seigné en douze leçons, avec des planches explicatives du texte. Par un ancien maître d'hôtel du président de la diète de Hongrie, ex-chef. d'office de la princesse Charlotte. in-18. avec pl. Chez Urbain Canel.

Art de faire le beurre et les meilleurs fromages, d'après les agronomes qui s'en sont le plus occupés, tels que Anderson, Twamley, Chaptal, etc. ete. in-8. avec 5 pl. Chez Mme Huzard.

L'Art d'apprendre à écrire en peu de leçons, connu en France sous le nom de Méthode américaine. Par Castairs. in-8. avec pl. Chez L. Colas. 10 fr.

Le Charpentier de l'ouvrier et du propriétaire, ou Art de la charpente enseigné dans tous ses détails. Par MM. Fillastre et Wolfram. in-12. Chez Audin. Livr. II. avec pl. 1 fr.

L'ouvrage aura 7 livraisons.

Le petit Producteur français. Par le baron Charles Dupin. in-18. Chez Bachelier TomeVI.(L'Ouvrière française.) 75. c.

L'ouvrage aura 7 volumes.

Manuel de l'amateur de café, ou l'Art de prendre toujours du bon café. Ouvrage contenant plusieurs procédés nouveaux, faciles et économiques, pour préparer le café et en rendre la boisson plus saine et plus agréable. Dédié aux gourmets, aux bonnes ménagères, etc. Par Henri Monnier, doyen des habitués du café de Foi. in 18.

avec fig. color. Chez Audot.

2 fr.

Que de gens, s'écrie l'auteur, qui depuis leur enfance avaient chaque matin une tasse de lait saupoudrée de chicorée, sans goût, sans saveur, sans arôme, et qui, joyeux, satisfaits, se vantent ensuite d'avoir pris leur café! Notre Manuel leur indiquera des préparations aussi faciles qu'économiques, des procédés éprouvés sur la torréfaction, la pulvérisation et l'infu. sion du café. Ce petit livre est en effet aussi instructif qu'amusant, il devrait se trouver sur la table de chaque ménagère. Il est divisé en onze chapitres et précédé d'une histoire sur le café. Dans le milieu du 17° siècle, un berger de l'Arabie Heureuse menait paître ses chèvres : arrivé sur la déclivité d'un vallon, près d'un petit bois, il voit que ses chèvres bondissent d'allégresse, et que de retour à sa chaumière elles ne peuvent plus dormir. Un couvent s'élevait non loin de là. Le berger, qui s'imagine que son troupeau est ensorcėlė, va frapper à la porte de la maison du Seigneur, et demande à parler au supérieur, auquel il fait part de sa remarque. Le supérieur se rend à l'endroit indiqué, où il trouve un arbrisseau dont le fruit a une saveur acre et stiptique; il en mange en assez grande quantité, et remarque la nuit suivante que le sommeil ne l'a pas une seule fois surpris. Ii fait l'essai de ce fruit sur ses frères, et tous chantent les louanges du Seigneur sans fermer l'œil. Dès ce moment les Arabes s'occupèrent du café, qu'ils vendirent au monastère. Bientôt le café se répandit en Europe, Chap. I. De la culture du café, de sa récolte, etc. etc. A ce chapitre appartient une gravure coloriée représentant le caféyer arabique. Chap. II.Des diverses espèces de café. Ce sont le café Moka, le café Bourbon, café Martinique, le café Cayenne et le café de Saint-Domingue. Chap. III. Analyse chimique du café. Chap. IV.

le

Préparation du café. Pour juger dé l'importance de cette préparation, il faut lire, ce chapitre rempli d'érudition, Chap. V. Manière de servir le café. = Chap. VI. Manière de prendre le ca-' fe. Il faut boire le café dans la tasse, ét non dans la soucoupe. Chap. VII. De l'influence ducafé sur l'esprit et l'estomac des consommateurs. Il n'est pas vrai que le café échauffe, qu'il irrite l'estomac ou qu'il attaque les nerfs. Chap. VIII. Du café au lait.Chap. IX. Du café dans ses rapports avec la médecine. Appendice. Manière de préparer le café; par Accum. Une jolie vignette représen

Histoire générale du Poitou jusqu'à sa réunion à la couronne sous Philippe-Auguste, précédée d'une introduction séparée. Par J. M. Dufour. in-8. Chez Lecointe et Durey. Livraison I. 2 fr. 50 c.

