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Considérations générales sur l'Europe et sur la France en particulier, ou Réflexions sur les maux de la société présente. Par N. Rosset. in-8. Lyon, chez Rusand.

Considérations sur la dette publique de France, sur l'emprunt en général et sur l'amortissement. Par le duc de Gaëte. in-8. Chez les marchands de nouveautés.

Essai historique et critique sur l'état des jésuites en France depuis leur arrivée dans le royaume jusqu'au temps présent. Par Tabaraud.. in-8. avec pl. Chez Pichard.

Économie politique des Athéniens;

ouvrage traduit de l'allemand de M. Aug. Boeckh, par A. Latignant. 2 vol. in-8. Chez Sautelet. 15 fr.

Des moyens de mettre la charte en harmonie avec la royauté. Par Cottu. in-8. Chez Gosselin. 4 fr. 50.

Des Grecs, des Turcs et de l'esprit public européen. Par L. C. D. B. in-8. Chez J. Renouard. 3 fr. 75.

JURISPRUDENCE.

Jurisprudence générale du royaume, ou Journal des audiences de la Cour de cassation et des Cours royales. Nouvelle collection, entièrement refondue. Par Dalloz. in-4. Place Saint-André-des-Arts, n. 26. Tome V. Partie I. Prix de souscription, 10 fr.

Cette édition aura 10 volumes à deux colonnes qui paraîtront en 20 livrai

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Traité des rentes foncières, suivant l'ordre de Pothier et d'après les principes de la législation nouvelle. Par MM. Felix et Henrion. in-8. Chez Blaise aîné.

Manuel du droit français, contenant les cinq Codes annotés. Par J. B. Pailliet. 7° édition, entièrement refondue et très-augmentée. in-8. Chez Ch. Béchet. 24 fr.; in-12. 15 fr.

Supplément audit ouvrage. Par le même, contenant le Code forestier annoté, etc. in-8. Chez le même libraire. 6 fr. 50.; in- 12. 4 fr. 50.

Causes célèbres étrangères, puhliées en France pour la première fois, et traduites de l'anglais, de l'espagnol, de l'italien, de l'allemand, etc. Par une société de jurisconsultes et de gens de lettres. in-8. Chez Panckoucke. Tome V et dernier.

Contenu: Complot papiste. (Londres 1678). Procès d'Edouard Coleman, W. Ireland, Th. Pickering, W. Stafford, etc.

- Procès de Fr. Struensée, premier ministre de Christian VII, roi de Danemarck, et de Caroline Mathilde, reine de Danemarck, accusés d'adultère. (Copenhague, 1772). Procès de J. Warton et de Lilburne, accusés de publication de libelles séditieux. (Londres, 1637). —- Procès de Th. Cranmer, archevêque de Cantorbéry. (Hérésies. Londres, 1556). Procès fait à la mémoire du comte de Gowry et d'Alex. Ruthven. (Haute-trahison. Edimbourg, 1600). Procès de Bacon, lord Verulam. (Concussion. Londres, 1620). Procès de J. Bellingham, assassin de Spenser Perceval. (Londres, 1812).

Conspiration d'Alphonse de la Cueva,

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Triomphe de l'amour sur le fanatisme et le matérialisme. Par L. M. L. 3 vol. in-8. Paris, chez Treuttel et Würtz et chez les principaux libraires. 12 fr.15 fr.

L'auteur fait toujours découler notre système temporel d'une source éternelle, dont il n'est que la conséquence et bien plus encore, dont il n'est que la cause de l'abserce ou le voile qui nous cache l'éternelle création. La nature selon lui est un livre qui renferme tous ses mystères; elle se dévoile à celui qui la contemple, elle n'est jamais plus belle que pour l'œil simple. Nal ne peut instruire un autre des secrets de la sagesse; nous devons lire nous-mêmes à la source, autrement nous ne serions que de tristes copies, ou plutôt des sépulcres blanchis. Or, l'être extérieur, qui se compose de tout ce que nous pouvons connaître en nous et hors de nous, est toujours aveugle tant que l'être éternel qui est mort en lui n'y brille pas de ses feux, en recouvrant la vie. De sorte que, soit dans les sciences physiques, soit dans les sciences métaphysiques, nous ne pouvons acquérir aucune connaissance vraie que par la vie de l'être éternel en nous, et du germe dont le verbe est partout. La nature, continue-t-il, se compose de corps doués de qualités, vertus ou propriétés, et de phénomènes qui constituent pour ainsi dire sa vie. Dans cette masse des phénomènes qui nous étonnent, nous remarquons une cause centralisante qui

