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Nous avions promis, dit l'auteur dans son avant propos, des observations exactes, authentiques, des narrations fidèles, des discussions de bonne foi, et nous croyons avoir tenu parole: aussi, avons-nous la satisfaction de voir notre travail recherché des médecins studieux et sans passion, cherchant la vérité sans prévention. Le premier volume contient les mémoires suivans : 1° sur la ligature des principales artères; 2o sur les pieds bots; 3° sur quelques fractures de l'humérus; 4° sur les maladies vénériennes. Le second volume renferme: Observation d'un cas d'intu mescence énorme du scrotum, symptôme d'éléphantiasis. (L'auteur n'a pas eu le bonheur de trouver des méthodes rationnelles ou empiriques de traitement, applicables à cet horrible fléau; mais il a pu démontrer jusqu'où pouvait aller la puissance de l'art opératoire, dans des cas où toute autre ressource est nulle. Une énorme masse dans laquelle étaient renfermés les testicules et la

verge a pu être abattue en conservant les parties sexuelles, qui ne participaient pas à la maladie, et en conservant même assez de tégumens sains pour les revêtir de nouveau selon les formes naturelles). — Sur des tumeurs formées par des kystes. (L'auteur communique sur ce sujet vingt-trois observations, toutes également importantes).

Sur l'opération de la rhinoplastique. Sur le trichiasis. Sur quelques phénomènes de l'inflammation. (Trenteneuf cas différens). Les planches au trait et ombrées sont gravées avec beau coup de soin par Adam. Le troisième volume est sous presse. Cet ouvrage, par l'importance des sujets qu'il traite et par la clarté du style, mérite d'être lu et médité; il ne peut manquer d'être autant apprécié qu'accueilli des savaus nationaux et étrangers.

ASTRONOMIE.

Tables lunaires, propres à faciliter la réduction de la distance apparente en distance vraie, d'après M. Haertte, capitaine américain. in-4. Nantes.

ARCHITECTURE.

Nouveau Traité pratique sur la coupe des pierres. Par P. Go-. guet père. in-4. oblong, avec pl. Chez l'Auteur, rue des Arcis, n. 3. Livr. I. Prix de l'ouvrage entier en 7 livr. 42 fr.

ART MILITAIRE.

Extrait analytique de la Tactique navale. Par J. G. Casy, capitaine de frégate. in-18. avec pl. Toulon." Mémorial de l'artilleur marin, digé suivant l'ordre alphabétique des matières. Par Jules Michel. in-8. Chez Anselin. 7 fr.

DEUXIÈME

ÉCONOMIE RURALE ET

DOMESTIQUE.

Voyage agronomique en Auvergne. Par M. de Pradt, ancien archevêque de Malines. Nouvelle édition, revue et augmentée du tableau des améliorations introduites, et des établissemens formés depuis quelques années dans l'Auvergne. in-8. Chez Pichon et Didier.

L'auteur a borné son enseignement à trois points principaux : 1o à faire bien connaître les inconvéniens des jachères absolues et du labourage biennal; 2o A insister sur les avantages des prairies artificielles et sur la nécessité de diminuer le labourage en faveur du pâturage; 3. A développer la valeur des animaux, soit comme prix de vente, soit encore comme valeur comparative avec les autres produits de la terre. La vie animale est excellente en Auvergne, et le prix en est fort raisonnable. Le séjour de l'Auvergne convient également au riche et au pauvre, à l'amateur des plaines et à celui des montagnes, à celui de l'histoire naturelle et de l'agriculture; et c'est sous ce dernier rapport que l'auteur invite les Français et les étrangers à visiter cette partie de la France, et à s'y fixer, comme dans le lien qui doit leur faire trouver un séjour à la fois utile et agréable.

Mémoires d'agriculture, d'économie rurale et domestique, publiés par la Société royale et centrale d'agriculture. Année 1827. Tome II. in-8. avec tableaux. Impr. de M Huzard.

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CLASSE.

Le nouveau Confiseur moderne, ou l'Art du confiseur et du distillateur. Par Lionnet-Clémandot, confiseur. in-12. Avallon. Paris, chez Lecointe.

L'Art de fertiliser les terres, ou Instructions faciles sur la nature et les qualités des terres, la manière de les connaître, de les améliorer, de corriger leurs défauts et de préparer les engrais. Par Me Elisabeth Celnart.. in-18. Chez L. Cotas.

Des Abeilles et de leurs produits,

ou Considérations générales sur les mœurs et la culture de ces insectes, et sur le miel, la cire et le propolis. Par J. Rédarès. in-18. avec 4 pl. Chez Emter. 3 fr. 50.

Les Veillées de la salle Saint-Roch, ou les Leçons d'économie. Par Ma Elisabeth Celnart. in-18. Chez L. Colas. 40 c.

