Cette relation, pleine d'intérêt, est à joindre aux divers écrits sur le zodiaque Doctrine nouvelle sur la reproduction de l'homme, suivie d'un tableau des va- NOTA. On peut s'adresser à la librairie de MM. Treuttel et Würtz, à Paris, rue de Bourbon, no 17; à Strasbourg, rue des Serruriers; et à Londres, n.o 30, Soho-Square, pour se procurer les divers ouvrages annoncés dans le Journal des TABLE. Des Canaux navigables, par M. Huerne de Pommeuse. (Premier Élémens de la Grammaire chinoise, par M, Abel-Rémusat. ( Article de M. Silvestre de Sacy.)..... Odes d'Horace, traduites en français par Léon Halevy. ( Article de Recherches et Considérations sur la rivière de Bièvre ou des Gobelins, par MM. Pavet de Courteille et Parem du Châtelet. (Article de Voyage à l'Oasis de Thèbes &c., fait pendant les années 1815, 1816, 1817 et 1818, par M. Frédéric Cailliaud de Nantes. (Article de BUREAU DU JOURNAL DES SAVANS. MONSEIGNEUR LE GARDE DES SCEAUX, Président. M. DACIER, de l'Institut royal de France, secr. perp. de l'acad. des inscriptions et belles-lettres, et membre de l'académie française. M. le Baron SILVESTRE DE SACY, de l'Institut royal de France, académie des inscriptions et belles-lettres. Assistans.. M. GOSSELLIN, de l'Institut royal de France, académie des inscriptions et belles-lettres. Auteurs.. M. le Baron CUVIER, conseiller d'état, de l'Institut royal de France, secrétaire perpétuel de l'académie des sciences, et membre de l'académie française. M. DAUNOU, de l'Institut royal de France, académie des inscriptions et belles-lettres, éditeur du Journal et secrétaire du bureau. M. TESSIER, de l'Institut royal de France, académie des sciences. M. QUATREMÈRE DE QUINCY, de l'Institut royal de France, secrétaire perpétuel de l'académie des beaux-arts, et membre de celle des inscriptions et belles-lettres. M. BIOT, de l'Institut royal de France, académie des sciences. M. VANDERBOURG, de l'Institut royal de France, académie des inscriptions et belles-lettres. M. RAYNOUARD, de l'Institut royal de France, secrétaire perpétuel de l'académie française, et membre de l'académie des inscriptions et belles-lettres. M. RAOUL-ROCHETTE, de l'Institut royal de France, académie des inscriptions et belles-lettres. M. CHÉZY, de l'Institut royal de France, académie des inscriptions et belles-lettres. M. V. COUSIN, maître de conférences à l'École normale. M. LETRONNE, de l'Institut royal de France, académie des inscriptions et belles-lettres. M. ABEL-RÉMUSAT, de l'Institut royal de France, académie des inscriptions et belles-lettres. M. CHEVREUL, professeur de physique et de chimie au Collége royal de Charlemagne. Le prix de l'abonnement au Journal des Savans est de 36 francs par an, et de 40 fr. par la poste, hors de Paris. On s'abonne chez MM. Treuttel et Würtz, à Paris, rue de Bourbon, n.o 17; à Strasbourg, rue des Serruriers, et à Londres, n.o 30 Soho-Square. Il faut affranchir les lettres et l'argent. Tout ce qui peut concerner les annonces à insérer dans ce journal, lettres, avis, mémoires, livres nouveaux, &c. doit être adressé, FRANC DE PORT, au bureau du Journal des Savans, à Paris, rue de Ménil-montant, n.o 22. 1 JOURNAL DES SAVANS. JUILLET 1822. EXAMEN CRITIQUE DE CES DEUX QUESTIONS: Le monument décrit par Diodore de Sicile, sous le nom de Tombeau d'Osymandyas, se reconnoît-il parmi les ruines actuelles de Thèbes? A-t-il jamais existé en Égypte conforme à cette description? un monument LES antiquités égyptiennes sont encore enveloppées de tant de nuages, qu'on peut croire que les opinions qui paroissent maintenant les mieux établies, seront un jour modifiées plus ou moins, soit par un examen approfondi des faits connus, soit par la découverte de faits nouveaux. Le sujet de cette dissertation en fournira peut-être une preuve. Il est peu de textes plus célèbres que celui où Diodore de Sicile a décrit le tombeau d'Osymandyas; il n'en est point qui aient été plus souvent cités, commentés, interprétés, parce qu'il fournit de précieux renseignemens qui peuvent être appliqués à un grand nombre de monumens égyptiens. M. Hamilton, dans un voyage rempli de recherches intéressantes et de vues ingénieuses, déclare qu'il n'existe aucun monument à Thèbes qui réponde, dans toutes ses parties, à la description de Diodore (1); mais il ne discute pas le texte de cet historien. De leur côté, les auteurs de la Description de Thèbes, ouvrage qui renferme tant de discussions neuves et curieuses, ont analysé ce texte important avec un soin particulier; ils en ont tiré des conséquences dignes d'une haute attention, et toutes contraires à celles du savant anglais. Après avoir combattu avec avantage l'opinion des voyageurs qui ont voulu retrouver le tombeau d'Osymandyas dans les palais de Louqsor, de Carnak ou de Medynet-Abou, ils se sont efforcés de prouver que cet édifice doit être l'ensemble de ruines que d'autres voyageurs avoient appelé le palais de Memnon; ils ont soutenu leur opinion avec sagacité, et beaucoup de personnes regardent la question comme résolue. Cette opinion présente cependant des difficultés de plus d'un genre, sur lesquelles on ne s'est peut-être pas assez appesanti, ou qu'on n'a pas aperçues; et je vais les présenter le plus briévement qu'il me sera possible. J'observe d'abord que, parmi les ruines dites le palais de Memnon, MM. Jollois et Devilliers n'ont pu suivre jusqu'au bout la description de Diodore de Sicile; l'état de ces ruines les a forcés de s'arrêter après la deuxième pièce à partir de l'entrée; et ce n'est là qu'une très-foible portion des divisions nombreuses que Diodore de Sicile établit dans le tombeau d'Osymandyas. C'est une raison pour ne reconnoître l'identité des deux monumens que dans le cas où les seules parties sur lesquelles on peut établir une comparaison, n'offriront aucune différence notable. Or, je crois que, même pour ces parties, il n'y a pas un seul point de ressemblance entre eux; c'est ce qu'il me paroît facile d'établir, d'après les trois ou quatre phrases contenant tous les détails qu'on peut comparer aux ruines actuelles. Le reste de la description ne fait rien à mon objet, et je ne m'en occuperai pas. I. «On dit qu'à l'entrée de ce monument s'élevoit un pylône de granit (1) Ægyptiaca, p. 114, |