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quantité d'un très-bel or; mais elles s'épuisèrent bientôt.

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On croit qu'anciennement on n'exploitait pas les mines d'or et d'argent de l'île de Sado et des provinces d'Ivami, Idzou et Oochiou ou Mouts et qu'on n'y a trouvé, des métaux qu'après l'avénement au trône de la famille actuelle des djo-. gouns (1603). Ce travail a duré près de cent ans, et leur découverte fut regardée comme une grâce particulière du ciel; car leur existence était restée inconnue aux peuples, grossiers qui habitent ces contrées. C'est à la cinquième année du nengo kytcho (1600) que cette bénédiction fut produite par la vertu de Gonghing qui, pour avoir rendu la paix à l'empire, fut chéri par tous, depuis les princes jusqu'au peuple ; aussi nous desirons que ses descendans puissent régner pendant une longue suite de siècles et avec tout le bonheur qu'ils méritent.

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On dit qu'après la mort de Gonghin on a trouvé des mines d'or et d'argent dans quelques autres provinces, mais qu'elles n'étaient pas) très-riches; il en faut cependant excepten celles de Sado et de Satsuma, qui sont d'un grand produitboroś

De la fabrication des monnaies d'or et d'argent.

C'est sous le règne de Ten mou ten o, dans la douzième année du nengo fakfoo (683 de notre ère), qu'on a commencé à fabriquer des monnaies de cuivre qui remplacèrent celles d'argent'; avant cette époque on échangeait tous les biens contre du froment, du

riz et des Dans la troisième année du

nengo fakfoo (674), on trouva pour la première fois de l'argent au Japon; on en fit des pièces de monnaie qui servaient à l'achat des objets nécessaires à la vie. Ce fut en 683 qu'on frappa les premières pièces de cuivre et l'usage de l'argent monnayé fut aboli. Cependant ce cuivre venait des pays étrangers. Plus tard ces deux métaux furent trouvés au Japon même; ils constituent à présent la masse des richesses qui y sont en circulation. Ce fut sous Ghen mio ten o, dans la première des années appelées wado (708), qu'on fabriqua les premières monnaies en argent et en cuivre japonais. C'est l'origine des pièces de cuivre du Japon, qui furent appelées

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珍開同和

Wa do kay tin, ou ouverture de la valeur du cuivre japonais.

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(paix universelle, valeur primitive). On s'en servit concurremment avec celles de cuivre. De la même époque datent les monnaies d'or, avec l'inscription Kay ki sio foo (tre

sor desiré de la joie vepandue). Ces monnaies eurent cours avec celles en argent. C'est là l'origine de l'or monnayé en Japon sb 290 best cu

Sous Sjo tok ten qui avait déjà régné sous le titre de Koken ten o ), à la première année du nengo ten bio singo (765)) on fie des pièces de no 29isnnom 292 userida now

cuivre avec l'inscriptions 寶開功神 Mit Sin ko kay foo, c'est-à-dire, trésor ouvert par le mérite des bons genies.

uam mou teno, la quinzième année du

nengo ynrak (796), on fabriqua les monnaies de risup also rat mod isb 91 2002

cuivre qui portenth legende 寶永平隆

ob aello shnoitoshi no 19 is

Riou fy ey foo, ou prix eternel de l'assistance divine et de la paix (1)qergiqs 1992

Sous Nin mio ten o, à la deuxième année du nengo sjoowa (835), les pièces de cuivre recurent la légende

(1) Un autre ouvrage sur les anciennes médailles japonaises cite encore une monnaie de cuivre de la neuvième année du

Fu ziou sin foo, trésor des génies du bonheur et de la lon

gévité. Je possède une de ces pieces.

寶昌和承 Sjoo wa sjo foo,

nom du nengo.

tirée du

Sous le même daïri, la première année du nengo

kasjo (808), changea la légende de ces pièces en

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Tcho fy ey foo, ou prix

éternel de la longue paix (1) b) Sous Sy was one

wa ten o, à la troisième année du nengo

zio kouan (861), l'inscription des monnaies de cuivre

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fut 寶神益燒 Nie yek sim foo,

à-dire, trésor des bons genies, abondantet favorable.

A la douzième année du même nengo (870), on 到

changea cette inscription en

Zio kouan ey foo, d'après le nom du nengo.
Sous Wou da no tena, à la deuxième des ann

Kouan pee day foo, également d'après le nom dunengo.

Sous Day go ten o, a la sep

o, à la septième année du nengo noitsqrezib 29 yenghi (907), on mit sur les pièces de cuivre l'instrenge inev 2010

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tay foo, ou grand prix de longues années. J'en ai également une pièce avec cette dernière inscription.

cription

寶通喜延 Yen ghi tuon fro;

aussi d'après le nom du nengo.

Sous Moura kami ten'd, à la troisième des années

tentok (959), on fit les pièces de cuivre qui portent l'ins

寶大元乾

Kenghen day foo,

cription
c'est-à-dire, grand prix de l'origine céleste.

тоб

Depuis cette époque, on a cessé au Japon de fabriquer des monnaies de cuivre, et l'on ne s'est plus servi que de celles qui venaient des pays étrangers. C'est de cette manière que s'introduisirent les monnaies chinoises de la dynastie de Tai ming, et principalement celles qui portent la légende

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寶通樂永

Ey rok tsou foo (en chinois, young lo thoung pao);

elles datent du règne de l'empereur

宗太

(227) 990 se

Tai

tsoung. C'est à ce monarque que le djogoun Rok won in losimits demanda le titre de Gagie, qu'il obtint; et comme, par cet acte, il se déclara vassal des Ming, il donna cours dans ses états aux monnaies dont on vient de parler. Les dissipations du djogoun Tigassi yamma no kouboo Iosimassa ayant appauvri le pays, on fut trois fois obligé de faire venir des monnaies de la Chine : la première fois, la cinquième des années kouan sio (1464); la seconde, la septième du nengo bou my (1475); et la troisième, la quinzième du même nengo (1483). Cette dernière fois, le djogoun

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