Sidor som bilder
PDF
ePub

De l'Industrie française, par M. le comte Chaptal, etc.... (Voyez pour le développement du titre, l'adresse et le prix, le deuxième cahier de ce Journal 1819.)

[ocr errors]

Article troisième et dernier. Voici la nomenclature des sujets traités dans cet ouvrage : il est divisé en quatre parties qui sont subdivisées chacune en plusieurs chapitres. Première partie. Du commerce de la France avec l'Espagne, avec le Portugal, avec le Piémont, avec les états de Gênes, avec le Milanais et la Toscane, avec les Deux Siciles, avec les états de Rome et Venise, avec la Suisse, avec la Russie, avec la Suède, avec Danemarck, avec l'Autriche, avec les états d'Allemagne, avec la Prusse, avec la Hollande, avec les villes Anséatiques, avec l'Angleterre, avec les Etats Unis d'Amérique, avec les états barbares ques. Tableau général du commerce français en 1787, 1788 et 1789.

[ocr errors]

le

[blocks in formation]

De l'influence du De la conduite du fabricant et de son influence sur l'industrie. Des traités de comDes réglemens de fabrication. Réglemens concernant la fabrication des étoffes de soie, des bas de soie et autres ouvrages de bonneterie, la fabrication des toiles et toileries, la fabrication des chapeaux. Des réglemens concernant la teinture Opinion des manufacturiers sur les réglemens de fabrication. l'apprentissage. Du compagnonage.Des maîtrises. Des corporations.

Du transit.
Des prohibitious.

[ocr errors]

De

De

Des douanes.

Seconde partie. De l'industrie agri-la police des atteliers et de la législation cole. Des progrès de l'agriculture. de l'industrie. Des garanties que le De l'état actuel de l'agriculture. Des gouvernement doit donner au consomplantes céréales. Des vignes. Des laines. mateur pour quelques produits de l'inDes soies. Du lin et du chanvre. Cul- dustrie. ·Des priviléges. Des frautures particulières. Des chevaux. Des chises. boeufs et des vaches. Des volailles. Des bois et forêts. Aperçu de la richesse territoriale de la France. Produit moyen de l'hectare de terre dans chaque département. Tableau comparatif des revenus présumés des départemens. Examen du capital' de l'agriculture. Evaluation du produit brut de l'agriculture. Evaluation du produit net de l'agriculture.

Troisième partie. De l'industrie manufacturière. Des progrès de l'industrie manufacturière depuis trente ans. Des progrès des arts mécaniques appliqués à l'industrie depuis trente ans. Des progrès des arts chimiques en France depuis trente ans. De l'état actuel de l'industrie manufacturière. Des soieries. De la draperie. Des toiles de chanvre et de lin. De la papeterie. De la cotonne

Résultats d'un ouvrage intitulé: De la Richesse territoriale du royaume de France, par M. Lavoisier, suivi d'un Essai d'arithmétique politique sur les besoins de l'intérieur de la France, par M. Lagrange. Broch. in-8. Madame Huzard. I fr. 50 c. -1 fr. 75 c.

L'Observateur de l'industrie et des arts. Tome 1. No. 1. in-8, avec planches. Chez Engelman.

Il paraîtra par an douze numéros de cet ouvrage, à des époques indéterni

nées. Prix de l'abonnement annuel 18 fr.; pour six mois, 10 fr.

FINANCES. ART MILITAIRE.

Bulletin de la Société d'encouragement pour l'industrie nationale. Dix-huitième année (1819.) Janvier à Avril. Madame Huzard. Prix pour l'année....

Table alphabétique de toutes les productions indigènes et exotiques qui, dans leur état de nature, ou n'ayant

reçu qu'une première main-d'œuvre, sont considérées comme matières premières et imposées au tarif des douanes, par M. Savin-Dumoni. 1 vol. in-8. Chez l'Auteur, rue de Vivienne, no. 17. franc de port, 5 fr.

Observations sur le recrutement et sur les armées en France, par A. de Méouille, commissaire des guerres. Broch. in-8. Delaunay.

TROISIÈME CLASSE.

GÉOGRAPHIE. TOPOGRAPHIE.

STATISTIQUE.

Découverte de la longitude incontestée, par M, de Gantès, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis. Broch. in-8. Chez l'Auteur, rue des Marais, Faubourg Saint-Martin, no. 13. Le Normant.

