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201. Den store Stad.

La grande ville, ou poésies épigram

matiques; par M. F. H. GuldbERG. Copenhague, 1818. 1 vol.

in-12.

ALLEMAGNE.

202.

Meisners Handbuch der allgemeinen und technischen Chemie. Manuel de la Chimie générale et technique; par MEISSNER. I vol. in-8o, avec quatre gravures. Vienne, 1819. Gerold. Prix, 16 fr.

L'auteur, avantageusement connu par un excellent ouvrage sur l'aréométrie, occupe la chaire de chimie à l'École Polytechnique de Vienne. L'ouvrage que nous annonçons forme la base de ses cours. On y trouve des vues nouvelles et un ordre tout-à-fait différent de celui que l'on a suivi jusqu'à présent dans l'enseignement de cette science. Le premier volume est divisé en trois parties principales, dont la première expose le système que M. Meissner s'est créé; la seconde donne une description des appareils de chimie; et la troisième offre un tableau de toutes les compositions chimiques. Le Manuel se recommande surtout par une grande clarté; ce qui le met à la portée des personnes mêmes les moins versées dans la connaissance de la chimie.

203.-Sturm, Lehrbuch der Landwirthschaft. —Manuel d'économie rurale théorique et pratique; par STURM. 1er volume. Jéna, 1819.

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Ce premier volume est consacré entièrement à l'agriculture. L'auteur a entrepris cet ouvrage pour en faire la base des leçons qu'il donne sur ces matières, à l'Institut économique de Tieffenfurth: il traite son sujet de manière que son liyre ne mérite pas seulement d'être recommandé comme un excellent traité élémentaire, mais encore d'être étudié attentivement par tous ceux qui s'occupent d'agriculture et d'économie rurale. Réunissant la théorie et la pratique, l'auteur fonde son système sur l'expérience et les découvertes les plus importantes. Il a su conserver une lumineuse précision, en même tems qu'il donne à son sujet tous les développemens convenables.

204. Beobachtungen über die Pest zu Bucharest. - Observations sur la peste de Bucharest, en 1813; par le docteur GROLL

MANN.

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305. Ueber die Pest zu Noja. Sur la peste de Noja, dans les années 1815 et 1816; par le docteur SCHOENBERG. Nurnberg. Riegel. 1818.

Ces deux ouvrages sur la peste qui exerça, presque en même tems, ses ravages dans la Valachie et dans le royaume de Naples, attestent l'imperfection de nos connaissances sur la nature de ce terrible fléau, et l'insuffisance des moyens employés jusqu'à présent pour le combattre. Mais on y remarque avec intérêt le succès qui couronna, dans l'un de ces pays, les mesures de précautions employées pour empêcher la propagation de l'épidémie ; tandis que, dans l'autre, l'absence de ces mesures lui permit de se répandre avec une effrayante rapidité. La peste de Bucharest dura depuis le mois de juillet 1813, jusqu'à la même époque de l'année suivante; et la population, qui était de 80,000 habitans, fut réduite à 50,000. M. Grollmann, ayant traité luimême plusieurs centaines de pestiférés, donne des détails intéressans et instructifs, puisés dans sa pratique, sur les symptômes de cette maladie, et sur les remèdes qu'il eut occasion d'employer avec plus ou moins de succès.

L'auteur du second ouvrage l'a rédigé, d'après des documens officiels et les observations de témoins oculaires. Le docteur Harless, éditeur de cet ouvrage, jette, dans la préface, un coupd'œil rapide sur les plus fameuses épidémies de cette nature qui ont dévasté l'Europe, ainsi que sur les institutions et les mesures de police employées pour les arrêter ou les prévenir. Il prétend que nous ne serons point à l'abri de ses ravages, tant que les côtes septentrionales de l'Afrique, et les belles contrées de la Grèce et de l'Asie mineure, resteront sous la domination des barbares.

La peste de Noja se déclara au mois d'octobre 1814. Des cuirs du Levant paraissent en avoir introduit le germe épidémique. De 5,413 habitans, 728 furent victimes de l'épidémie. L'auteur fait le plus grand éloge des mesures sages et énergiques employées en cette occasion par le gouvernement de Naples. Il entre aussi dans de grands détails sur la nature de la maladie, ses progrès, ses différentes nuances, et les remèdes avec lesquels on essaya de la combattre.

206. — Abhandlung über die Wirkung der Uebergiessungen,

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oder der Bäder, etc. Traité de l'effet salutaire, sûr et prompt des douches et des bains froids et tièdes, dans les fièvres putride, nerveuse, bilieuse, ardente, et scarlatine, dans la rougeole et dans quelques autres maladies opiniâtres. Par A. Frölich, medecin de la cour impériale d'Autriche. Vienne, 1820. Heubner.

Le titre indique suffisamment l'importance du sujet traité dans cet ouvrage. Tout ce que l'auteur y avance est fondé sur un nembre infini d'expériences des plus célèbres médecins.

207.- Die Ehe, aus dem Gesichtspunkte der Natur, der Moral und der Kirche betrachtet. Le Mariage considéré sous le point de vue de la nature, de la morale et de l'Église; par J. C. G. JÖRG, professeur en médecine, et H. G. TzSCHIRNER, professeur en théologie de l'Université de Leipsick. 1 vol. in-8o de 302 pag. Leipsick, 1819, Baumgärtner.

