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DE LA

LITTÉRATURE DE FRANCE.

QUATRIÈME CAHIER, 1819.

Prix pour douze cahiers 15 francs.

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coltés aux articles

Les doubles prix, séparés par un tiret annoncés dans ce journal, désignent le prix pour Paris, et celui franc de port par la poste, jusqu'aux frontières de la France. Ces prix doivent nécessairement augmenter dans l'étranger, vu les frais ultérieurs, en raison de la distance des lieux.

PREMIÈRE CLASSE.

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Pyr. Aug. de Candolle à Cl. Ant. Thory, in prima Parisiorum civitatis circumscriptione ædili vicacario addito Catalogo inedito rosarum quas Andreas Dupont in horto suo studiose colebat anno 1813, cum figura anea picta. (Eu français.) Rose Candolle, ou Description d'une nouvelle espèce du genre des Roses, dédiée à Pyr. Augustin de Candolle, par Cl.-Antoine Thory, adjoint au maire dans le 19. arroddissement de la ville de Paris: on y a joint le Catalogue inédit des Roses que cultivait soigneusement

dans son jardin, en 1815, André Dupont: Broch. in-8, enrichie d'une planche en taille-douce. Madame Hérissant-Ledoux.

Cette description de la Rose, dédiée à l'un de nos plus célèbres botanistes M. de Candolle, ne laisse rien à désirer pour l'indication des caractères botaniques qui distinguent cette rose. Le cata logue publié pour la premiè e fois des roses cultivées par feu M. Dupont, qui a enrichi le genre de cette charmante plante de tant de nouvelles espèces et variétés, achève de rendre très-intéressante cette brochure imprimée d'ailleurs avec une grande élégauce sur du beau papier.

Flore du Dictionnaire des Sciences médicales, par Chaumeton, Cham• bert et Poiret. 75°. à 85o. livraisons. in-8. Chez Panckoucke.

Ces neuf livraisons font partie du tome 6 et dernier qui contient les letties Rà Z.

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Article premier.

Deux sortes de machines, dit l'auteur, reçoivent communément la dénomina tion de machines hydrauliques 1o. Celles qui sont mues par un courant d'eau, quelque soit d'ailleurs l'espèce de travail qu'elles effectuent. 2o. Celles dont les fonctions sont d'élever une certaine

quantité d'eau à une hauteur plus ou moins grande. L'objet spécial du volume que nous annonçons est de décrite et d'examiner comparativement ces dernières machines qui retiennent le nom de machines hydrauliques, lors même qu'un moteur autre qu'un courant d'eau les met en action, dans ce volume, comme dans les précédens de l'auteur, il s'est presc: it nou seulement de décrire fes machines qui lui ont paru les plus utiles, mais d'indiquer les cas particu1 ers dans lesquels elles doivent être employées, les méthodes à suivre, les précautions à adopter, les inconvéniens à prévoir et à éviter, pour qu'elles puiss sent donner le produit le plus avanta geux avec la moindre dépense possible.

On peut, dit ingénieusement l'auteur, comparer une machine à un instrument musical: La construction soignée de l'instrument, ses formes, ses dimensious, la distribution de toutes ses parties combinées avec art contribuent, sans doute, à produire ces Sous enchanteurs qui nous ravissent, lorsque Viotti exécute un concerto sur un violon d'Amati, ou que Steibel parcourt savamment le clavier d'un piano d'Erard. Mais si des doigts inhabiles compriment les cordes du même violon, ou les toughes du même piano, il en résulte des sons monotones, faux et criards qui excitent

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nuisible qu'utile. Par cette, raison, l'auteur a cru qu'il n'aurait rempli qu'une portion de sa, tache, s'il était borné à donner des descriptions isolées des ma chines, sans faire connaître les moyens qu'on doit employer pour en faire usage.

Dans la vue de remplir ce but, il a fallu présenter au lecteur une exposition claire et méthodique des séries d'opératious dans lesquelles les machines décaites produisent des résultats uules: il a fallu que cette exposition, à la fois élémentaire et concise coutint une indication sommaire des faits qui ont un rapport indirect avec les machines, et que de plus amples développemieus fussent réservés pour des opérations dépendanLes ou intimement liées du travail qu'el les sont destinées à faire: enfin cette exposition présentée avec ordie ne devait coutenir aucune de ces transitions trop brusques, de ces divergences trop prononcées qui sont une source d'obscu rités et de dérogations. La méthode qu'à adoptée l'autem de combiner les descrip; tions des machines avec l'exposition des détails pratiques qui en accompagnent l'usage, lui a pa u susceptible de faire disparaître, en partie, l'aridité qui accompagne toujours les descriptions parement techniques, et de captiver Pat tention du lecteur, en lot faisant aper cevoir l'utilité des objets qu'on lui présente.