De la Nécessité de fixer et d'adopter un corps de doctrine sur la géographie et la statistique, avec un Essai systématique, sur cet objet, et les programmes sur ces deux sciences dans les applications à l'art de la guerre, par le baron de Férussac, chef de bataillon au corps. royal d'état-major, et membre de plusieurs Sociétés savantes. Broch. in-8. Magimel, Anselin, Pochard et Arthus Bertrand.

que, ou Description de toutes les parties du monde, par Vosgien; dernière édition entièrement refondue et corrigée d'après les nombreux changemens opérés jusqu'en 1819 par les nouveaux traités, et notamment par le traité de paix de 1814, l'acte du Congrès de Vienne et le traité du 30 novembre 1815, etc., ornée de cartes géographiques coloriées, conformes aux nouvelles divisions; d'un tableau de la Confédération germanique; de 17 planches représentant les monnaies de tous les peuples commerçans, avec l'indication de leurs poids, de leur titre et de leur valeur en francs et d'un tableau des foires, par M. B., employé aux relations extérieures et Hocquart. I gros volume in-8. Saintin.

L'examen que nous avons fait de cet

Nouveau Dictionnaire géographi- ouvrage, nous a convaincu que les rédae

[ocr errors]

teurs avaient presque complètement rempli l'engagement qu'ils ont pris dans son titre de corriger leur nouvelle édition d'après les nombreux changemens opéré's jusqu'en 1819 par les nouveaux traités, et notamment par le traite de paix de 1814, l'acte du Congrès de Vienne et le traité du 30 novembre 1815. Ils ont assigné en effet aux différentes puissances de l'Europe, les titres et les territoires qui leur ont été attribués par les actes ci-dessus mentionnés. Au mot Confédération germanique, ils en ont fait un extrait qui donne une idée rapide, mais suffisante, de la composition actuelle des états qui forment cette confédération. Ce n'est que relativement à la France qu'il leur est échappé une erreur, el qu'ils ont fait deux omissions qu'il sera essentiel de réparer dans une seconde édition de leur ouvrage. Pour appuyer cette observation, nous allons rapporter textuellement l'article premier des traités et conventions con clus à Paris, le 20 novembre 1815.

« Les frontières de la France seront telles qu'elles étaient en 1790, sauf « les modifications de part et d'autre « qui se trouvent indiquées dans l'article a premier.

1o. Sur les frontières du Nord, la « ligne de démarcation restera telle que « le traité de Paris l'avait fixée jusque vis-à-vis de Quiévrain; de-là elle sui« vra les anciennes limites des provinces belgiques du ci devant évéché a de Liège et du duché de Bouillon, « telles qu'elles étaient en 1790, en « laissant les territoires enclave's de « Philippeville et Marienbourg, avec les places de ce nom, ainsi que tout a le duché de Bouillon, hors les fron« tières de la France. Depuis Villers, « près d'Orval, (sur les confins du département des Ardennes et du grand « duché de Luxembourg), jusqu'à « Ferle, sur la chaussée qui conduit de « Thionville à Tièves, la ligne restera « telle qu'elle avait été dirigée par le « traité de Paris. De Perle, elle passera

« par Launsdorf, Walwich, Shardorf, « Niederweiling, Peilweiler, tous ces « endroits restaut avec leurs banlieues

[ocr errors]

à la France, jusqu'à Houvre, et suivra de là les anciennes limites du pays de Sarrebruck, en laissant Sarrelouis « et le cours de la Sarre, avec les en« droits situés à la droite de la ligne a ci-dessus désignée et leurs banlieues a hors des limites françaises. Des limi «tes du pays de Sarrebruck, la ligne de « démarcation sera la même qui sépare « actuellement de l'Allemagne, les dé«partemens de la Moselle et du Bas« Rhin jusqu'à la Lauter, y compris la place de Landau, qui fera partie de « l'Allemagne, etc. Les fortificatious d'Huningue ayant été constamment un « obiet d'inquiétude pour la ville de « Bâle, les hautes parties contractantes <«<< sont convenues entre elles de faire « démolir les fortifications d'Huningue, « et le gouvernement français s'oblige, « par le même motif, à ne point les « remplacer par d'autres fortifications «à une distance moindre que trois « lieues de la ville de Bâle. »

[ocr errors]

..

