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502. Dr A. VAN HEUSDEN. Handboek der aardrijkskunde, staatsinrigting, staathuishouding en statistiek van het koningrijk der Nederlanden. Haarlem, 1867, in-8 (Bohn). 6 fl. 10 c.

503. J. KUIJPER. Atlas van Nederland en de overzeesche Bezittingen. Leeuwarden, 1866, in-folio (publié en 6 livraisons). 16 fl. 3/4. 504. Du même. Gemente-Atlas van Nederland. Ibid. (16 livraisons de cet atlas général de la Hollande ont paru, à notre connaissance).

505. J. SMULDERS. Kaarten der Provinciën van het koningrijk der Nederlanden. Vervaardigd naar de groote topographische en militaire kaart van het Ministerie van Oorlog en naar schetsen der gemeenten van P. H. Witkamp. Met bijvoeging van uitvoerige statisticke opgaven van P. H. Witkamp. Hertogenbosch en Gravenhage, 1866, 9 feuilles. 8 fl.

VI

ANGLETERRE.

506. FULLARTON's Imperial Gazetteer of England and Wales. London, 1866, grand in-8.

507. Rev. G. Rowe. The colonial Empire of Great Britain, considered chiefly with reference to its physical geography and industrial productions. London, Society for promoting christian knowledge, 1866, in-8, with Maps.

Part I, the American colonies, 170 pages et 6 cartes; - Part II, the Australian group, 220 pages et 6 cartes; - Part III, the East Indian group, 190 pages et 5 cartes; Part IV, the Atlantic group. 178 pages et 7 cartes.

508. G. R. EMERSON. Excursionist's Guide to the Environs of London; with topographical, historical and descriptive notices. Lond. 1867, in-8, 171 pages. 1 sh. (Philip).

509. A. Handbook for travellers in Gloucestershire, Worcestershire and Herefordshire. Lond., 1867, petit in-8 (Murray). 6 sh. 6 d.

510. Handbook for travellers in Yorkshire. Lond. 1867, 566 pages et carte. 12 sh. (ibid.)

511. J. CORBETT ANDERSON. The roman city of Uriconium at Wroxeter, Salop, illustrative of the history and social life of our Roman-British forefathers. London, 1867, petit in-8 avec gravures. 12 sh. 6 d. (Russell Smith).

512. Rev. J. COLLINGWOOD BRUCE. The Roman Wall, a Description of the mural barrier of the North of England. London, 1867, in-4°, the 3d edit. 3 1. 13 sh. 6 d. (Longman.)

513. W. BRENCHLEY RYE. England as seen by foreigners in the days of Elisabeth and James the first. Comprising translations of the journals of the two dukes of Wirtemberg in 1592 and 1610, both illustrative of Shakespeare. With copious notes and Introduction, and etchings. Lond., 1867. petit in-4°,15 sh. (Russell Smith).

514. H. GAIDOZ. Une visite à Oxford, Notes de voyage. Revue de l'instruct. publique, 24 octobre.

515. PIKE (Luke Owen). The English and their origin; a prologue to authentic english history. London, 1867, in-8 (Longman).

L'ouvrage de M. Pike tend à établir deux points principaux : premièrement, que la masse du peuple anglais descend réellement non des Germains conquérants du Sud de la Bretagne, mais de la branche celtique appelée les Cumraëg; et en second lieu, que les Cumraëg ou Cymri ont un rapport plus intime avec les Hélènes qu'avec aucune autre branche de la famille indo-européenne.

516. Handbook for Travellers in Scotland. London, 1867, in-8°, 447 pages. 6 sh. 6 d. (Murray).

517. Chronicles of the Picts and Scots, and other early memorials of Scottish history. Edited by W. O. SKENE. Published by order of the lords commissioners of H. M. Treasury; being the 1st volume of the series of Scottish Record Publications. Edinburgh, 1867, in-8. 10 sh.