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ramène toutes les existences dans une insondable unité. Cette puissance est un pouvoir igné et dévorant qui consume l'espace et ce qu'il renferme, purifiant tout et ramenant tout dans le sein de l'éternel créateur; nous nommous ce pouvoir, centralisateur. Nous remarquons aussi que les êtres et les choses s'élèvent par une continuelle ascension, de ce centre universel, de ces foyers de destruction, semblant n'y avoir été engloutis que pour y puiser une existence nouvelle; nous nommons

cause première de cet acte: moteur. Nous remarquons encore l'attraction, à laquelle tout obéit, nous la divisons en trois espèces, celle de composition qui détermine la molécule et sa nature, celle d'agrégation qui attire les molécules pour constituer un agrège, soit un métal, un gaz, ou notre univers tout entier qui n'est qu'un agrège; et enfin l'attraction planétaire qui, balançant le pouvoir de celle d'agrégation, fait que les molécules sont maintenues à des distances respectives, ce qui constitue l'organisation générale, dans un métal, un gaz, comme dans notre univers; nous nommons la cause première de ce phénomène attracteur. La molécule n'existe pour nous que nominalement, elle compose les corps, et ces corps n'arrivent eux-mêmes à notre connaissance que par leurs qualités. Telle que nous la présentons, elle est l'infiniment petit, elle possède son centre, son diamètre et sa circonférence; elle s'élève de son centre par le mouvement, et reçoit sa limite à la circonférence de l'attraction de composition qui la détermine pour être le sanctuaire des qua. lités, vertus et propriétés par lesquelles seules les corps arrivent jusqu'à nous. Les corps revêtus de leurs propriétés n'arriveraient point encore à nous sans l'intermédiaire de la lumière. Cette lumière que nous ne nommons point solaire, puisqu'elle ne nous arrive point du soleil, n'est point la seule qui existe. Les corps qui n'existeraient que pour notre œil ne seraient rien pour nous,

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si une foule d'autres lumières ne venaient nous éclairer sur leur nature et leurs qualités. Notre intelligence, notre raison, notre jugement, toutes nos facultés enfin, ont une lumière qui leur est propre et qui se trouve avec elles dans le même rapport que la lumière dite solaire est à notre œil, c'est-à-dire que, si la lumière s'éteint, l'organe est inutile. La lumière, loin de nous arriver du soleil, est produite sur notre planète par la décomposition des corps qui sont exposés à son influence. Elle est partout dans notre sphère, excepté dans le soleil ou autres astres, où elle n'existe point pour nous; nous frappons le caillou et elle se montre; nous décomposous les huiles, les gaz, les métaux, et elle nous éblouit par son éclat ; la foudre en pressant l'air le décompose, et elle nous étonne par ses brillans sillons. Elle s'élève de l'hémisphère qui arrive en face du soleil; elle va converger vers cet astre qui l'attire, décrivant un triangle dont nous habitons la base; et lorsque notre œil en contemple le sommet, nous voyons le disque qui nous affecte d'une manière aussi vive, et à travers lequel le télescope nous montre le soleil comme un corps ténébreux. Or, comme c'est par la lumière en général que tout arrive à notre connaissance, nous la nommons sensibilisateur ou l'universel élémentalisateur, et en cela nous sommes conforme au texte de Moïse qui la désigne ainsi par l'expres sion hieroglyphique de la langue hébraïque. Une autre cause première non moins intéressante est l'influence qu'exercent les astres, et que nous nommons fluide astral. Sans admettre les principes de l'astrologie, nous reconnaissons l'action des astres sur notre planète qui est en raison de leur nature et de leur rapprochement. Aussitôt que le soleil paraît sur notre horizon, sa présence détermine la décomposition des corps, la nature entière entre en expansion et l'aurore se développe comme une brillante résurrection. Mais ici tout est illusion, c'est un tableau