D'après ce traité, la ville de Sarlouis est mise hors des limites de la France; et néanmoins au mot Sarlouis, dans le dictionnaire, cette ville est dite ville du département de la Moselle : chef lieu de canton, et par conséquent faisant toujours partie de la France. D'après ce même traité, la ville de Marienbourg est mise hors les frontières de la France; et néanmoins au mot de Marienbourg dans le dictionnaire, elle est simplement dite petite ville du royaume des Pays Bas, sans indiquer qu'elle n'est devenue telle que par le traite de 1815. Même observation quant au duché de Bouillon. Par le traité de 1815, ce duché est mis hors des frontières de la France; et néanmoins au mot Bouillon, dans le dictionnaire, on se horne à dire qu'il faisait partie du département des Ardennes et de celui des Forêts, sans ajouter qu'il a été cédé par ie traité de 1815.

Cette erreur et ces omissions sont d'autant plus extraordinaires qu'aux mots Landau et Philippeville, on a eu soin d'énoncer que ces villes ont été cédées par la France, en vertu du traité de 1815, et qu'au mot Huningue, on a rappellé la clause de démolition des fortifications de cette ville et l'engagement de ne pouvoir en établir d'autres qu'à une distance de trois lieues de Bâle, stipulée par le même traité.

anec

Paris ancien. Paris moderne: Religions, mœurs, caractères, usages des habitans de cette ville, dotes curieuses, faits intéressans. Deuxième livraison. in-4. Règne de Philippe-Auguste. Chez MM. de Mauperché, auteurs, rue de Perpignan, n°. 9, et Patris et Barrois ainé. Planches en noir, 7 fr. 50 c.; planches en noir et coloriées, 12 fr.; pour le franc de port de chaque livraison, 75 c.

MM. de Mauperché donnent de nouveaux détails sur le premier plan de Paris, dit la Tapisserie, qui a été l'objet d'un mémoire particulier de leur composition (*), et sur la perte irréparable de ce monument qui paraît être opérée vers le commencement de ce siè cle. Viennent ensuite des observations lumineuses sur le second plan de Paris, dit le Plan de Saint-Victor et sur un troisième plan de Paris, publié en Allemagne, par Sébastien Munster.

Après une indication rapide des plans de Paris, qui furent publiés depuis le commencement du dix-septième siècle jusqu'à la fin du dix-huitième, et qui sont au nombre de douze les deux auteurs s'occupent des diverses › enceintes générales faites au-delà du premier Paris (la Cité.) La première Sous Jules-César, que Verniquet portait

(*) Nous en avons rendu compte dans le septième cahier de ce journal 1818.

å 44 arpens 54 perches 8 toises, est réduite par les deux auteurs à 40 arpeus: ils observent et prouvent que la seconde enceinte que ce même Verniquet suppose avoir été faite sous Julien, est absolument imaginaire. La seconde enceinte est donc celle qui fut commencée sous Philippe-Auguste, en 1190, et terminée en 1120. Elle portait l'étendue de Paris à 739 ar pens 60 perches, une toise La troisième ordonnée par deux arrêts du conseil de 1670 et 1676, ne fut commencée qu'en 1684: continuée en 1685, elle ne fut entièrement terminée que sous Louis XVI; c'est cette enceinte qui a procuré à Paris ses différens cours ment boulevards. Par cette enceinte, plantés d'arbres qu'on appelle vulgaireParis se trouvait renfermer 3,910 arpens 86 perches 3 toises. Enfin la quatrième et dernière circonscription générale de Paris, formée par un mur assez solide, surface de cette ville à 9,858 arpens 8 a été commencée en 1785, et a porté la perches 3 toises. A ce tableau, les deux auteurs ajoutent celui des quati e enceinmières vers le nord et la dernière entre tes partielles de Paris, dont les trois prele levaut et le midi. La première date du règne de Jean II et de Charles VI; la seconde, du règne de Charles IX ; la troisième du régue de Louis XIII. Dans ce moment (1819), on élève un mur coupant à-peu près par la moitié des partant de la barrière des Gobelins et terreins sur lesquels on avait eu le projet du temps de Louis XV, d'établir une garre pour arriver à la Seine. Le est de 108 arpens 96 toises. Le résulterrein que ce nouveau mur embrasse tat des quatre enceintes générales et des quatre enceintes partielles, moyen de cette augmentation, est donc de 9,966 arpens, une perche.