518. Sir William H. R. WILDE. Lough Corrib, its shores and islands, with notices of Lough Mask. Dublin (and Lond.), 1867, in-8.

519. TH. EDMONSTON, an etymological Glossary of the Shetland and Orkney dialect. Transactions of the Philological soc. for 1866.

Faisons une courte station sous les ombrages séculaires d'Oxford; ce sera un instant de repos dans notre course

rapide à travers l'Europe. Un touriste savant nous y servira de guide (no 514). On a tant parlé cette année de réformes scolaires, sous toutes les formes et à tous les degrés, qu'on ne sera peut-être pas fâché de faire connaissance avec le centre d'études le plus renommé de la classique Angle

terre.

Si dans une ville on cherche moins une vaste agglomération d'hommes et un grand centre commercial qu'un séjour aimable et pittoresque, on se rangera à l'avis des personnes qui regardent Oxford comme une des belles villes d'Angleterre. Son étendue n'est pas grande; elle ne fabrique rien, sinon des maitres ès-arts et des docteurs; mais entourée de vastes prairies, elle repose au bord de deux rivières aux bras nombreux, l'Isis et la Cherwell; aucune usine n'en souille les maisons de son haleine noirâtre. A chaque pas on rencontre soit un collége, soit une église qui a conservé à travers les siècles son costume du moyen âge. Ailleurs, il faut chercher les monuments; ici, ils s'offrent d'eux-mêmes : le pittoresque à pignon sur rue à Oxford.

On pourrait dire que la ville, c'est l'Université. Sous ce nom, le lecteur qui pense à l'Allemagne imagine sans doute un bâtiment unique où se font les cours. Il n'en est rien. Sur le terrain de l'enseignement, comme ailleurs, l'Angleterre a conservé les formes et les usages du moyen âge, et si le cours des temps a amené quelques changements, le fonds traditionnel est resté le même. Les colléges, tels qu'ils existaient dans les universités du moyen âge, sont encore debout à Oxford; ils ont conservé leur antique organisation. Leur ensemble, joint aux halls, constitue l'Université. Une comparaison fera mieux saisir ce rapport. Les colléges sont à l'Université ce que les régiments sont à une garnison. Ils en composent l'unité, tout en ayant une vie indépendante.

Les colléges doivent leur origine à des fondations particulières. La pensée des riches Mécènes était d'encourager l'étude en défrayant les professeurs de toute dépense et de tout souci de la vie matérielle, et en donnant un gite aux étudiants. Chaque collége a sa bibliothèque, sa chapelle, ses salles de cours, ses cuisines. La plus grande partie des étudiants y vit; les fellows, tant qu'ils ne sont pas mariés, y sont logés et entretenus aux

frais du collége. La fellowship constitue une espèce de canonicat fort avantageux et fort recherché. Non-seulement le collége se charge pour le fellow de tous les soins et de tous les frais de la vie matérielle; mais encore le fellow touche un appointement qui varie selon les revenus du collège, mais qui est quelquefois fort élevé. Des cours se font dans chaque collége pour les étudiants qui y appartiennent; d'autres cours, mais non obligatoires, sont faits dans les bâtiments de l'Université proprement dite (à l'état-major de la place, si j'ose dire), par d'autres professeurs; ce sont ces derniers qui délivrent les grades.