L'instinct de la génération, qui règne dans toute la nature organique, et le mariage, qui en est le résultat chez l'homme, ont été de tout tems l'un des objets favoris des recherches d'un grand nombre d'esprits spéculatifs. La nature a entouré les productions organiques d'un voile aussi mystérieux, que celui qui couvre la production des pierres et des métaux dans le sein de la terre. Chercher à lever ce voile, et à expliquer, autant que la décencé le permet, l'instinct de la génération; traiter scientifiquement le but et l'influence physique et morale du mariage, tant par rapport à l'individu qu'à l'égard de la société; faire dériver de ces recherches certaines règles de conduite pour l'homme, afin qu'il remplisse entièrement sa destination dans le mariage: tel est le problème dont MM. Jörg et Tzschirner ont cherché la solution. Ces deux auteurs ont travaillé indépendamment l'un de l'autre, quoique dans le même esprit. M. Jörg, en sa qualité de médecin, a traité la partie physique, et M. Tzschirner, comme théologien, s'est occupé de la partie morale. Leurs travaux réunis forment un ensemble complet, que recommandent des idées profondes et des connaissances bien appliquées.

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208.- Von der Nothwendigkeit einer theologischen Grundlage der gesammten Staatswissenschaften. De la nécessité de donner à la politique, dans toute son étendue, la théologie pour base; par ADAM MÜLLER. Broch. in-8°. Leipsick, 1819. Vogel.

L'auteur combat l'esprit de licence et d'incrédulité qui a long

tems prédominé dans toutes les affaires politiques, et qui est bien différent de l'esprit vraiment philosophique d'une sage tolérance. Il attaque le système qui réclame pour la politique une indépendance absolue des entraves que la religion et la morale opposent à l'abus de la force et de l'adresse. Il écrit avec cet abandon persuasif qui produit plus d'effet que le discours le mieux soigné; et sa manière de traiter un sujet dont l'importance n'a pas besoin d'être discutée, doit lui concilier l'attention et le suffrage de tous les hommes de bien.

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209. Francisci Nobilis de Zeiller jus naturæ privatum. Traduit de l'allemand en latin, par le professeur EGGER, de l'Université de Vienne. 1 vol. in-8° de 246 pages. Vienne, chez Beck.

L'ouvrage de M. Zeiller sur le droit naturel est du nombre des meilleurs livres élémentaires, dans son genre, qu'ait produits l'AIlemagne ; et, dans les Universités de la monarchie autrichienne, il sert de manuel pour les cours publics. Mais, comme dans toutes les provinces de cette monarchie, la langue allemande n'est pas cultivée, le professeur Egger a rendu un véritable service aux étudians de ces provinces, ainsi qu'à tous les littérateurs qui ne savent pas l'allemand, en s'occupant à traduire, pour leur usage, le manuel de M. Zeiller en langue latine. Cette traduction est presque littérale.

210.

- Academische Freyheit und Disciplin.— De la Liberté et de la Discipline académiques, particulièrement dans les Universités prussiennes; par le conseiller d'Etat et chevalier L.-J. DE JAKOB, professeur à l'Université de Hall. 1 vol. in-8°. Leipsick, 1819. Brockhaus.

Les nombreuses plaintes qui, depuis quelque tems,, s'étaient élevées contre les Universités allemandes, avaient fait craindre à M. Jakob qu'elles n'induisissent les gouvernemens trompés à prendre de fausses mesures, comme celle de changer l'organisation primitive de ces Universités; ce qui porterait un coup funeste à l'enseignement des sciences. L'auteur convient cependant que les Universités allemandes sont susceptibles d'améliorations, et il cherche à les indiquer, sans porter atteinte à la liberté académique. A son avis, cette liberté consiste, pour les professeurs, « dans le droit d'enseigner les sciences, selon leur conseience individuelle, et de ne pas être forcés à suivre un système

positif de croyance ou de dogme, qui ne s'accorde pas avec leur conviction. Aucune puissance humaine ne pourra les empêcher d'énoncer librement leur opinion, et de la défendre contre toute attaque. >>

Pour les étudians, la liberté académique consiste dans le libre accès à tout genre d'instruction; dans le droit que chacun a de choisir les leçons, selon ses désirs ou ses besoins; dans celui de régler sa propre conduite; en général, dans le libre développement des facultés intellectuelles, sans qu'aucun étudiant soit forcé à recevoir des opinions incompatibles avec sa conscience. M. Jakob démontre ensuite ce que c'est que la liberté académique mal entendue, et il indique, dans la seconde partie de son ouvrage, le moyen de remédier à cet inconvénient.

211. (*) — Handbuch des Geschichte der Europaischen Staatensystems, etc.-Manuel de l'histoire du système politique des États de l'Europe et de ses colonies, depuis sa formation, c'est-à-dire, depuis la découverte, des deux Indes, jusqu'à son rétablissement après la chute du trône impérial de France; par A. H. L. HEEchevalier de l'ordre des Guelfes, conseiller aulique et professeur d'histoire à Goettingue. I vol. in-8o, 916 pages. Goettingue, 1819; Röwer.

REN,

Le non du professeur Heeren est avantageusement connu dans toute l'Europe littéraire, et ses compatriotes le prononcent avec orgueil. Marchant sur les traces de Schlözer et de Spittler, il a montré par ses écrits que l'histoire n'est pas seulement l'énumération chronologique et synchronistique des événemens les plus remarquables, mais encore une appréciation raisonnée de la nature, des causes et des conséquences de ces événemens. Aussi, le succès des ouvrages de M. Heeren prouvet-il que, par rapport à l'histoire, les besoins de notre siècle diffèrent essentiellement de ceux des siècles précédens, et que la manière de traiter cette science a, depuis trente ans, éprouvé, en Allemagne, une révolution pareille à celle que Kant a opérée dans la philosophie, Lavoisier, dans la chimie, etAdam Smith, dans l'économie politique.

Cette édition du Manuel de M. Heeren est la troisième. La seconde renfermait les événemens jusqu'à 1804; celle-ci finit avec les résultats du congrès d'Aix-la-Chapelle, en 1818. Le

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