qui nous arrive par nos sens, et ceux-ci frappent tout du caractère de la délirante erreur qui leur est propre. O qu'il est différent ce tableau lorsque c'est l'intelligence qui le trace!... Le soleil ne fait que détruire; sous son sceptre, la végétation est stagnante, la vie se dissipe, et les êtres et les choses descendraient dans un éternel tombeau, si la nuit, qui est le sommeil des choses, si le sommeil fécond, qui rapporte sur la terre par une porte inconnue la vie qu'ont dépensé les êtres, ne venaient rendre aux uns et autres tout ce qui leur a été ravi par celui qu'on nomme le bienfaiteur commun. Il existe encore un phénomène incompréhensible, que nous nommons, d'après ses effets, circonscripteur; c'est l'espace infini qui 'entoure notre univers; son domaine commence au-delà des limites que place notre intelligence; c'est lui qui occupe ce que nous nommons le vide qui sépare les molécules dans les corps les plus denses, et il n'est point bors de la portée de nos conceptions de reconnaître, que si les molécules sont infiniment petites, l'espace qui les sépare les tient à une distance relative infinie.

L'auteur, après avoir analysé le système universel, décrit, dans la seconde partie de son ouvrage, le mécanisme des cinq sens. Il explique le tact par le pôle répulsif, qui est nécessairement formé par l'attraction de composition qui agit de la circonférence au centre. Il est clair alors que toutes molécules étant entourées d'un cercle de répulsion doivent agir les unes sur les autres, et faire éprouver une sensation à celles qui sont douées de la vie, sans qu'il soit besoin d'avoir recours à une matière dont nos sens seuls attestent l'existence. De là il passe à l'ouïe, et après en avoir expliqué le mécanisme, il analyse la parole, qui lui est si intimement unie, et il s'explique ainsi Les sons au moyen desquels nous prononçons nos paroles nous sont fournis par le foyer sympathique, ils sont l'expression du sentiment. Les muscles de notre bou

che, qui sont les instrumens de la vo lonté, saisissent les sons à leur passage et les déguisent en changeant quelquefois l'expression de l'haleine contre celle de l'amour ou de tout autre sentiment. C'est là seulement, après avoir été revêtue du caractère de la volonté, qu'elle prend le nom de parole; la série de phénomènes qui se passe est incalcula ble; seulement, nous voyons que, si nos paroles sortaient de notre bouche sans avoir passé au tribunal de toutes nos facultés, nous divaguerions dans nos dis cours, nous parlerions sans jugement, sans intelligence. Notre parole n'est donc, dès lors, que l'art de mentir ou de déguiser notre sentiment; c'est pourquoi l'écriture dit vrai même physiquement en nous annonçant que tout homme est menteur. En traitant de la vue il retrace les phénomènes de la lumière, des couleurs; la carrière qu'il parcourt est immense. Il passe de là au goût, dont il analyse le mécanisme; il explique la nutrition, qui lui est unie, et là nous remarquons ce passage: Dans la nutrition nous ne recevons la vie que parce que la molécule est rappeléeà l'être à l'instant où elle est saisie par la mort au sein de la destruction; elle ne peut être rappelée que par le verbe où la parole créatrice. Si le verbe ne se parlait point en nous, nous n'existerions point; c'est pourquoi il est dit que l'homme ne vit pas seulement du pain qu'il mange, mais de la parole de Dieu. Il traite ensuite de l'odorat; il joint ce 'sens à l'engendrement; il indique Sa. lomon qui segare au milieu des aromates; il divise les odeurs et les sapides d'après un nouveau système qui nous paraît intéressant.

De l'influence des femmes sur les mœurs et les destinées des nations, sur leurs familles et la société, et de l'influence des mœurs sur le bonheur de la vie. Par Me Mongellaz. 2 vol. in-8. Chez Michaud.

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