CHIMIE.

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Ostéologie séche. Première leçon. De Putte de l'anatomie pour l'ail de guérir les affections des parties externes. 2e Du peu d'uulité des recherches anaJomiques sur la nature des causes des maladies qui affectent les parties intérieures. 3.e De l'anatomie appliquée à la physiologie: de l'application de l'anatos

ie à l'étude des fonctions des animaux: fonctious interieures: foncuous extérieures. 4.e De L'ostéogénie. que la for

Système de chimie, par Th. Thomation des os que peut pas êue conçue

son, traduit de l'anglais sur la cin quième édition, par J. Riffault, ex-régisseur des poudres et salpê trcs. Tomes, 11 et 1v. MèquignonMarvis. Prix des quatre volumes, 34 fr.

opérée par des causes mécaniques, 5 e Des mouvemens d'expansion et de condensation par lesquels s'opère la form:ation des os: application de cette theorie a la production du cal et du traitement méthodique des fractures. 6 e De l'accroissement desios : el!ets de la garence sur leur substance: décomposition du corps: hypothèse de Duhamel 7.e, Dø la substance compacte des os longs et cylindriques: hypotheses sur la dureté de cette substance réfutées: avantages de la disposition de cette substance. 8.e De Principes élémentaires de chimie phyla substance spongieuse des os longs:

Nous avons annoncé le premier et le second volume de cet ouvrage, dans le septième et le neuvième cahier de notre journal, anuée 1818.

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hypothèses sur la disposition de cette substance réfutées avantages de cette disposition: avantages du gouflement des extrémités des os longs: de la substance réticulaire. g.e Des différentes matières qui entrent dans la mixtion des os: expériences pour obtenir ces matiè res dans leur état de simplicité chimique: considérations sur les principes de la philosophie corpusculaire : mode raisounable d'admission de ces principes hypothétiques. 10.e Insuffisance des notious physiques sur les os pour développer sainement la théorie des maladies des os vrai but de la science médicale : caractères de la vraie théorie médicale. 11.e Des articulations: des cartilages : de l'humeur et des glandes synoviales; que ces glandes ne fournissent pas l'humeur qu'elles contiennent par les suites d'une compression mécanique : idée précaire de Clopton Hayers sur la génération de cette humeur ; utilité de ses travaux à cet égard: moëlle : sa transsuda. tion à travers l'os et le cartilage dans les articulations: friction huileuse. 12.e, 13.e, 14.e, 15.e, 16.e, 17.e, 18.e et 19.e Du crâne suite des modifications

que peut éprouver sa forme: sou mode de formation: différence à cet égarð avec les os longs: utilité des portions membraneuses interposées entre quelques os à l'époque de la naissance: ossification des os in pairs symétriques: division du corps en deux portions latérales: erreur des auciens sur la disposition des fùtuses; leur utilité. 20.e La jambe ét le pied.

Ostéologie fraiche. Première leçon Articulations: avantages de leur structure: liqueur artículaire : ligamens : expérience de Haller; conséquences vicien ses qu'il en a tirées. 2 e De la moëlle. 3.e Du parioste: expérience de Troja ; maJadie des articulations.

Myologie. Première leçon. Des facultés digestives et motrices comparées entre elles. 2 e el 3 e Suite de la considération des forces digestives et des forees motrices. 4 e Composition du muscle,

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des tendons, de la graisse : onctions buis leases dans le spasme de lassitude. 5 e et 6.e Force de constructilité, force tonique: idée des anciens sur la distribution de la chaleur. 7.e et 8 e Mouvement musculaire. 9 e Force musculaire. 1o.e Détails sur le mouvement musculaire. 1 1.e Muscles du bas-ventre. 12.e Muscles de la respiration. 13.e Station. Marche. Saut, 14 e Pharynx : salive: mastication: dée glutition.

Essai philosophique sur les phénomènes de la vie, par sir Th. Ch. Morgan, membre de la Société royale de Londres, traduit de l'anglais sous les yeux de l'Auteur, avec des corrections et des additions. 1 vol. in-8. Dufart. 7 fr.→ 8 fr. 50 c.

