnes, l'historiographe du pays, qui se compose de trois gros volumes in-8°.—Il paraît, par semaine, à Buenos-Ayres, trois journaux que l'on répand ensuite dans toutes les Provinces-Unies; il n'en est aucun qui ne soit libéral, car, rédigés dans un autre sens, personne ne les lirait. Les maximes républicaines et les principes religieux, enseignés concurremment dans toutes les écoles, forment la base de l'éducation des enfans. La liberté, ainsi appuyée sur la religion qui la sanctifie, peut défier ici la rage impuissante de ses vils détracteurs européens. »

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ASIE.

Eléphant sauvage.

INDES ORIENTales. Khasgunge. Après une chasse de trois heures, pour laquelle on a employé 33 éléphans dresses, on a tué, non loin de cette ville, sur les bords d'un vaste marais qu'il habitait, un énorme éléphant sauvage, à une seule défense, qui était la terreur des paysans d'alentour, dont il avait déjà tué plusieurs. Des quatre-vingts balles qu'il a reçues, trente-une ont atteint la tête; une seule a pénétré jusqu'au cerveau et a été mortelle. Cet éléphant a douze pieds quatre pouces de hauteur, seize pieds de longueur, et dix pieds de circonférence au cou; sa défense pèse trente-six livres, ce qui est fort pen, relativement à sa taille.

CHINE.-Extrait du no8 de l'Indo-Chinese Gleaner (le Glaneur Indo-Chinois), avril 1818; prix, une roupie siccah ( 2 fr. 5 cent.) — Nous regrettons d'être obligés par le peu d'espace de ne donner que l'indication des articles qui nous ont paru les plus intéressans. 1. Voyage au Japon, en 1818. On n'a voulu laisser faire aucune espèce d'échange au capitaine anglais chargé de ce voyage. 2. Actions mémorables de Heang-Chung, homme d'Etat et général sous la dynastie des Ming. An 1460. Il vivait sous l'empereur Ying-Tsung. Fait prisonnier par les Tatars, il parvint à s'échapper de leurs mains. Revenu en Chine, il obtint un avancement rapide, et se servit de son crédit pour faire élever des monumens d'utilité publique. Il établit une discipline sévère parmi les troupes, et fit décréter que tout soldat qui quitterait son poste serait condamné à mort. Ce général soutint 300 combats; cependant il succomba sous les intrigues des eunuques et fut dégradé par l'empereur. Un cri général d'indignation s'éleva, et on le rétablit dans ses dignités. Il mourut à l'âge de 82 ans. 3. Nouvelles de Pékin. Juin 1818. La mer a submergé cent quarante villages sur la côte de Chantung. L'empereur a fait distribuer un mois de provisions aux habitans qui ont survécu à ce désastre. Un individu qui avait accusé faussement un de ses voisins a été condamné à mort. L'empereur actuel a puni, en mai 1818, de la peine du bannissement, des auteurs qui, dans une histoire imprimée de la Chine, s'étaient permis de lui prodiguer des flatteries dans un livre où il ne convenait pas qu'elles

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