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des estacades, tous objets dont il faut faire une étude particulière dans la rédaction d'un projet de port, et sur lesquels on trouvera, dans l'ouvrage que nous annonçons, les résultats de la plus saine théorie et de la pratique la plus éclairée.

(N.° 8.) MINISTÈRE

DE LA MARINE ET DES COLONIES.

AVIS AUX NAVIGATEURS.

1

M. le consul général de France à Londres a prévenu le ministre de la marine et des colonies que, le samedi 23 décembre 1821, le fanal de Dungeness a été frappé de la foudre, et tellement endommagé, qu'il paraît devoir être reconstruit en entier.

En attendant, un feu a été provisoirement établi sur le même point; mais comme l'effet en est très-médiocre, les navigateurs ont été prévenus de se tenir sur leurs gardes, et de ne pas trop compter sur l'assistance de ce feu.

(N.° 9.)

M. le contre-amiral L. P. de Sambucy est mort le 28 décembre 1821, à Saint-Georges-de-Luzensons, département de l'Aveyron. Entré dans le corps royal de la marine en 1756, il fut fait successivement enseigne, lieutenant, capitaine de vaisseau, commandant de la compagnie des gardes du pavillon amiral à Toulon. Il avait reçu antérieurement les décorations de Saint-Louis, de Cincinnatus, &c. En 1816, Sa Majesté daigna lui accorder le brevet de contre-amiral honoraire, récompense justement méritée par de longs et estimables services,

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(N.° 10.) A CATALOGUE of Charts, Plans and Views, printed at the admiralty-office, for the use of his Majesty's navy, &c.; Catalogue des Cartes, Plans et Vues à l'usage des bâtimens de S. M. britannique, imprimé par ordre de l'Amirauté, et publié, en 1821, par W. FADEN et A. ÁRROWSMITH, l'un Géographe et l'autre Hydrographe du Roi.

C'EST la première fois que l'on annonce en Angleterre une publication de 'cartes hydrographiques, avec l'assentiment de l'amirauté. Toutefois, sur cinq à six cents cartes, plans et vues dont se compose le catalogue, vingt - sept seulement sont marquées comme étant construites d'après les documens puisés dans l'Hydrographical-office; trentetrois portent le nom d'auteurs français; toutes les autres sont des cartes publiées particulièrement à diverses époques par des marins anglais, américains, espagnols, hollandais et portugais.

Le catalogue est divisé en dix-huit sections:

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Côtes d'Afrique..........

37.

Océan indien, mer Rouge, golfe Persique, côtes de
P'Inde, Nouvelle-Hollande (cartes).

28.

Canal de Mosambique, Mádagascar et autres îles adjacentes...

47.

Mer Rouge, golfe Persique, côtes (vues et plans de ports, rades et baies).........

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Cartes et Plans.

Japon, Chine, Cochinchine, côtes orientales de Malaye....

Détroit de Banca, côtes occidentales de Borneo, des
Philippines, &c......

De l'autre part... 345.

Côtes de Malabar, Coromandel, fles de Ceylan.... 31. Côtes de Malaye, Sumatra....

so.

39.

33

Route de Chine par le Sud.

56.

Nouvelle-Hollande, îles de l'océan Pacifique.

21.

575.

(N.° 11.) DRAGUE FRANÇAISE de l'invention de M. BLÉHÉE, ancien Chef de bataillon de l'artillerie de

la marine.

PLUSIEURS journaux ont fait avec raison l'éloge du bateau dragueur anglais, importé depuis peu en France, et connu sous le nom de dredging machine. Une invention utile, quoique étrangère, doit toujours trouver des partisans dans un pays dont le Gouvernement protége l'industrie et les arts. Toutefois on sera satisfait en France d'apprendre que nous devons à un de nos compatriotes une machine dont les effets sont les mêmes, mais dont les moteurs, bien différens, offrent une réunion d'avantages qu'on avait jusqu'à ce jour jugée impossible, et au nombre desquels on compte celui d'éloigner tous les accidens qui peuvent résulter de l'emploi de la vapeur. La drague française, de l'invention de M. Bléhée, ancien chef de bataillon de l'artillerie de la marine et officier de la légion d'honneur, se meut par l'action du vent, de l'eau et des chevaux; elle peut être employée avec le plus grand succès pour creuser ou curer les ports, les rivières et les canaux. On en a fait plusieurs fois l'essai, et il a laissé l'espoir le mieux fondé du plus grand succès, quand la machine sera complétement achevée,

(N.° 12.) SUR la meilleure espèce d'Acier à employer pour les Aiguilles de boussole, et sur la meilleure forme à leur donner; par le Capitaine H. KATER. (Trans. phil. 1821, part. I.)