L'ouvrage aura 12 livraisons, chacune de io feuilles.

!

HISTOIRE MILITAIRE.

Précis historique de la campagne faite en 1807 dans la Pomeranie suédoise par le corps d'observation de la grande armée, commandé le maréchal Brune; par suivi d'une notice sur ce maréchal. Par le chevalier Vigier de Saint-Janien, ancien aide-decamp, etc. in-8. Limoges.

BIOGRAPHIE.

Biographie universelle et portative des contemporains. in-8. Rue Saint-André-des-Arts, no 65. Livr. XXXVI. 2 fr. 50 c.

Vie politique et militaire de Napoléon. Par V. Arnault, membre de l'ancien Institut. Ouvrage orné de 134 gravures exécutées par les plus habiles artistes, d'après les dessins originaux des premiers peintres de l'école française. 2° edition in-8. Chez P. Dupont. Livr. I. Prix de chaque livraison. 6 fr. gravures sur pap. de Chine 7 fr.; texte en grand-raisin et gravures surjésus vélin. 9 fr.

Le mérite de cet ouvrage est depuis long-temps reconnu. Au format in-folio, fait pour être déposé dans une bibliothèque, l'éditeur a substitué le format commode et portatif de l'in-octavo, à la lithographie il a substitué la gravure

au burin, d'une exécution plus lente et plus dispendieuse, mais toujours plus fidèle et plus propre à traduire les tableaux de nos grands maîtres. L'édition sera composée de 33 livraisons, formant ensemble six volumes. Chaquelivraison contiendra quatre feuilles de texte et quatre gravures 11 paraîtra une livraison tous les vingt jours; les gravures de la première livraison repré sentent: L'Enfance de Napoléon; par Horace Fernet. Arrivée en France; par Mauzaisse.-Siége de Toulon; par Grenier.-Le Prisonnier; par Webcr.

GÉOGRAPHIE. TOPOGRAPHIE.

Recherches historiques sur la ville de Salins. Par Béchet. in-12. avec pl. Besançon. Tom. I.

Rudiment du promeneur en voiture, ou l'Art de voyager dans Paris et les départemens prestement, commodément, sûrement, économiquement et tranquillement, et surtout sans être la dupe des cochers, des conducteurs, postillons, etc., etc. Par X. de Clopincourt, ex-cocher du roi, de ministre, etc. in-8. Blois. Paris, chez les marchands de nouveautés.

De toutes les descriptions de l'Italie, dont le nombre est très-considérable, celle de M. Simond est une des plus intéressantes, et peut-être la seule qu'on lise avec autant de plaisir, que les Lettres de M. Dupaty. Dans un des précédens cahiers de notre journal nous avons laissé l'auteur en Sicile. Nous allons continuer à extraire les passages qui nous ont pa ru remarquables. Messine. Messine, qui a si souvent et si cruellement souffert par l'effet des tremblemens de terre, et qui fut complétement renversée en 1783, doit à cette catastrophe l'avantage d'être bâtie à neuf, et sur un plan régulier. Un beau quai, de plus d'un mille en lon gueur, s'étend le long du port de mer. Un promontoire de rochers et de sable, qui s'avancent en demi-cercle, forme une rade profonde et spacieuse, tranquille même en dépit de Carybde et de Scylla; les maisons qui bordent le beau quai ont l'air d'édifices rasés à la hauteur du premier étage, au dessus duquel paraissent des bases de colonnes et de pilastres tronqués. Le pavé est partout formé de grands morceaux de lave. La ville de Messine semble en arrière de Catane et de Palerme. L'éducation des jeunes gens y est plus négligée, et très

