L'empire grec au dixième siècle: Constantin Porphyrogénète

Framsida
A. Franck, 1870 - 551 sidor

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Sida 433 - Alors sur les gradins des factions, au son des orgues d'argent, éclataient les hosannas et les chants de victoire : « Gloire à Dieu qui a triomphé des Agarènes ! gloire à Dieu qui a détruit les villes des Arabes! gloire à Dieu qui a confondu les détracteurs de la Vierge, mère du Christ! » Cependant l'implacable cruauté n'était guère dans le caractère byzantin. On traitait humainement ceux qu'on humiliait et, après cet abaissement de l'islamisme dans la personne des prisonniers, l'empereur...
Sida 107 - ... exposée à la vénération de tous ceux qui entraient et sortaient. On l'avait ensuite murée dans sa niche, avec une lampe devant elle, pour la soustraire à l'impiété du petit-fils d'Abgare, et, des siècles après, instruits par une apparition, les gens d'Edesse avaient retrouvé leur palladium, avec la lampe toujours allumée. Elle avait...
Sida 436 - VII, malade au retour de son pèlerinage à l'Olympe, reçut les derniers sacrements de l'Eglise grecque, il put se réjouir de ce que, sous son règne, tant de grandes choses avaient été faites pour la cause du Christ. Il avait inauguré pour l'Orient comme pour l'Occident, pour les Hellènes comme pour les Francs, l'ère des Croisades.
Sida 306 - Excerpla legationum, dans la Collection byzantine de Bonn. mande aussi de se montrer courtois, de louer ce que possédaient les étrangers sans jamais déprécier les choses de leur pays. Un ambassadeur devait être « honnête, pieux, incorruptible et disposé, comme Régulus, à se sacrifier pour la patrie ». Avant de l'expédier, on lui faisait subir une sorte d'examen; on l'interrogeait sur les principaux points de sa mission * on lui demandait comme il entendait se conduire dans telle ou telle...
Sida 524 - Le titre d'exousiastès, plus élevé en apparence que celui d' archôn, impliquait un lien de vassalité plus étroit vis-à-vis de Byzance et une sorte de délégation de l'autorité impériale à des princes qui devenaient dans le Caucase comme des exarques de l'empire... » L'Alanie ou Alanéthi n'était point pour les Byzantins un pays à négliger. Suivant Maçoudi, c'était un des pays les plus belliqueux du Caucase,
Sida 233 - Thessalonique, la seconde ville européenne de l'empire grec, fut le grand centre militaire de la puissance grecque; mais elle fut le centre de son rayonnement civilisateur. Cette seconde Constantinople avait, comme l'autre, la puissance intellectuelle avec la force matérielle. Vis-à-vis des Slaves, elle se dressait guerrière et civilisatrice, armée du glaive et de l'Évangile; elle avait...
Sida 333 - Simeón , au lieu de donner l'assaut , négocie. Il s'avance jusqu'aux Blachernes et demande à voir le patriarche Nicolas et quelques-uns des grands de l'État pour traiter de la paix avec, eux. On lui envoie des députés ; par une nouvelle bizarrerie, il refuse de les recevoir : c'est à l'empereur qu'il veut parler. Romain, qui ne désirait que la fin des hostilités, se rend à cette demande. « ... Le jour de l'entrevue arrivé, on vit bien le caractère différent des deux princes. Tous deux...
Sida 390 - ... une arme quelconque, il paiera pour ce fait cinq livres d'argent suivant la loi russe : s'il est pauvre, que tout ce qu'il a soit vendu et qu'on lui ôte même les habits avec lesquels il marche ; enfin qu'on lui fasse jurer suivant sa foi qu'il n'a rien et alors qu'on le relâche. Si notre empereur a besoin de soldats pour combattre nos ennemis, nous écrirons à votre grand prince, et il nous enverra autant de soldats que nous voudrons, et les autres pays apprendront ainsi quelle amitié existe...
Sida 391 - Des peuples du Caucase et des pays au nord de la mer Noire et de la mer Caspienne, dans le dixième siècle, ou voyage d'Abou-el-Cassim.
Sida 531 - Tous ces éléments étrangers qui pénétraient dans son économie la plus intime, il cherchait à se les assimiler. Loin de les exclure de la cité politique, il leur ouvrait son armée, sa cour, son administration, son église. A ces Arabes, à ces Slaves, à ces Turcs, à ces Arméniens, il demandait des soldats, des généraux, des magistrats, des Patriarches, des Empereurs. Ce qu'il y avait de jeunesse dans ce monde barbare, il cherchait à s'en rajeunir. La question de nationalité était...

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