au

les deux auteurs font succéder de laboA ce tableau des diverses enceintes, rieuses recherches relatives à la seconde enceinte générale, celle de PhilippeAuguste, et qui sont relatives à diverses antiquités très curieuses. Les bornes

[ocr errors]
[ocr errors][ocr errors]

de notre journal ne nous permettent pas de les y suivre: nous nous contenterons à extraire ce qui concerne nommément les-vestiges subsistans ou traditionnellement connus de cette enceinte. Ils citent d'abord ceux qu'offre le jardin des Jacobins de la rue Saint-Jacques, puis ceux qu'on peut apercevoir dans la rue des Fossés Saint-Victor; ils rappellent ensuite deux bâtimens considé rables qui furent élevés sur l'enceinte de Philippe-Auguste, dont l'un au midi (le Parlouer ou Parloir aux Bourgeois) entre les portes Saint-Jacques et d'Enfer, et l'autre au septentrion (le donjon de l'hôtel de Bourgogne) bâti bien postérieurement au règne de PhilippeAuguste, à la place d'une des petites tours de la ville: ils rappellent aussi les quatre grosses tours qui terminaient l'enceinte de Philippe-Auguste, savoir la Tournelle, la tour de Philippe Hamelin, depuis tour de Nesle, la tour de Barbeau et la tour du Louvre. A ces grosses tours, ils ajoutent les petites tours qui furent élevées sur cette enceinte et dont ils borneut le nombre à cinquante-six, portées par une exagération ridicule, à cinq cens par D. Lobineau, dans son histoire de Paris. Nous croyons avoir découvert les restes de l'une de ces tours dans la partie septentrionale de l'enceinte de Philippe-Auguste et nous nous empressons de les indiquer à MM. de Mauperché, aux savantes recherches desquels ils ont dû nécessairemeut échapper. Sur les derrières d'une maison située rue du Jour, vis-à-vis le grand portail Saint-Eustache, occupée par M. Brunel, marchand de coton, et dont le rédacteur est propriétaire en usufruit, existe une masse en pierre de taille bien conservée, qu'on a toujours considérée comme un reste de l'enceinte de Philippe-Auguste; l'ancien propriétaire de cette maison, peut-être M. Pelletier des Forts, contrôleur général des finances, qui l'avait fait construire, ou l'un de ses successeurs (*) désirant établir en re

tour du premier étage de sa maison, un cabinet et l'appuyer contre l'enceinte de Philippe-Auguste, en demanda la permission à la ville de Paris; elle lui fut octroyée moyennant le cens assez considérable de vingt sols par an. Ce cens fut régulièrement acquitté durant un grand nombre d'années; mais la perception en fut ensuite négligée. La ville ayant reconnu que cette négligence s'étendait à beau coup de cens et rentes qui lui appartenaient, nomma un sieur Lemaire, habile feudiste, pour en faire la recherche : l'effet de cette recherche fut un avertissement que reçut le rédacteur de ce journal de venir payer au bureau de la ville vingtneuf années du cens en question (*): c'est ce qu'il a fait sur le champ; et depuis il a continué de payer ce sens jusqu'à l'époque de la révolution qui a aboli les

cens.

La publication que MM. de Mauperché viennent de faire de leurs recherches sur l'enceinte de Philippe-Auguste, et l'indication qu'ils donnent des petites tours qui furent élevées sur cette enceinte, ont engagé le rédacteur de ce journal à examiner avec plus d'attention qu'il ne l'avait fait encore, le reste de l'enceinte de Philippe Auguste; et sa masse, ainsi que sa forme l'ont porté à croire que ce n'est pas seulement un reste d'enceinte, mais bien un reste de l'une des petites tours. C'est ce que les yeux exercés de MM, de Mauperché, en matière d'antiquités, détermineront plus sûrement, d'après l'inspection du monument même, qu'ils pourront facilement se procurer au moyen de l'indication qu'on leur donne ici de la maison dont il s'agit.

Précis historique, statistique et mi

de

titres de la maison qui sont en la possession de madame veuve Vermeil, ayant la propriété nue de cette maison, meurant rue Geoffroi-Langevin. (*) Les arrérages du cens, se perce(*) Cela pourrait s'éclaircir dans les vaient, comme on sait, par trente aus.

« FöregåendeFortsätt »