peu d'individus des classes inférieures savent lire; la noblesse, en général, ne vit pas à Messine; enfin cette ville n'est ni savante, ni riche, ni hospitalière.— Promontoire de Palerme, On ne saurait imaginer de spectacle plus ravissant que le point du jour sur les côtes et le promontoire de Palerme, derrière lesquels s'élevaient des montagnes couvertes de forêts dont le profil fantastique se dessinait en noir sur le fond d'or d'un cirl 'qu'éclairaient peu à peu les feux de l'Orient. Le soleil caché derrière l'horison, ne s'annonçait que par de longues traînées d'une lumière étincelante, qui traversant toute l'étendue du firmament, en faisaient disparaître les étoiles. Les formes hardies de ce promontoire, celles plus frappantes encore de l'île de Capri, présentaient des aspects toujours nouveaux, jusqu'à ce qu'enfin des flots d'une lumière beaucoup trop vive.et trop blanche vinrent gâter l'effet du premier point du jour, comme il arrive toujours dans les climats méridionaux.

Pompéia. En se rendant de CastelSamare à Naples, M. Simond s'est arrêté quelques heures à Pompéia, occupé à examiner les maisons des anciens habitans de la ville, qui intéressent beaucoup plus que les édifices publics. Elles p'offrent, dans leur apparence, rien qui indique un haut degré de luxe : les meilleures consistent en quelques chambres disposées autour d'une trèspetite cour intérieure ; leurs dimensions excèdent rarement 12 pieds en carré. La plupart du temps ces chambres ne communiquent pas entre elles, chacune ayant une porte qui ouvre sous le por tique dont la cour est entourée. C'est par cette senle ouverture que ces chambres recevaient l'air et la lumière. Un très-petit nombre de maisons ont des fenêtres donnant sur la rue ou sur la campagne, et celles qu'on remarque sont si étroites et percées si haut, qu'elles ne permettent de voir autre chose que le ciel. Le jardin, quand il y en a un, est environ de la même grandeur que la

cour intérieure, et divisé en compartimens, comme le sont aujourdhui les jardins d'Italic.. San Germano, Mont Cassini. Frossinone. Val Montone. Ferentino. Anagni. Ronciglione. San-Lorenzo. Montefiascone. San Quirino. Ra dicofani. Tous ces environs sont parfaitement décrits.- Sienne. Rien de plus frappant que le contraste entre ce pays si pauvre et si laid, et sa population belle et riche. Au lieu de ce morceau de linge carré que les femmes portent sur leur tête dans tout le reste de l'Italie, on les voit ici coiffées d'un élégant chapeau de paille, orné de quelques fleurs, et au-dessous duquel leurs cheveux sont assujetis par une épingle d'argent à l'antique. En dépit du proverbé lingua toscana in bocca romana), leur prononciation est plus donce qu'à Rome, et l'expression de leur physionomie bien meilleure. La société de Sienne est distinguée en Italie par sa politesse et la boune éducation que la jeunesse reçoit dans son université, qui est florissante. -La Scala, Pise. Lucques. On trouve aux bains de Lucques des porteurs de chaises qui vous conduisent lestement à Gênes (80 milles), à travers les $ montagnes, au plus fort de la chaleur, en trois jours pour quatre louis. Ils sont six, et se relaient alternativement. Ces porteurs, tous montagnards, ont une répu tation de grande probité.-Massa CarTara. La célèbre carrière qui, de l'antiquité jusqu'à nos jours, a fourni pendant vingt siècles le marbre aux sculp teurs et aux architectes, mérite bien d'être vue. Anciennement baignée par la mer, elle forme à présent un enfoncement dans la montagne, qui annonce tout ce qu'on a extrait de marbre, et la grande consommation qui en a été faite. Mais toute l'Italie, toute l'Europe et le monde entier, pourraient être couverts de temples bâtis de marbre de Carrare, ainsi que peuplés de statues, que la masse d'où on le tire n'en serait guère diminuée. La façade de ce beau rocher, long-temps exposée aux injures du temps,