ART VÉTÉRINAIRE. Traité complet sur l'éducation physique et morale des chats, suivi de l'art de guérir les maladies de cet animal domestique." Par Catherine Bernard, portière. in-18. Chez l'Auteur, ruc des Maçons-Sorbonne, n. 11. 1 fr. ARTS MÉCANIQUES ET INDUSTRIELS.

Résumé des connaissances positi

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Aurélia et Valérius, épisode de la dictature de Sylla, an de Rome 669 jusqu'à 673. Par Prosper Wittersheim 2 vol. in-12. Metz. Paris, chez Denn.

Histoire de Thionville, suivie de divers mémoires sur l'origine et F'aceroissement des fortifications, les établissemens religieux et de charité, l'instruction publique, etc., etc. Par G. F. Tessier. in-8. avec pl. Metz. 6 fr.; pap. superfin. 7 fr. 50.

L'Autriche telle qu'elle est, ou Chronique secrète de certaines cours d'Allemagne; par un témoin oculaire. in-8. Chez A. Bossange. (Voyez le cahier précédent.)

Second article.

. Jamais monarque ne se trouva engagé dans une situation plus importante que François en 1813. Quand Alexandre et Frédéric-Guillaume arrivèrent à Prague, leurs armées étaient battues à Grosbeern et à Bautzen; leurs armemens à peine commencés ; tontes les forteresses de la Prusse, y compris Dantzick, se trouvaient dans les mains de Napoléon; et on ne pouvait opposer à son armée victorieuse, forte de cent cinquante mille homines, qu'une armée moins nombreuse des deux tiers. Quelque favorable que fût la saison, la Prusse et la Russie devaient succomber. D'un autre côté, les progrès de Wellington en Espagne mettaient Napoléon dans une situation critique, et lui qui, dans toute antre circonstance, aurait dédaigné de céder à François, était prêt à se montrer moins intraitable. L'Allemagne entière était en fermentation, et s'efforçait de rompre le joug qui pesait sur elle; fe

sort de l'Europe était entre ses mains; et de quelque parti qu'il se rangeât, il ne pouvait manquer, en déployant de la fermeté, de s'acquérir une reconnaissance durable: il était enfin en son pouvoir de devenir le boulevard de cette Europe, et de l'intérêt de tous de ne pas souffrir que sa puissance fût affaiblie. De la politique intérieure, revenons aux mesures prises avec tout l'art et la rigueur imaginable pour réduire la jeunesse d'un empire de trente millions d'âmes à l'idiotisme qui convient aux vues de François. « Il n'a pas suffi de faire imprimer, par MM. Trint et compagnie à Vienne, des livres scolastiques et de les envoyer dans les colléges et universités; il fallait, comme on l'a fait aux universités de Prague, de Vienne, d'Olmütz et de Laybach, remplacer les hommes probes et instruits qui dirigent les études, par de fidèles esclaves. On n'oubliera jamais la terreur que cette mesure, qui fit plus détester l'empereur que tous ses impôts, imprima sur toutes les parties de l'empire. Les conséquences furent la révolte de ces universités, et l'enrôlement forcé des jeunes étudians, pour les régimens qui stationnent sur le Danube. L'auteur parle des autres mesures employées par l'empereur et Metternich pour s'assurer une obéissance passive; elles sont vraiment atroces, « le pouvoir unique et absoln entre leurs mains, les gouvernemens de province et les tribunaux étant dépouillés de leur autorité. Aussi les autrichiens proprement dits, qui aiment leur empereur, vous dit ont: Notre Franz est un bon homine; mais il nous a calomniés bien souvent; et si nous étions à sa place, nous placerions Metternich encore plus haut, sur la potence.» De toutes ces noires couleurs, l'auteur n'a pu faire que des portraits hideux de l'empereur et de son ministre. L'éditeur a cru devoir placer une note à la fin de la page 168, dans laquelle il prétend qu'il y a exagération.

Le lecteur désire sans doute connaître la place qu'occupe le fils de Napoléon dans les sentimens de François, et les particularités connues qui ont rapport à ce prince, dont l'importance n'est pas bien considérable pour le présent ni pour l'avenir. On lit à la page 173: « De tous les membres de la famille impériale, le duc de Reichstadt est celui pour lequel l'empereur à le plus de prédilection: on dirait qu'il cherche à faire onblier le mal qu'il a fait au père. Ce jeune prince a des formes superbes et un caractère frappant de ressemblance avec son père et sa mère; une teinte inexprimable de mélancolie et de méditation est répandue sur ses traits; et on ne peut le voir sans éprouver une profonde émotion. Il n'a pas cette simplicité et cette aisance familière qu'on remarque dans les princes autrichiens; mais il est imposs sible d'avoir dans les manières plus de noblesse et plus de dignité.... Il à une tenue militaire charmante pour son âge, et il commande avec une précision qui fait présager en lui le futur général. En vertu d'un décret impérial, il est propriétaire des huit domaines que possédait en Bohême le grand-duc de Toscane, et qui rapportent annuellement au-delà de 500,000 fr., revenu plus considérable qu'aucun de ceux dont jouissent les princes de la famille impériale..

