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» des peuples barbares, » et dans le Phin tsu thsian

稱之師魁夷蠻

« nom des chefs

稱之帥魁落部

par.

» chefs de hordes. »

« nom des

Ce dernier ouvrage, dont les définitions sont ordinairement plus précises que celles du Khang hi tsu

tian, explique la dénomination de Kàn my mou mu ni

par

名君國食大

» du royaume de Ta chy. »

« nom des grands

On ne devinerait jamais de quelle manière M. Morrison a rendu le passage du lexique de Khang hi, cité plus haut; « KAN, dit-il, forme une partie » d'un mot étranger qui désigne une espèce de premier » échanson (1). »

L'erreur de M. Morrison provient de ce qu'il ne pas donné la peine de vérifier la signification de

s'est

(1) KAN, forms a part of a foreign word, denoting a kind of chief cup-bearer. Dictionnary of the chinese language, part. I, vol. 2, P. 763.

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l'expression thsieou tchhang, et qu'il a cru qu'elle désignait la même chose que sa première partie thsieou, qui, en effet, veut dire le vieux vin et l'échanson.

M. Titsingh, ancien directeur du comptoir hollandais à Nangazaki, a mis beaucoup de, zèle à recueillir des renseignemens sur l'histoire, les mœurs et les coutumes du Japon; ne sachant ni la langue de ce pays, ni le chinois, il se fit traduire différens ouvrages du chinois et du japonais; l'inspection de ses manuscrits donne lieu de supposer qu'il écrivait ces traductions sous la dictée des interprètes de la Compagnie. On peut donc présumer que de pareilles versions n'étaient pas toujours exactes. Entre autres ouvrages, M. Titsingh a aussi voulu faire traduire un abrégé de l'histoire du Japon, écrit en chinois et intitulé Jy pen wang

覧一代王本日

tai y lan, ou, suivant la prononciation japonaise, Ni pon oo dai itsi ran. Ses interprètes, qui manquaient de connaissances littéraires, ont été arrêtés dans ce travail par un grand nombre de passages, dont ils ne comprenaient pas le sens. M. Titsingh a fait soigneusement copier tous ces passages en original, et les soumis, après son retour du Japon, à M. Deguignes fils, qui passait pour savoir le chinois. Ses remarques nous sont tombées entre les mains, et on y trouve les méprises les plus singulières.

Sous le règne du daïri

皇天武聖

Sio mou ten o, on lit dans le texte chinois :

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« Dans la huitième année (de celles appelées ten fy, » ou 736 de J.-C.), РHOU THI (en japonais Boday) >> bonze du THIAN TCHU méridional (l'Hindoustan, » en japonais Tensik), et For TCHE (en japonais » Boutsets) bonze du royaume de Lin ye (Siam, en » japonais Rin yu), arrivèrent à la cour et furent » présentés à l'empereur. >>

Les interprètes de M. Titsingh avaient traduit ce passage ainsi: «La huitième année, deux prêtres, » nommés Boday et Boutsets, arrivèrent de Nanten» sik et Rin yu, pays situés dans les environs du pa» radis. » M. Titsingh observe: « Il n'a pas été » possible d'obtenir une explication suffisante sur ce

» sujet. » Mais plus tard il s'est adressé à M. Deguignes fils, qui lui a donné la version suivante de

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10 Traduit : « A la huitième année deux bonzes » de l'Inde, bonzes des royaumes de Teou ty et de » Liny, savans dans la doctrine de Foe, arrivèrent » le matin. »!!!

2o Ne sachant que faire du caractère

Kichu,

qui est une partie intégrante de Tian tchu, dénomination chinoise de l'Inde, il l'a partagé en deux et a

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pris sa partie supérieure pour la seconde syl

labe du mot Thian TCHU et l'inférieure

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pour

le nombre deux, qui ne se trouve nullement dans le

texte.

3o Il a pris le nom d'homme Phou thi (qu'il lit Teou ty) pour celui d'un royaume.

4o 11 a traduit les caractères qui composent le nom propre de Foe tche, d'après le sens que chacun d'eux a, pris séparément.

5o Il a rendu le caractère

tchhao, qui signi

fie ici faire sa cour à l'empereur, par tchao, matin ; 6o Il n'a eu, dans cette traduction, aucun égard à la construction chinoise, qu'il paraît ignorer complètement.

W. LAUTERBACH.

NOUVELLES ET MÉLANGES.

SOCIÉTÉ ASIATIQUE.

Séance du 6 Août 1827.

Les personnes dont les noms suivent ont été présentées et admises comme membres de la Société :

MM. le chevalier William DRUMMOND; le marquis de FORTIA D'URBAN; LCISELEUR DES LONGCHAMPS;

« FöregåendeFortsätt »