Au point de vue architectural, si je puis m'exprimer ainsi, l'Université se compose de 19 colléges, de 5 halls, des bâtiments spéciaux de l'Université appelés the schools, et de la bibliothèque bodleïenne. Oxford possède en outre de nombreuses églises. Il est de nombreux points de la ville où l'œil n'aperçoit que des monuments. Qu'on se place par exemple dans le High Street au coin de la Catherine Street, ou bien près de la bibliothèque de Radcliffe, on ne voit que vieilles églises ou antiques colléges. On ne saurait rien imaginer de plus gracieux que tous ces monuments du moyen âge que le temps et les hommes (chose plus rare!) ont épargnés. On a respecté la dignité de leurs pierres noircies, les jeux fantastiques du lierre qui les enlace; et si les habits modernes ont remplacé les costumes plus pittoresques des temps anciens, l'academical dress qui les recouvre les harmonise un peu avec le milieu antique d'où ils se détachent. Les plus anciens colléges datent du treizième siècle; quelques-uns ont l'apparence plutôt d'un château que d'un collége, celui de Christ-Church par exemple, que fonda le cardinal Wolsey. Pour être noircis par le temps, ils ne dédaignent pas la verdure et le soleil. Ne les jugeons pas par ceux que nous voyions il y a quelques années sur la montagne Sainte-Geneviève; ne les comparons pas au collége de Montaigu démoli pour faire place à la bibliothèque Sainte-Geneviève, ou à celui de Beauvais, qui, rue de la Harpe, faisait face au collége d'Harcourt, entassements d'étages sombres où les murs avaient la lèpre, et où les cours, qui ressemblaient plutôt à des puits, étaient toutes tristes de ne jamais voir le soleil. Les colléges d'Oxford ont des cours spacieuses et des parcs ombragés que traversent mille eaux courantes. Les jardins de Magdalen College et les promenades de Christ-Church-College, sont particulièrement remarquables. A deux des colléges et des chapelles où l'architecture du moyen âge déploie ses flamboyantes merveil

les, on trouve du silence, de la fraîcheur et de l'ombre, quelque chose de ravissant qu'eût aimé Virgile!

Je ne faisais que traverser Oxford, mais j'eus la chance d'y arriver pour une fête universitaire. Un examen, une distribution de prix ? pense le lecteur; une cérémonie saupoudrée de latin dans une salle fermée ? Non, c'était simplement une régate (boat-race) entre les colléges et les halls d'Oxford. Tous les ans, vers la fin de mai, des régates, qui pour les Anglais sont comme un concours général, ont lieu à Oxford pendant une semaine, et le collége dont la crew (équipage) est victorieuse, a sur les autres pendant le reste de l'année une préséance honorifique. Le jour où j'y assistai, le spectacle était pittoresque. C'était à sept heures, au soir d'une splendide journée. Le soleil apaisé descendait avec lenteur à l'horizon éclatant; l'atmosphère avait perdu son ardeur sans rien perdre de sa clarté. Les prairies parsemées d'arbres que traverse la rivière exhalaient une fraîcheur pénétrante. La scène du combat était l'Isis, qui plus loin devient la Tamise, mais qui à Oxford est encore comme un miroir d'eau clairé et tranquille. Comme dans la fête sur l'eau que raconte le Menteur de Corneille, deux orchestres étaient installés sur de grandes barques,

Et tour à tour dans l'air poussaient des harmonies
Dont on pouvait nommer les douceurs infinies.

La meilleure société d'Oxford couvrait les rives; et nombre d'étudiants aux négligés pittoresques, que distinguaient les couleurs des différents colléges, venaient voir le sort de leur collége voler sur l'eau d'une rame plus ou moins rapide. Tout à coup au loin, en aval de la rivière, une rumeur s'élève; la régate a commencé. On devine, bientôt on entrevoit les canots à la forme élancée et les canotiers multicolores. Les étudiants attachés à la rive encouragent leurs crews de la voix et du geste, et celles-ci, courbées sur les avirons, y répondent en faisant jaillir sous leur rame l'écume argentée. Mais la régate est déjà terminée; on entend retentir les hourras en l'honneur du vainqueur, tandis que les derniers bateaux, ayant perdu tout espoir de vaincre, flânent nonchalamment le long de la rivière. C'est la fin de la régate, mais non du divertissement. La musique continue ses aubades, tandis qu'une foule de barques, oisives pendant la lutte, se détachent de la rive avec leurs canotiers et se promènent sur l'eau, je n'ose dire jusqu'à ce que la nuit

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