Pages Proposition française relative à un désarmement général (nos 1022-1023) 161 La question de l'évacuation des États pontificaux par les troupes autri- Evacuation de Bologne par les troupes autrichiennes (nos 1031-1032). 189 Sur la nécessité d'amener une entente étroite entre l'Autriche, la La capitulation de Varsovie (nos 1037-1038).. L'Autriche accepte la proposition de désarmement faite par la France Sur la révision de la constitution fédérale de la Suisse (no 1042)........ Le traité des cinq grandes puissances avec la Belgique, du 15 novembre ANNÉE 1832. Choix du prince Othon de Bavière comme Roi de Grèce (no 1096)... Immixtion de Palmerston dans les affaires intérieures de la Confédéra- ANNÉE 1833. Invitation à assister aux conférences ministérielles de Vienne (no 1139- Extraits du Journal de la princesse Mélanie (nos 1144-1146).. Sur les événements politiques du jour (nos 1147–1167). . . Conférences des ministres allemands à Vienne (nos 1168-1171)...... FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES DU TOME CINQUIÈME. QUATRE LETTRES CONFIDENTIELLES DE METIERNICH A APPONYI, A PARIS, Vienne, 14 avril 1830. 955. Je vous avoue que je suis loin de pouvoir me formet une idée satisfaisante de la vérité sur la situation des hommes et des choses en France. Je sais bien que le Roi qui sait vouloir doit également pouvoir beaucoup. Il paraît enfin que Charles X veut; la question est de savoir s'il continuera de rester également ferme, et si les organes de sa volonté sauront choisir les bons moyens. J'ai en effet la conviction que M. le prince de Polignac est trop engagé dans l'œuvre de la restauration pour ne pas voir le jour au bout de la route qu'il suit. Le Gouvernement qui sait vouloir et qui veut est très-fort, et si de plus il s'appuie sur le bon droit, il doit réussir. Ainsi, d'après votre dernier entretien avec le prince de Polignac, ce sont plus que de simples espérances que m'inspire l'avenir de la France. C'est sur le terrain de la Charte que le Gouvernement doit s'établir; c'est ce terrain qu'il doit défendre, et c'est sur ce terrain que je le regarde comme inexpugnable. Le céder à l'ennemi serait une grave faute, et s'il s'agit d'interpréter la loi, c'est certes celui qui l'a donnée qui se trouve investi de ce droit, et non celui qui l'a reçue. Si les administrations antérieures avaient su remplir cette tâche, la situation des choses serait bien différente de ce qu'elle est aujourd'hui. 9 mai. 954. Il est immanquable que mon apparition sur les rives du Rhin (Johannisberg) serve à la faction de matière à .calomnie. Le Journal des Débats sera le premier à dénoncer mon voyage comme se rattachant à quelque événement en France. Il en sera de même de la course que vous ferez; vous serez le courrier de M. de Polignac, et ce sera moi qui dicterai ce que ce ministre aura à faire. Il nous faudra donc, ou combiner autrement nos mouvements, ou, selon les circonstances, renoncer à ce qui pourtant me conviendrait sous tous les rapports. Vous aurez appris par le Cabinet français que la Porte a consenti aux arrangements des alliés relatifs à la Grèce*. Le Sultan a bien fait; cela n'empêche pas que les alliés n'aient commis de grands méfaits politiques. Le reis-effendi s'en est expliqué envers M. Gordon dans un sens qui fait autant d'honneur à la religion du Divan qu'à son intelligence. Les barbares n'ont, pour le coup, point été ceux qui portent le turban. Johannisberg, 5 juin. 955. Le sort de la royauté en France et le repos de l'Europe se jouent aujourd'hui comme une partie d'écarté. Ce Les trois puissances alliées, l'Angleterre, la France et la Russie, étaient convenues, aux termes du protocole de conférence du 4 février 1830, que la |