Le chapitre VI est spécialement consacre à M. de Metternich; il faut le lire dans l'ouvrage. Voyez dans l'auteur quel parti l'on peut tirer de l'aristocratie autrichienne; entrez dans les salons et fréquentez la haute société; descendez aux officiers publics, aux basses classes; examinez les mœurs et les institutions; remontez aux hommes lettrés; lisez les journaux, jugez la censure autrichienne; entrez aux théâtres de Vienne; parcourez la ville, voyez ses édifices, et la première de ses merveilles: l'empereur conduisant lui-même sa calèche à la file des promeneurs, et arrivez à cette conclusion, page 256: « La direction

que les choses prennent à Vienne tend à fortifier le peuple dans une intempérance grossière, à pousser les officiers publics à une obéissance muette, et à répandre la néfiance et la corruption parmi les hautes classes de la noblesse; tandis que le gouvernement, marchant à grands pas vers un despotisme consommé, embrasse avec les serres d'ai-rain de son emblème, la double aigle, toutes les parties de l'empire, et les assujétit à sa funeste influence. » Ce livre substantiel sera lu avec intérêt parmi · les amis de l'ordre. Puisse-t-il l'être par les agens qu'il blâme avec autant d'énergie que de raison! Nous Ini souhaitons tout le succès qu'il mérite. Traduit en anglais, le sera-t-il en Allemague ?

Recherches historiques sur les croisades et les templiers, l'ori gine de la noblesse et de l'ancienne chevalerie; les cours d'amour; les tournois, les duels ou combats judiciaires; les tribunaux secrets; suivies de la description de l'ancien musée ou dépôt central de l'artillerie de France, à Paris. Par le chevalier Jacob, membre de plusieurs sociétés savantes. in-8. avec 4 gravures au trait. Chez l'Auteur, rue d'Artois, ǹ 25. 6 fr.

Ce volumé est divisé en 2į chapitres dont chacun est suivi de notes historiques très-précieuses. Ils sont intitulés : Croisades et Templiers. L'an 1095, la première croisade, suscitée par Pierre l'Hermite, que le pape Urbain II seconda de tout son pouvoir, fut proclamée ouvertement, et la conduite de cette grande entreprise confiée à Godefroy de Bouillon, duc de Brabant. Les églises et les cloîtres acquirent alors beaucoup de terres des seigneurs, qui

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crurent n'avoir besoin que d'un d'argent et de leurs armes pour aller. conquérir des royaumes en Asie. On accorda aux croisés la rémission de tous leurs péchés, et on leur permit le pillage. Ainsi, la religion et la cupidité encouragèrent également ces émigrations innombrables qui coûtèrent tant d'hommes à l'Europe. La première de ces croisades est de l'année 1096; elle pénétra dans la Palestine et prit Jérusalem en 1099; la deuxième est de l'an 1147; la troisième, de l'an 1189; la quatrième, de l'an 1202; la cinquième de l'an 1207: la sixième, de 1228; la septième et dernière fut commandée par saint Louis, IX de ce nom, en 1248,-Des Templiers. Des religieux qui s'étaient consacrés au service des blessés, ayant fait van de se battre, vers l'an 1118, il se forma tout d'un coup une milice semblable sous le nom de Templiers, qui prirent ce titre parce qu'ils demeuraient auprès de cette église qui avait, dit-on, été le temple de Salomon, Cet ordre fut aboli en 1312. On l'avait accusé de conspiration; plus de cent chevaliers furent brûlés vifs près. de l'abbaye Saint-Antoine à Paris. De la Chevalerie. Il n'y eut, sous les deux premières races des rois de France, rien qui ressemblât à ce qu'on a depuis appelé la noblesse distinguée par des titres héréditaires, par des quartiers, par des noms et des armes de famille. Ce n'est qu'au temps des croisades qu'on voit naître cet état de choses. A l'instant où commencèrent les croisades, la noblesse, qui formait en Europe la première classe de la société, tendait à marquer encore plus la ligne qui la séparait des classes inférieures. Cette séparation plus tranchante etait une suite de l'établissement de la chevalerie, institution par laquelle la noblesse compo sait, plus que jamais, une caste parti · culière, conformément à l'esprit de ce temps, ami des corporations et de la

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