Lettres sur l'histoire des Arabes avant l'Islamisme

Framsida
T. Barrois père et B. Duprat, 1836 - 114 sidor

Från bokens innehåll

Utvalda sidor

Andra upplagor - Visa alla

Vanliga ord och fraser

Populära avsnitt

Sida 69 - And the LORD went before them by day in a pillar of a cloud, to lead them the way; and by night in a pillar of fire, to give them light; to go by day and night...
Sida 95 - BY THE rivers of Babylon, there we sat down, yea, we wept, when we remembered Zion. We hanged our harps upon the willows in the midst thereof. For there they that carried us away captive required of us a song; and they that wasted us required of us mirth, saying, Sing us one of the songs of Zion.
Sida 111 - Le premier a hurlé d'un ton lamentable , et les autres hurlent après lui dans le Désert : on croit entendre des pleureuses qui pleurent du haut des collines la perte d'un époux ou d'un enfant. Après avoir hurlé il se tait; les autres se taisent à son exemple , malheureux qu'un malheureux console en se consolant avec eux. Il se plaint, et ils se plaignent; puis il se résigne, et les autres se résignent comme lui ; et certes quand la plainte ne sert de rien , la patience a bien meilleure grâce.
Sida 113 - On ne me voit pas à la piste des propos irritants m'informer de ce qu'un tel a dit pour le redire à tel autre. Combien de fois, par une de ces nuits froides durant lesquelles le chasseur brûle pour se réchauffer son arc et ses flèches , combien de fois ne me suis-je pas mis en course à. travers les ténèbres et la pluie, ayant pour compagnie la faim , le froid et la terreur ! Eh bien , j'avais rendu des femmes veuves et des enfants orphelins, et j'étais déjà de retour que la nuit était...
Sida 109 - ... point d'entraves aux mamelles. — Je ne suis point de ces lâches et stupides époux qui , toujours auprès de leurs femmes, les tiennent au courant de tout, et les consultent sur tout ce qu'ils ont à faire ; — ni de ces cœurs d'autruche qui montent et baissent comme portés sur les ailes d'un petit oiseau; — ni de ces...
Sida 113 - voix qu'un instant et se sont rendormis ;• alors j'ai « dit en moi-même : Suis-je' donc comme le katha ou « l'épervier, que le moindre bruit réveille? A présent « que nous savons la cause terrible de ce bruit léger, « que devons-nous penser du meurtrier? Si c'est un « djinn qui nous a visités dans la nuit, sa visite nous « a été bien funeste; — Si c'est un homme Mais « un 'homme ne fait pas de ces coups-là. » Combien de fois, par un de ces jours que marque le lever...
Sida 32 - ... Arabes, dit-il, n'avaient-ils plus de sang dans les veines pendant la durée de la foire ? Il a cru pouvoir résoudre cette question par deux faits puisés dans le manuscrit d'Ibn-abd-Rabbihi : à la foire d'Oukazh , les héros-poètes avaient la figure couverte d'un voile; dans les récitations et improvisations , la voix de l'orateur était suppléée par celle d'un rhapsode ou crieur qui se tenait près de lui et répétait ses paroles. Ces deux usages n'étaient certainement pas tonjours...
Sida 110 - J'en détourne ma pensée et finis par l'oublier. Au besoin, j'avale une motte de terre plutôt que de subir 1'bospitalité d'un homme arrogant qui me croirait son débiteur parce qu'il m'aurait donné à manger. N'était l'horreur du blâme qui s'attache à toutes mes entreprises, c'est chez moi que l'on viendrait manger; on ne trouverait que chez moi tout ce qui peut calmer la faim et la soif.
Sida 109 - ... braves que moi cependant quand il faut soutenir le choc des premiers chevaux de l'ennemi ; mais je leur cède le pas quand il s'agit d'attaquer les vivres, alors que le plus glouton est le plus diligent. Tout cela n'est que l'effet d'une générosité qui déborde et par laquelle je prétends m'élever au-dessus d'eux; et ici le prétendant est en effet le plus digne. Trois fidèles amis me tiendront lieu de ces hommes qui ne savent pas rendre le bien pour le bien , et dont le voisinage n'offre...
Sida 109 - ... ne suis pas non plus de ces voyageurs pusillanimes que les ténèbres saisissent d'effroi quand, une fois égarés dans le désert, ils n'ont devant eux qu'une vaste plaine sans route frayée ni moyens de reconnaissance. Lorsque la plante calleuse de mes pieds frappe une terre dure semée de cailloux , elle en tire des étincelles et les fait voler en éclats. Je réponds aux exigences de la faim par des délais successifs; je l'abuse et la promène jusqu'à ce qu'enfin je la tue. J'en détourne...

Bibliografisk information