LES expériences qui forment le sujet de l'intéressant mémoire dont nous nous bornons à indiquer le résultat pratique, ont été entreprises par le capitaine Kater, en conséquence du fait observé dans la première expédition arctique; savoir, que lorsqu'on s'est approché du pôse magnétique du globe, la force qui donne aux aiguilles de boussole leur direction, se trouvait diminuée à un degré tel, que les boussoles étaient devenues à-peu-près inutiles à bord des bâtimens. L'auteur, en apprenant ce fait, s'occupa de suite des moyens de procurer à l'expédition suivante des instrumens qui réuniraient, autant qu'il serait possibie, la sensibilité à une certaine intensité d'action.

Après un très-grand nombre d'expériences sur la matière, la forme, le degré de poli, &c., et telles circonstances qui pourraient se trouver en rapport avec la force et la sensibilité des aiguilles magnétiques (détails que le défaut d'espace nous oblige à omettre), le capitaine Kater arrive aux résultats suivans, que nous traduisons textuellement :

<<< La meilleure matière pour fabriquer les aiguilles de boussole est l'acier des ressorts de pendules; mais il faut prendre garde, en formant l'aiguille, de l'exposer le moins qu'il est possible à l'action de la chaleur, qui diminue beaucoup la faculté d'acquérir la force magnétique.

» La meilleure forme pour une aiguille de boussole est celle d'un rhombe percé, dans la proportion d'environ cinq pouces de long sur deux de largeur; cette forme contribue plus qu'aucune autre à l'intensité de la force directrice.

» Le meilleur procédé pour la tremper est d'abord de la plonger rouge dans l'eau froide, puis de la recuire depuis Ann. marit. II. Partie. 1822.

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le milieu de part et d'autre, jusqu'à environ un pouce de chaque extrémité, en la chauffant graduellement jusqu'au bleu, et jusqu'à que cette couleur disparaisse.

» Dans une même plaque d'acier de quelques pouces carrés de surface, on trouve des portions dont la faculté de recevoir le magnétisme est très différente, quoiqu'elles paraissent absolument semblables sous tous les autres rapports.

>> Le poli de l'aiguille n'a aucune influence sur son magnétisme.

» Le meilleur procédé pour aimanter une aiguille paraît être de la placer dans le méridien magnétique, et de coucher sur l'aiguille, dans ce même plan, une paire de barreaux aimantés dont les pôles opposés soient en contact sur son milieu; ensuite, soulevant l'extrémité opposée de chacun d'eux, de manière qu'ils fassent un angle de 2 ou 3 degrés avec l'aiguille, on les écarte du centre de part et d'autre en les menant vers les extrémités, en conservant soigneusement la même distance à l'aiguille. On répète l'opération dix à douze fois sur chacune des deux faces de l'aiguille.

» Dans des aiguilles de cinq à six pouces de long, leurs poids étant les mêmes, les forces directrices sont à-peuprès dans le rapport des longueurs.

>> La force directrice ne dépend pas de l'étendue de la surface; mais, dans des aiguilles de même forme et longueur, elle est à-peu-près dans le rapport de leurs masses.

» Enfin, la déviation d'une aiguille de boussole, occasionnée par l'attraction du fer malléable, dépend, ainsi que l'a avancé M. Barlow, de l'étendue de sa surface, et est tout-à-fait indépendante de la masse, pourvu que le fer ait une certaine épaisseur, celle d'environ deux dixièmes de ligne, qui est requise pour le développement complet de son énergie attractive. »

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