convulsif, par M. Georget, D. M. Paris, impr. de Crapelet, chez J. Baillière, 2 vol. in-8., ensemble de 34 feuilles. Prix, 12 fr. Manuel des plantes médicales, ou Description, usage et culture des végétaux indigènes employés en médecine, contenant la manière de les recueillir, de les Considérations sur l'institution du ministère public, dans le système de l'accus Traité de la mort civile en France, par A. T. Desquiron de Saint-Aignan avocat à la cour royale de Paris: impr. de Fain, chez Guien, in-8.o de 34 Livre de prières et de méditations religieuses, à l'usage des chrétiens éclairés de l'église catholique; ouvrage traduit de l'allemand du docteur Brunner, curé Prospectus et extrait des statuts du Cercle des arts. Paris, impr. et libr. de NOTA. On peut s'adresser à la librairie de MM. Treuttel et Würtz, à Paris, rue de Bourbon, n. 17; à Strasbourg, rue des Serruriers; et à Londres, n. 30, Soho-Square, pour se procurer les divers ouvrages annoncés dans le Journal des Savans, Il faut affranchir les lettres et le prix présumé des ouvrages. Ssufismus sive Theosophia Persarum pantheistica, &c. (Second ar- Ordonnances des Rois de France de la troisième race, recueillies par ordre chronologique, tomes XV, XVI et XVII; par M. le marquis de Pastoret. (Article de M. Raynouard.).... Essai sur les Institutions de S. Louis, par M. Arthur Beugnot fils. Observations de M. Ideler sur les connoissances astronomiques des 47. LE prix de l'abonnement au Journal des Savans est de 36 francs par an, et de 40 fr. par la poste, hors de Paris. On s'abonne chez MM. Treuttel et Würtz, à Paris, rue de Bourbon, n.o 17; à Strasbourg, rue des Serruriers, et à Londres, n.o 30 Soho-Square. Il faut affranchir les lettres et l'argent. Tout ce qui peut concerner les annonces à insérer dans ce journal, lettres, avis, mémoires, livres nouveaux, &c. doit être adressé, FRANC DE PORT, au bureau du Journal des Savans, à Paris, ruede Ménil-montant, n.o 22. W JOURNAL DES SAVANS. FÉVRIER 1822. NOUVELLES Lettres édiFIANTES des missions de la Chine et des Indes orientales; tome VI. Paris, chez Le Clère, 1821, in-12 de 512 pages. LE tome E tome VI des Lettres édifiantes, qui vient d'être publié, se recommande à l'attention des lecteurs par un morceau plein de ce genre d'intérêt qui distinguoit l'ancienne collection, et que nous avions regretté de ne pas toujours trouver au même degré dans la nouvelle. Ce volume renferme la première partie des lettres qui ont été écrites par les missionnaires du Tonquin, depuis 1766 jusqu'en 1786. Les événemens 1 dont elles font mention exigeoient des éclaircissemens que le savant et modeste rédacteur du recueil s'est chargé de fournir, en composant, d'après les mémoires qu'il a recueillis lui-même dans le pays, et d'après les ouvrages originaux, une notice géographique et historique sur le Tonquin, la Cochinchine, et les pays voisins. La partie de la presqu'île orientale de l'Inde, qui s'étend depuis les frontières méridionales de l'empire chinois jusqu'à la pointe de Camboge, et des rivages de la mer de la Chine aux limites du pays des Barmans et du royaume de Siam, est partagée par les géographes européens en cinq parties principales; le Tonquin au nord, la Cochinchine plus au midi, le Lao à l'ouest de ces deux pays, Camboge et Ciampa à l'extrémité méridionale. Mais cette distribution, qui n'est fondée ni sur des limites naturelles ni sur la distinction des races d'hommes qui habitent ces contrées, a, en outre, l'inconvénient de ne s'appliquer ni à leur état politique actuel ni à leur état ancien. De plus, les dénominations en usage chez nous ont été inventées ou altérées par les voyageurs, et diffèrent beaucoup de celles qui ont cours dans le pays même, ce qui contribue à augmenter l'embarras et la confusion. Ces divers royaumes ont souvent été soumis aux Chinois, quelquefois réunis entre eux, d'autrefois séparés; la suite de ces révolutions, les époques où elles ont eu lieu, sont entièrement inconnues. Tout ce qu'on en sait vient d'un mémoire rédigé par le P. Gaubil, d'après les écrivains chinois (1); au contraire les renseignemens fournis par l'auteur de l'introduction sont puisés, pour la première fois, dans les annales tonquinoises, et c'est ce qui les rend plus dignes d'être examinés. On ne s'étonnera donc pas si nous nous arrêtons à la faire connoître par un extrait un peu détaillé. Le Tonquin, maintenant réuni à la Cochinchine, est nommé par les habitans du pays Kiao-tchi, ou An-nam; le premier de ces noms, qui signifie orteils croisés, a été inventé par les Chinois, qui ont cru remarquer une disposition particulière dans les orteils des Tonquinois. L'autre nom, qui signifie midi pacifique, est un de ces titres d'honneur que les empereurs de la Chine accordent aux états voisins de leurs frontières, et qui, dans le système de leur politique, expriment toujours les rapports de soumission de ces états à l'égard de l'empire. Du nom d'An-nam, transcrit par les Portugais, se sont formées les dénominations (1) Inséré dans le trente-unième recueil des Lettres édifiantes, et réimprimé à la tête du tome XII de l'Histoire générale de la Chine, par les soins de Deshauterayes. |