Sir Morgan était déjà connu très-avan ensement en France, par trois morceaux qui ont paru en appendices à la suite de Pouvrage intitulé: La France, par lady Morgan (*), et où sir Morgan traite de la législation, des finances et des sciences médicales. L'ouvrage que nous annonçous ici ne peut que fortifier beaucoup Pidée qu'on avoit conçue des Protondes connaissances et de l'esprit ph losophique de l'auteur. Ce qu'il appelle modestemeut un essai, est un traité Lès-approfondi sur les parties les plus importantes de la physiologie. Son ouvrage est divisé en six `chapitres, dont voici les titres. Du caractère et cause de la combinaison organique. De l'or. ganisation. De la combinaison des De l'action organes et des fonctions. vitale. Des phénomènes intellectuels. Observations générales sur la nature des maladies. Nous n'essaierons pas de

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(*). Cet ouvrage qui a eu une seconde édition en 1817, très peu de temps après la première, se trouve chez MM. Treuttel et Würtz, rue de Bourbon, Faubourg Saint Germain,

donner l'analyse de ces différens su❤ jets qui, sous la plume de l'auteur, out donné lieu à des développemeus très lumineux, mais très-étendus, quoique l'auteur déclate avec une bonne foi remarquable, comme ou va le voir, qu'il est loin d'avoir épuisé la matière ; il déclare en effet, tout à la fin de sou ouvrage, qu'il resterait encore beaucoup à dire sur les diverses matières qu'il a traitées, « Le lecteur instruit, dit-il, s'apercevia aisément qu'un traité « scientifique, n'était pas l'objet qu'on « se proposait en écrivant ce livre: « plusieurs détails, même des sujets en a tiers out été omis, les uns, parce a qu'ils ne devaient pas être offerts à a des personnes qui ne professent pas la médecine; les autres, parce qu'ils 'entraient pas dans les intentions de Pouvrage. Si les vues qu'on y á pri sentées pouvaient engager les philo sophes a faire une étude plus approfondie des faits physiques; si elles » pouvaient disposer les hommes à sui« vre une morale plus certaine, plus « douce, plus tolérante, ouvrir les yeux des législateurs sur les conséquences « d'un seul des préjugés existans, ra« mener un seul être humain vers la a nature, elles n'auraient pas été tout« à-fait inutiles. »

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Nous présumons que la lecture de l'ouvrage convaincra que ce vœu touta-la-fois philanthropique et modeste, se trouve parfaitement accompli.

La Médecine de la nature, ou Essai sur quelques maladies curatives d'autres maladies, par le docteur › Caffinières, de Castelnaudary, (Aude), 'membre de plusieurs Sociétés savantes. 1 vol. Croutte bois et Delaunay. 3 fr. 50 c.

Cet ouvrage est divisé en six sections. Nous partagerons eu deux articles le compte que nous proposons d'en rendre, par la simple indication des matières qui y sont traitées, que nons termine

rons par l'exposé de la conclusion que tire l'auteur des faits qu'il a répandus dans son ouvrage.

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Article premier.

Section première. Definition Di vision. Idées générales. Véfinition des maladies salutaires ou curatives d'autres maladies. Première espèce. Phéno mènes successifs qui s'observent dans une même maladie et qui rendent rette maladie curative de sa cause; exemples; observations particulières Denxième espèce. Maladies incurables et préservatives de la vie Troisième espèce. Maladies qui exerceut une influence marquée sur d'autres maladies préexis-. tantes; maladies aiguës curatives de maux chroniques. Exemples nombreux de ces causes naturelles. Ces maladies sout celles qui méritent à plus juste tie la qualification de maladies salu. taires ou curatives d'autres maladies.

Section deuxième. -- Deș affections maladies salutaires ou curatives d'au-, nerveuses en général, considérées.comme tres maladies. Il faut comprendre dans cette classe toutes les maladies qui affectent le système cérébral et nerveux. Idée générale sur l'organisation de ce système et sur la nature des affections, Les maladies nerqui y sont relatives. veuses ue présentent d'ordinaire aucun, danger, quand elles ne sont pas accom-, pagnées d'autres accidens. Effets singuliers qu'elles offrent quelque fois,

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Les maladies nerveuses sont presque toujours salutaires, en ce qu'elles fixent un principe morbifique qui pourrait être dangereux, s'il s'attachait à certaines parties de notre organisation: exemples.

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Explication de ces phénomènes. Affections nerveuses qui se guérissent

d'elles mêmes. → Affections, nerveuses, Occasionnées par des causes incurables et qui sont curatives d'autres maladies.

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Section troisième. Des passions considérées et affections de l'ame, comme maladies salutaires ou curatives d'autres maluities. Influence des passions

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